Le président de la République Nicolas Sarkozy a déclaré lundi aux associations de lutte contre l'exclusion reçues à l'Elysée qu'il "soutenait l'accueil inconditionnel" dans les centres d'urgence, y compris de sans-papiers, ont indiqué à l'AFP des associations.
"Je soutiens l'accueil inconditionnel dans les centres d'urgence, vous n'êtes pas les substituts de la police ni de la justice, vous n'êtes pas obligés de demander leurs papiers aux gens que vous accueillez", a déclaré le chef de l'Etat, selon Michel Faillard, président du Secours catholique.
"C'est votre boulot d'association, si vous ne le faites pas, qui le fera ?", a également affirmé le président Sarkozy, selon Pierre Saglio, président d'ATD Quart Monde.
Un article du projet de loi sur l'immigration qui revenait à exclure les sans-papiers de l'hébergement d'urgence avait suscité des remous dans les associations, mais aussi au sein du gouvernement, qui s'est engagé le 8 octobre, selon les associations, à en demander la suppression.
Les représentants associatifs étaient reçus, avec une dizaine d'autres responsables d'associations de lutte contre l'exclusion, à l'Elysée lundi après-midi.
"Je soutiens l'accueil inconditionnel dans les centres d'urgence, vous n'êtes pas les substituts de la police ni de la justice, vous n'êtes pas obligés de demander leurs papiers aux gens que vous accueillez", a déclaré le chef de l'Etat, selon Michel Faillard, président du Secours catholique.
"C'est votre boulot d'association, si vous ne le faites pas, qui le fera ?", a également affirmé le président Sarkozy, selon Pierre Saglio, président d'ATD Quart Monde.
Un article du projet de loi sur l'immigration qui revenait à exclure les sans-papiers de l'hébergement d'urgence avait suscité des remous dans les associations, mais aussi au sein du gouvernement, qui s'est engagé le 8 octobre, selon les associations, à en demander la suppression.
Les représentants associatifs étaient reçus, avec une dizaine d'autres responsables d'associations de lutte contre l'exclusion, à l'Elysée lundi après-midi.
Commentaires
Il ne va plus y avoir de place nulle part. L'Elysée deviendra peut-être un centre d'urgence!
Stéphane: faut pas rêver! l'Elysée, c'est sacré! Il y a de la police partout autour!