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Le Président augmente son salaire de 140% dans un souci de transparence

Les députés ont adopté, mardi 30 octobre, un amendement au projet de budget 2008 prévoyant de porter le salaire du président de la République de 7 700 à 19 000 euros bruts mensuels. "Il s'agit d'un traitement exclusif de toutes pensions, retraites, primes", a précisé Roger Karoutchi, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement.

 


L'objectif de cet amendement est d'aligner le traitement du chef de l'Etat sur celui du premier ministre. Une telle hausse avait été recommandée par une note interne de l'Elysée publiée il y a huit jour et révélée samedi par l'hebdomadaire Profession politique

Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée, a expliqué, mardi, lors de son point de presse hebdomadaire, qu'"être chef de l'Etat, c'est une responsabilité considérable. Je trouve même tout à fait normal que dans ce contexte, le président de la République ait une rémunération qui soit comparable à celle des chefs de gouvernement et des chefs d'Etat des pays européens".

Un autre amendement adopté lui aussi mardi prévoit de doubler le budget de l'Elysée, initialement fixé à 32,292 millions d'euros dans le projet de budget 2008, pour le porter à 68,5 millions d'euros. Il s'agit de permettre à l'Elysée de rémunérer lui-même les quelque 1 000 personnes qui travaillent pour ses services. La plupart dépendaient jusqu'à présent du budget de leur administration d'origine. L'Elysée doit aussi pouvoir financer ses propres dépenses de fonctionnement, à commencer par les déplacements du chef de l'Etat jusqu'alors pris en charge par les ministères régaliens (défense, affaires étrangères, intérieur...).

Les deux amendements ont été adoptés à la quasi-unanimité des présents, le groupe de la gauche démocrate et républicaine étant absent du débat.

 

En marge de sa visite en Corse, Nicolas Sarkozy a affirmé qu'il voulait que le salaire du président "soit fixé comme pour les ministres, par la loi, en toute transparence", et non par lui-même. "Jusqu'à présent, le président de la République cumulait son salaire et sa retraite. Moi je ne veux pas de ça. (...) Je veux que les Français sachent." Le chef de l'Etat a également indiqué qu'il voulait un "contrôle de l'Elysée" par la Cour des comptes.

L'opposition a mis en garde l'exécutif contre un mauvais signal adressé à l'opinion, alors que Nicolas Sarkozy, qui se veut le champion du pouvoir d'achat des Français, a refusé de donner un coup de pouce au smic le 1er juillet dernier.

(Source: LE MONDE)

Ce n'est pas une augmentation, c'est une "transparence"...

Commentaires

  • en toute transparence ... je rêve du même pourcentage ... wouahhh, c'est pas interdit de rêver ...
    Si le chef de l'état, devient un patron d'entreprise, la dérive est sérieuse pour la démocratie républicaine qui est la nôtre.

  • On ne pourra pas dire que notre Président ne se préoccupe pas du sort des salariés ! Et comme charité bien ordonnée commence par soi-même, il augmente son propre salaire. CQFD.

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