Bush se cherche des alliés en Europe: il en trouvé un de bonne taille avec Sarközy. Tous les deux partagent la même "vraie vision du monde".
Le président français Nicolas Sarkozy est arrivé mardi 6 novembre à Washington pour une première visite officielle aux Etats-Unis destinée à célébrer les retrouvailles du couple franco-américain après quatre années de brouille pour cause de guerre en Irak.
Même si cette crise n'a jamais totalement interrompu leur coopération, notamment en matière de lutte contre le terrorisme ou en Afghanistan, le séjour de vingt-quatre heures de "l'ami américain" Nicolas Sarkozy dans la capitale fédérale a été conçu comme une succession de symboles de la réconciliation entre les deux pays.
Flanqué de quatre de ses ministres, dont celui des Affaires étrangères Bernard Kouchner, de Rachida Dati, Rama Yade et Christine Lagarde, et du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, le chef de l'Etat français a atterri vers 14H00 (19H00 GMT) sur la base aérienne d'Andrews (Virginie), près de Washington, selon l'Elysée.
Pendant le premier après-midi de cette visite au pas de charge, il doit notamment s'exprimer devant les chefs d'entreprise du French American Business Council, décorer des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, s'adresser à la communauté française de Washington, s'entretenir avec le maire de la capitale Adrian Fenty puis dîner avec son hôte George W. Bush à la Maison Blanche.
Ces rendez-vous doivent être autant d'occasions pour M. Sarkozy de louer "l'amitié historique" entre les deux pays et de tourner la page de la fronde menée par son prédécesseur Jacques Chirac contre la guerre en Irak.
Le clou de cette visite a été programmé mercredi, où le chef de l'Etat doit s'adresser aux deux chambres réunies du Congrès.
Ce "très grand honneur" est particulièrement salué côté français, où l'on rappelle que la Chambre des représentants et le Sénat ont tenu leur première session commune en 1824 pour y entendre un discours d'un autre Français, le marquis de Lafayette. Il a toutefois déjà été réservé à tous les présidents français de la Ve République, le dernier étant M. Chirac en 1996.
Selon une source diplomatique française, ce discours doit être l'occasion de dire aux Américains "que la France est de retour avec une vraie vision du monde". M. Sarkozy doit notamment y évoquer, selon la même source, les questions européennes et l'environnement, en demandant aux Etats-Unis de prendre résolument la tête de la lutte contre le réchauffement climatique.
Après son passage au Congrès, à majorité démocrate, le président français doit rejoindre le président républicain George W. Bush pour une réunion de travail "délocalisée" dans la demeure historique, autre symbole, du premier président américain George Washington à Mount Vernon, au sud de Washington.
L'occasion pour les deux responsables de passer en revue les grands dossiers internationaux de l'heure puisque, comme se plaisait à le souligner vendredi le porte-parole de l'Elysée David Martinon, "la relation bilatérale aujourd'hui ne fait apparaître aucun sujet de discorde qu'il faudrait traiter en urgence".
En tête de ces questions figurent le nucléaire iranien, le Kosovo, le Proche-Orient, le Liban, la sécurité en Europe, la Birmanie et l'environnement, auxquels devraient s'ajouter, selon M. Martinon, la question des otages de la guérilla en Colombie.
L'arrivée du président français, dont le style direct, le volontarisme et certaines valeurs comme la célébration de l'esprit d'entreprise font un tabac aux Etats-Unis, a suscité de nombreux commentaires favorables dans la presse américaine ces derniers jours. Même si aucun des grands quotidiens de la côte Est n'y a consacré la moindre ligne dans ses éditions du mardi...
Même si cette crise n'a jamais totalement interrompu leur coopération, notamment en matière de lutte contre le terrorisme ou en Afghanistan, le séjour de vingt-quatre heures de "l'ami américain" Nicolas Sarkozy dans la capitale fédérale a été conçu comme une succession de symboles de la réconciliation entre les deux pays.
Flanqué de quatre de ses ministres, dont celui des Affaires étrangères Bernard Kouchner, de Rachida Dati, Rama Yade et Christine Lagarde, et du président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, le chef de l'Etat français a atterri vers 14H00 (19H00 GMT) sur la base aérienne d'Andrews (Virginie), près de Washington, selon l'Elysée.
