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EXPULSIONS: OBJECTIFS NON ATTEINTS...

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Le quota de 25 000 expulsions en 2007 sera difficile à atteindre malgré la pression exercée hier par Brice Hortefeux sur une vingtaine de préfets priés d'améliorer leurs résultats. L'objectif demandé par le président Sarkozy est-il réalisable ?

15 000 en 2004, 20 000 en 2005, 25 000 en 2006 et... le même chiffre pour 2007. A la tête de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy avait inauguré la méthode : fixer un objectif global du nombre d'étrangers en situation irrégulière à reconduire aux frontières. Lui aussi réunissait les préfets, leur enjoignait de « doubler le taux d'éxécution » des expulsions. Candidat de l'UMP en campagne, il a martelé le même message. La « machine » à expulser, conçue comme l'outil principal d'un contrôle des flux migratoires, se grippe-t-elle ? La convocation hier rue de Grenelle par le ministre de l'Immigration Brice Hortefeux d'une vingtaine de préfets dont « la mobilisation » sur ce chapitre est jugée « insuffisante » en est-elle un indice ?

Au ministère, on défend une « séance de travail » classique. Et un résultat, à quatre mois du bilan définitif, « bien au-dessus » des 11 800 expulsions comptabilisées au 31 juillet - mais que l'on ne souhaite pas communiquer. Venus avec les directeurs départementaux de la sécurité publique, de la gendarmerie et de la police, les préfets se sont vu répéter les « bonnes pratiques » : multiplier les interpellations, cibler davantage les lieux de vie des sans-papiers... Les difficultés « techniques » auxquelles se heurtent les procédures ont aussi été discutées.

Le fait que « l'entrée de la Roumanie et de la Bulgarie dans l'Union européenne ne permet plus d'expulser les ressortissants de ces pays » - qui représentaient 30 % du total l'an dernier - a été souvent évoqué comme raison du non-respect des quotas. (Reste 70%... tout de même!)

Des incidents violents...

Jugé « maladroit parce que médiatisé » par un haut fonctionnaire, ce coup de pression est mal ressenti, sur le terrain, par une frange croissante de policiers et gendarmes. « On est en première ligne. Chasser la misère, ça nous plaît pas. Et quelle image ça donne de nous ? », s'interrogent certains. « On interpelle à tout va, ça multiplie les tensions. Or ce n'est pas de notre fait si les procédures de reconduite bloquent ensuite ! », insistent d'autres, rappellant l'obstacle le plus fréquent : la non-délivrance, par les pays d'origine, des laissez-passer consulaires nécessaires à l'expulsion.

(Source: Le Parisien)

Les obstacles de ce genre, ça se contourne ou ça se négocie quand on le veut vraiment!

Toujours les mêmes "effets d'annonce", qui retombent comme un soufflé.. Mais c'était tellement prévisible!

Commentaires

  • l'équipe de foot...de france ne fait pas partie de cette France Sarkosienne qui gagne....expulsion.

  • Depuis quand dirige-ton un pays par objectifs ? On croirait avoir à faire à un vulgaire représentant de commerce qui vendrait des boîtes de conserves (je n’ai rien contre les conserves !). Et ce chiffre de 25000, de quel chapeau est-il sorti ? Si jamais il était atteint, cela voudrait dire que la 25001ème expulsion ne pourrait avoir lieu : on aura vu ainsi une simple raison arithmétique s’opposer à une décision de justice ! On marche décidément sur la tête dans ce pays. Mais on peut être rassurés : les préfets ne font pas leur boulot !

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