L'entraîneur du XV de France Bernard Laporte, qui doit devenir lundi secrétaire d'Etat aux Sports, est soupçonné "d'irrégularités fiscales" dont certaines pourraient être transmises à la justice, affirme l'hebdomadaire L'Equipe Magazine dans son édition à paraître samedi.
Selon L'Equipe Magazine, au terme de près d'un an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour une série d'irrégularités dans des sociétés où Bernard Laporte est associé: "Double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs, transferts de fonds suspect, fausses factures, travail au noir, retraits en espèces".
Interrogé par le journal, Bernard Laporte a contesté les accusations portées contre lui.
Son nom, explique L'Equipe, "apparaît dans une myriade de sociétés qui avaient été le théâtre d'irrégularités manifestes, mais en qualité d'associé et jamais de gérant. Ce qui expliquerait qu'il n'a, jusqu'à présent, pas été poursuivi".
Selon L'Equipe Magazine, au terme de près d'un an d'enquête et d'une quinzaine de perquisitions, la Direction nationale d'enquêtes fiscales (DNEF) a mis au jour une série d'irrégularités dans des sociétés où Bernard Laporte est associé: "Double comptabilité, abus de biens sociaux, détournement d'actifs, transferts de fonds suspect, fausses factures, travail au noir, retraits en espèces".
Interrogé par le journal, Bernard Laporte a contesté les accusations portées contre lui.
Son nom, explique L'Equipe, "apparaît dans une myriade de sociétés qui avaient été le théâtre d'irrégularités manifestes, mais en qualité d'associé et jamais de gérant. Ce qui expliquerait qu'il n'a, jusqu'à présent, pas été poursuivi".
S'il avait remporté la Coupe du Monde, on le laisserait tranquille!
La nomination de Bernard Laporte au gouvernement, qui doit prendre effet lundi matin, n'est pas remise en cause par cette polémique, a indiqué vendredi le porte-parole de l'Elysée David Martinon*. "Je ne suis pas au courant de cet élément... Mais en l'occurence, la nomination de Bernard Laporte a déjà été annoncée et il n'y a aucune raison d'y revenir", a-t-il déclaré.
Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, qui sera à partir de lundi la ministre de tutelle de M. Laporte, n'a souhaité faire aucun commentaire sur ces révélations vendredi matin, alors qu'elle était interrogée au cours d'un déplacement à Nîmes avec le Premier ministre François Fillon.
Un porte-parole du ministère du Budget a indiqué pour sa part que "le secret fiscal empêche de dire quoi que ce soit, que le dossier soit passé, en cours ou à venir".
M. Laporte, dans L'Equipe Magazine, ne nie pas les enquêtes en cours, mais minimise la portée de l'affaire: "La procédure continue, mon avocat s'en occupe. Je sais qu'il n'y aura pas grand-chose... et puis ce n'est pas moi personnellement qui suis contrôlé, ce sont les sociétés".
Interrogé sur les accusations de travail au noir et de double comptabilité avant la liquidation de Ole Bodega, l'un des restaurants de la chaîne qu'il a créée, M. Laporte rétorque: "Mais je veux qu'on le prouve ça! Ca n'existe pas. Je serais au courant quand même s'il y avait quelque chose! ".
Selon L'Equipe, le fisc aurait également découvert que certains associés avaient personnellement puisé de l'argent dans la caisse de la société, et que Bernard Laporte avait eu personnellement un compte débiteur de 30.000 euros auprès de la maison mère de Ole Bodega. Réponse du sélectionneur français: "Oui, bien sûr, ça a eu lieu, mais me concernant, ça n'a duré qu'un mois, c'était juste une écriture comptable. J'ai régularisé de suite. D'autres ont mis six mois à régulariser, mais ça les regarde".
Mme Roselyne Bachelot, ministre de la Santé, de la Jeunesse et des Sports, qui sera à partir de lundi la ministre de tutelle de M. Laporte, n'a souhaité faire aucun commentaire sur ces révélations vendredi matin, alors qu'elle était interrogée au cours d'un déplacement à Nîmes avec le Premier ministre François Fillon.
Un porte-parole du ministère du Budget a indiqué pour sa part que "le secret fiscal empêche de dire quoi que ce soit, que le dossier soit passé, en cours ou à venir".
M. Laporte, dans L'Equipe Magazine, ne nie pas les enquêtes en cours, mais minimise la portée de l'affaire: "La procédure continue, mon avocat s'en occupe. Je sais qu'il n'y aura pas grand-chose... et puis ce n'est pas moi personnellement qui suis contrôlé, ce sont les sociétés".
Interrogé sur les accusations de travail au noir et de double comptabilité avant la liquidation de Ole Bodega, l'un des restaurants de la chaîne qu'il a créée, M. Laporte rétorque: "Mais je veux qu'on le prouve ça! Ca n'existe pas. Je serais au courant quand même s'il y avait quelque chose! ".
Selon L'Equipe, le fisc aurait également découvert que certains associés avaient personnellement puisé de l'argent dans la caisse de la société, et que Bernard Laporte avait eu personnellement un compte débiteur de 30.000 euros auprès de la maison mère de Ole Bodega. Réponse du sélectionneur français: "Oui, bien sûr, ça a eu lieu, mais me concernant, ça n'a duré qu'un mois, c'était juste une écriture comptable. J'ai régularisé de suite. D'autres ont mis six mois à régulariser, mais ça les regarde".
Commentaires
« Je vois que mon nouveau métier sera compliqué ». La vérité sort de la bouche des enfants ! Je ne sais pas quel était son ancien métier, ni d’ailleurs son nouveau, mais nous voilà prévenus : il a choisi un nouveau métier compliqué. Choisir un métier compliqué, alors qu’il y a tant de métiers simples ! Il y en a qui n’ont vraiment pas de chance, n’est-ce pas Gaëlle ?