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Le juge de l'application des peines de Mont-de-Marsan, dans les Landes, où Bertrand Cantat est domicilié, sera chargé du suivi de la mesure de libération conditionnelle, a ajouté le communiqué. "Je me réjouis de cette décision, qui permettra à Bertrand Cantat de reconstruire son avenir et de décider ce qu'il fera sur le plan artistique", a indiqué Me Olivier Metzner, son défenseur. Il n'est pas sûr de reprendre la chanson, a-t-il précisé.
Bertrand Cantat sera soumis à des mesures de contrôle et d'assistance psychologique pendant un an après sa libération, et il devra s'abstenir d'évoquer l'affaire notamment sur scène ou dans toute œuvre audiovisuelle.
Cette mesure de libération est conforme au régime français de l'exécution des peines, qui prévoit une possibilité de libération anticipée si le détenu montre un comportement positif en détention, s'il présente des garanties de réinsertion à l'extérieur et a indemnisé complètement ses victimes.
Bertrand Cantat a indemnisé deux des quatre enfants de Marie Trintigant, ainsi que l'assureur de la maison de production du téléfilm que la comédienne tournait au moment de sa mort. Ces indemnisations ont été en partie financées par les recettes des ventes d'un album "live" compilé avec d'anciens enregistrements et mis au point par les membres du groupe avec Bertrand Cantat, alors en détention.
Bertrand Cantat remplissant tous ces critères, ni le parquet, ni les psychologues, ni l'administration pénitentiaire ne se sont opposés à sa libération lors de l'audience qui s'est tenue à huis clos le 20 septembre devant un juge d'application des peines. Seule Nadine Trintignant, mère de la victime, qui ne pouvait légalement être représentée à cette audience, a tenté en vain de s'opposer à la sortie de celui qui a provoqué la mort de sa fille, en écrivant notamment au président Nicolas Sarkozy. Elle estimait qu'une libération qu'elle juge prématurée donnerait "un signal négatif" en matière de violences faites aux femmes
Commentaires
Permettez moi de ne pas être tout à fait d'accord avec votre analyse.
- d'abord si Mr Cantat était violent, Mme Trintignant n'avait pas une personnalité simple. Le couple était explosif et la "faute" reposait probablement sur les deux partenaires.
- Le plus triste c'est pour les enfants, ont-ils le droit de voir leurs parents ?
- Hélas Mme Trintignant est décédée, malheureusement Mr Cantat est vivant, si son repenti est sincère, la société a t elle intérêt à le garder en prison ?
- A t on le droit de faire des erreurs dans sa vie ?
- Après tout quant il l'a tuée nous n'y étions ni vous ni moi. Pourquoi l'a t il tuée ? Drame passionnel, il y a des amours destructeurs. Pourquoi Althusser a t il tué sa femme ? Folie ? Ou causes multifactorielles...
Le pb, Dr Ventouse, c'est qu'on ne se pose ces questions(couple explosif, personnalité complexe, causes multifactorielles...) que pour cantat. Si c'est le père fernand qui bat la marjorie, personne ne viendra prendre sa défense en cherchant dans la complexité de la relation. De tte façon, qq soit la ou les causes, lever la main sur sa femme est inexcusable, et en l'occurrence, ça n'a pas du être une simple tape amicale... Alors, d'accord pour disserter avec vous de la rédemption, de l'interet pour la société etc... mais pas d'accord pour trouver des excuses à un meurtrier. Ceci dit, je trouve cela savoureux que de voir les ardents défenseurs du féminisme se mettre du côté de Cantat...
Ce qu'a fait cette ordure gauchiste et ce lâche est inqualifiable:il mériterait la mort.
Toutefois,on peut s'interroger sur la valeur intrinsèque de Marie Trintignant qui s'est uni pour le pire et le meilleur(surtout le pire)avec ce dégénéré!
@Wilo et marcel: tout de même il l'a frappée avec une telle violence qu'elle en est morte! c'est facile de torgnoler une femme (quels que soient ses propres torts dans la dispute, la question n'est pas là) quand on est un homme grand et fort! Elle est morte et lui est bien vivant. La violence envers les femmes, c'est ignoble! Elles sont trop faibles physiquement pour se battre avec un homme de 1m90! Elle a mal choisi, mais pouvait-elle prévoir ce déchaînement de violence? Ce n'était pas une enfant, mais c'est pareil dans le rapport des forces physiques. On sait aussi que les gifles peuvent tuer et qu'il ne faut jamais gifler un enfant. C'est une pauvre brute. Un vrai homme ne se bat qu'avec des hommes. On ne touche pas aux femmes. C'est comme ça. C'est une règle intangible. Et c'est un bon interdit, la preuve, hélas!
Cette libération anticipée est peut-être légale, mais elle est choquante. Il ira pleurer sur sa tombe à la Toussaint? Il le devrait jusqu'à la fin de ses jours. Si j'étais sa femme, je serais dégoûtée.
euh... gaëlle, j'étais d'accord avec vous...