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Va-t-on retrouver leurs parents? Difficile interrogatoire d'enfants très jeunes

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Un des 103 enfants tchadiens à l'orphelinat d'Abéché

Difficile de demander à des enfants qui parlent à peine, d'où ils viennent... A l'orphelinat d'Abéché, la collecte de d'information est un vrai travail de fourmi, selon la porte parole du HCR, jointe au téléphone.

Le processus d'identification s'annonce d'autant plus difficile que les enfants sont très jeunes. Mais à l'orphelinat d'Abéché, les autorités tchadiennes travaillent main dans la main avec des équipes de la Croix rouge et du Haut Commissariat aux réfugiés.

Jointe au téléphone, Annette Ruhrl, la porte-parole du HCR au Tchad, nous raconte cette étrange collecte d'informations.

"Les enfants ont entre 3 et 5 ans. (Connaissent-ils leur âge ou bien est-il estimé par le HCR?)

La plus grande a 10 ans et la plus petite un an. Dans ces conditions, il est très difficile de les interroger pour leur demander d'où ils viennent. Nous avons dialogué avec 100 enfants. Les trois restants ne savent pas encore parler.

Depuis leur arrivée jeudi dernier à l'orphelinat, ils ont subi un défilé incessant de ministres, de délégations et de journalistes. Certains d'entre eux ont dit jeudi qu'ils s'appelait Mohammed, puis 2 jours plus tard Ibrahim. Mais c'est un réflexe tout à fait normal pour un petit enfant. Il cherche à faire plaisir ou à comprendre ce que veut son interlocuteur.

Dans ces conditions, nous leur posons des questions dans un contexte naturel de jeu. Nous allons ensuite tous les photographier.

A la fin de la semaine, des équipes de la Croix Rouge partiront dans les villages indiqués de l'est tchadien, (proche de la frontière avec le Darfour) , avec les photos, pour aller vérifier auprès du chef de village leur identité et retrouver leurs parents. C'est un processus qui va prendre des semaines."

(Source: Le Parisien)

 

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