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EXCISION ET IMMIGRATION AFRICAINE

Dans une étude rendue publique mardi 23 octobre 2007, intitulée "Les mutilations sexuelles féminines : le point sur la situation en Afrique et en France", l'Institut national des études démographiques (INED) indique qu'entre 100 et 140 millions de femmes ont subi des mutilations sexuelles dans le monde.

 


Les deux chercheuses de l'INED à l'origine de l'étude, Armelle Andro et Marie Lesclingand, rappellent tout d'abord les nombreuses conséquences sanitaires et psychologiques liées à ces pratiques – infections, stérilité, difficultés lors de l'accouchement, angoisse, dépression –, avant de souligner que les mutilations sexuelles sont essentiellement pratiquées en Afrique subsaharienne et dans certains pays du Proche-Orient et d'Asie du Sud-Est. En Afrique, les mutilations, de l'excision partielle du clitoris à l'infibulation (suture de l'orifice vaginal), sont pratiquées dans 28 pays. Mais le nombre de femmes excisées varie beaucoup selon les pays africains, relèvent les chercheuses, qui se sont appuyées sur des enquêtes nationales menées depuis les années 1990, de 1,4 % au Cameroun à 96 % en Guinée.

ENVIRON 50 000 FEMMES ADULTES EXCISÉES EN FRANCE

Bien que "la pratique des mutilations sexuelles féminines soit souvent présentée comme la conséquence d'injonctions religieuses, notamment de l'islam", les chercheuses indiquent que "l'excision était pratiquée en Afrique bien avant l'arrivée des religions monothéistes, et aucun texte religieux ne permet de la justifier". "Le principal facteur du risque de mutilation est l'appartenance ethnique et non la religion, poursuivent-elles, ces pratiques s'inscrivant traditionnellement dans les rites d'initiation associés à l'âge adulte dans certains groupes ethniques."

Les auteurs relèvent cependant que la pratique recule dans la plupart des pays africains depuis quelques années, "même si les changements sont lents dans certains". Ce recul s'explique de plusieurs façons : le degré de mobilisation des Etats – l'INED rappelant que c'est seulement depuis 2003 que les pays membres de l'Union africaine ont signé un protocole condamnant et interdisant les mutilations sexuelles –, ainsi que le niveau d'instruction des femmes.

La seconde partie de l'étude s'attache à décrire la situation en France, "une réalité liée à l'immigration des dernières années". Si le nombre de femmes concernées en France est mal connu, les chercheuses indiquent qu'il y avait, en 2004, environ 50 000 adultes excisées. "Une politique de prise en charge sanitaire reste à définir", soulignent-elles, en rappelant qu'une étape importante a cependant été marquée récemment avec la mise au point d'un protocole de chirurgie réparatrice, remboursé par l'Assurance-Maladie. Ces opérations, pratiquées dans une dizaine d'hôpitaux et de cliniques, surtout en Ile-de-France, ouvrent la voie à la réversibilité des lésions qu'entraîne l'excision. Enfin, une enquête nationale "Excision et handicap", finalisée à l'automne 2008, permettra de mieux connaître le phénomène en France et débouchera sur des propositions pour la prise en charge des femmes mutilées vivant en France, précise l'étude

Quatre types d’excision toujours pratiqués

Même la diversité des méthodes utilisées lors de l’excision ne trouve pas d’explication satisfaisante. Quatre types d’excision sont recensés aujourd’hui sans qu’on puisse attribuer à chacun une signification particulière. Le premier (moins de 5% des cas) et le plus léger consiste en une simple ablation du clitoris, le second (80% des cas) excise également les lèvres internes, alors que le troisième et le plus radical, appelé infibulation (15% des cas), enlève tous les organes génitaux externes et coud l’orifice vaginal en ne laissant qu’une minuscule ouverture. Enfin le quatrième type regroupe toutes les autres pratiques depuis l’étirement, le grattage, le perçage du clitoris ou des lèvres jusqu’à l’introduction dans le vagin de substances corrosives ou de plantes

Commentaires

  • FADELA au boulot.
    La Halde au boulot.
    Gaillot au boulot.
    YAMA RADE au boulot.
    Sarko au boulot
    La justice ? de DATI au boulot.
    Les Stars "poudrées" au boulot.

    Liste non exhaustive......

  • On nous rabat les oreilles avec les cas de maltraitance des enfants, qu’on ne dénonce pas assez, dont nous sommes tous complices, etc. Mais pour ces tortures d’enfants, qui selon nos lois actuelles devraient être poursuivies devant les tribunaux, c’est un tout autre discours et le pire c’est que l’on ose dire que ces mutilations devraient être prises en charge par la SS ! On aura tout vu ! Et on remarque comment la religion, l’Islam en l’occurrence, est soigneusement dédouanée de ces horreurs. C’est comme pour la polygamie : j’avais toujours cru que c’était interdit par la loi, contraire à nos meurs, nos coutumes, nos principes. En réalité c’est parfaitement autorisé pour une certaine catégorie de « citoyens ». C’est ça, l’égalité et les droits de l’hommes. Les mouvements féministes restent curieusement sans voix sur ces sujets !

  • En réalité, ce n'est pas une excision "chirurgicale" qui est prise en charge par la sécu (contrairement à la circoncision, qui est parfois pratiquée dans les hôpitaux), mais sa REPARATION. C'est-à-dire qu'après que les Africains aient charcuté leurs femmes, il faut que ce soient les Européens qui payent. Au moins, on sait pourquoi les médicaments courants sont déremboursés à la pharmacie; nul doute que l'opération est prise en charge à 100%.

  • @oui, OSTARA, c'est bien la réparation qui est prise en charge par la sécu. Le dr Foldès, grand spécialiste, fait des miracles!Il est sur Internet! - C'est une mutilation qui peut entraîner la mort - et le traumatisme des petites filles est immense. Puis ça s'infecte très souvent. Aucun plaisir dans les rapports sexuels, plutôt de la souffrance. une sorte de viol au début. (tiens, je pense à la bonne dame qui m'a écrit pour le zizi sexuel de "Titeuf" -l'expo pour les 9 à 14 ans - plus jeunes aussi... Il paraîtrait que je n'ai rien compris...). Il faut "découdre" pour accoucher. Mais bientôt, on excisera à l'hôpital dans des conditions d'hygiène: on ne peut aller contre une coutume qui remonterait (lu sur le net) aux Pharaons ou aux Ethopiens! Culture! Ca doit se pratiquer déjà...
    Jamais rien lu sur la pratique de l'excision dans l'Egypte ancienne, non encore islamisée... Les Anciens (Hérodote) mentionnent la circoncision, mais pas l'excision. Quant à la circoncision, ce n'est pas ce que l'on croit en général! Le bébé hurle de douleur, le sang se répand, les grands-mères applaudissent et pleurent de joie... Le prépuce est mis à dessècher dans une petite boîte spéciale, etc... A 8 jours pour les Juifs, vers 12-13 ans pour les Musulmans. Les Anglais aiment se faire circoncire pour l'hygiène, paraît-il...
    En Afrique, si la femme n'est pas excisée, son clitoris peut effleurer le bébé et lui porter malheur. bref, il faut le faire, sinon la fillette ne trouvera jamais de mari!
    Le clitoris représente l'élément mâle (pénis) chez la femme: à enlever donc. Et la peau du prépuce représente chez le mâle l'élément féminin (lèvres) qui doit être ôté, bien sûr. Au départ, à la Création, il y avait androgynie... C'est le mythe fondateur de ces mutilations.

    Enfin, tout ceci est bien répugnant.

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