Pendant le premier après-midi de cette visite au pas de charge, il doit notamment s'exprimer devant les chefs d'entreprise du French American Business Council, décorer des anciens combattants de la Seconde Guerre mondiale, s'adresser à la communauté française de Washington, s'entretenir avec le maire de la capitale Adrian Fenty puis dîner avec son hôte George W. Bush à la Maison Blanche.
Ces rendez-vous doivent être autant d'occasions pour M. Sarkozy de louer "l'amitié historique" entre les deux pays et de tourner la page de la fronde menée par son prédécesseur Jacques Chirac contre la guerre en Irak.
Le clou de cette visite a été programmé mercredi, où le chef de l'Etat doit s'adresser aux deux chambres réunies du Congrès.
Ce "très grand honneur" est particulièrement salué côté français, où l'on rappelle que la Chambre des représentants et le Sénat ont tenu leur première session commune en 1824 pour y entendre un discours d'un autre Français, le marquis de Lafayette. Il a toutefois déjà été réservé à tous les présidents français de la Ve République, le dernier étant M. Chirac en 1996.
Selon une source diplomatique française, ce discours doit être l'occasion de dire aux Américains "que la France est de retour avec une vraie vision du monde". M. Sarkozy doit notamment y évoquer, selon la même source, les questions européennes et l'environnement, en demandant aux Etats-Unis de prendre résolument la tête de la lutte contre le réchauffement climatique.
Après son passage au Congrès, à majorité démocrate, le président français doit rejoindre le président républicain George W. Bush pour une réunion de travail "délocalisée" dans la demeure historique, autre symbole, du premier président américain George Washington à Mount Vernon, au sud de Washington.
L'occasion pour les deux responsables de passer en revue les grands dossiers internationaux de l'heure puisque, comme se plaisait à le souligner vendredi le porte-parole de l'Elysée David Martinon, "la relation bilatérale aujourd'hui ne fait apparaître aucun sujet de discorde qu'il faudrait traiter en urgence".
En tête de ces questions figurent le nucléaire iranien, le Kosovo, le Proche-Orient, le Liban, la sécurité en Europe, la Birmanie et l'environnement, auxquels devraient s'ajouter, selon M. Martinon, la question des otages de la guérilla en Colombie.
L'arrivée du président français, dont le style direct, le volontarisme et certaines valeurs comme la célébration de l'esprit d'entreprise font un tabac aux Etats-Unis, a suscité de nombreux commentaires favorables dans la presse américaine ces derniers jours. Même si aucun des grands quotidiens de la côte Est n'y a consacré la moindre ligne dans ses éditions du mardi...
Commentaires
Gaelle,
la remarque: "il s'est trouvé un allié de bonne taille"est féroce rapport à la taille"physique" de "American Nick".
Ce nain carpetique est vraiment un méprisable individu .
Cher marcel:la remarque (en bleu) est de moi! Je suis féroce! - et lui, il n'est pas féroce envers la France, envers les Bretons qu'il avait traités de "cons" lors de son passage au Centre de radar à Brest avant d'être élu? les Bretons ne sont pas des "cons"! ils ont du courage et ils sont français à 100%!On a bien eu besoin d'eux pour les tanchées en 14-18! Sarközy a tué la pêche française à Bruxelles! Il a signé la mort des marins-pêcheurs, férocement... et un des marins lui a crié:e "mort aux nains"! - voilà l'insulte... qu'on a zappé de toutes les vidéos. je ne suis pas du tout pour ce genre d'invectives, mais je ne pars pas en mer par tous les temps, au risque d'un naufrage, pour gagner la vie de ma famille - ce sont des gars très durs, mais je peux comprendre la colère de ces hommes, de ces Français de Bretagne laissés-pour- compte, alors qu'il augmente de 140% son salaire... Et qu'il y a tant d'affaires (EADS, Union Métallurgie, etc...) où des gens élégants se gavent et volent en toute quasi-impunité! Un jour de dépenses de Sarközy ou de son ex-femme, ou d'une ministre comme Lagarde et les autres, c'est 10, 20 fois, ou plus, le salaire MENSUEL d'un pêcheur breton !
Amitié
Comme vous avez raison, chère Gaëlle. Quand on pense qu’en majorité ces pêcheurs si courageux ont dû voter…Sarkozy !