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C'est la fête à la racaille !

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Au cours d'une fête près de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne), plusieurs groupes de jeunes se sont affrontés. Ils ont ensuite agressé des voyageurs dans le RER D . Une vingtaine d'entre eux ont été interpellés.

Ce devait être une belle fête afro-antillaise avec ses trois cents invités. Mais la soirée aux Années Chris, à Réau, près de Savigny-le-Temple (Seine-et-Marne) a dégénéré en bagarre géante. Tout commence à minuit, dans cette salle réputée sans histoires qui abrite mariages et soirées. Les convives, venus de toute l'Ile-de-France, se retrouvent dans la boîte. Une première bagarre éclate, à l'extérieur, entre des groupes venus à la fête. Les voisins appellent la police. Un homme reçoit un coup de couteau. Il n'est que légèrement blessé. La soirée continue.

Matraques et couteaux

Vers 4 heures du matin, la salle est pleine. De nouveaux arrivants sont refoulés au portail. Ça tourne à l'émeute. Selon le parquet de Melun, « les organisateurs ont été débordés et n'ont pu les retenir ». Les policiers de Seine-et-Marne appellent du renfort dans le département limitrophe. Une quarantaine de policiers des BAC (brigades anticriminalité) de l'Essonne (Juvisy, Evry...) les expulsent de la salle à la bombe lacrymogène. Des coups de feu émanant de flash-balls éclatent. Deux jeunes sont interpellés et placés en garde à vue, dont l'un des organisateurs en possession d'une batte de base-ball.

 A 6 heures du matin, d'autres jeunes se rendent à la gare RER de Savigny-le-Temple. Certains prennent la direction de Brunoy. Ils agressent des voyageurs. Aux abords de Villeneuve-Saint-Georges, ils attaquent un jeune homme, qui partait tranquillement passer le week-end avec son amie à Londres. Blessé à l'oeil, il sera transporté aux urgences. En gare de Brunoy, les policiers guettent le RER. A l'arrivée du train, deux victimes, dont une le visage ensanglanté, désignent leurs agresseurs parmi une bande de quinze voyageurs. La police les interpelle. Neuf d'entre eux, sans pièces d'identité, sont amenés au commissariat de Brunoy. Trois hommes resteront en garde à vue. Un peu plus tard, gare de Lyon, la police interpelle sept autres agresseurs de voyageurs, toujours en provenance de Savigny. Certains, dont des mineurs de 14 ans, sont en possession de matraques électriques, couteaux et bombes lacrymogènes. « Il n'est pas dit que nous ayons vraiment les auteurs. C'est la confusion », confiait hier soir le substitut du procureur de Melun...

Qu'il sorte vite de sa confusion!

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