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La Flamme de l'Holocauste

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La Dalle sacrée du Soldat inconnu
Holocauste de la jeunesse française et allemande sacrifiée dans une guerre fraticide qui fit des millions de morts.
1914-1918
La flamme, ravivée tous les jours, brûle à leur mémoire. 

Commentaires

  • Gaëlle, merci.

  • Ma chère Gaëlle, merci pour rappeler cette guerre épique, l'un des rares moments de communion nationale dans la tragédie. Voici un petit texte écrit le 11 novembre dernier (avant que nous nous "connaissions" par blogs interposés), qui garde je le crois son intérêt en ce 89ème anniversaire de la Victoire de 1918.

    11 novembre

    J’ai une affection toute particulière pour cette journée du 11 novembre. Il y a quelques années, habitant la région parisienne, j’allais marcher en cette journée jusqu’aux Invalides et j’étais saisi d’une immense émotion en redécouvrant les traces de ce combat homérique qui a plongé l’Europe dans la « modernité ». Il faut relire la saga de Claude Michelet (Des grives aux loups, Les palombes ne passeront plus, L'appel des engoulevents, La terre des Viahle) pour comprendre comment ces quatre années terribles ont plongé l’Europe dans le tourbillon du matérialisme, des idéologies et, finalement dans la décadence.

    On lit beaucoup, ces dernières années, que la Grande Guerre fut une boucherie absurde, un laboratoire de la barbarie industrielle, un combat fratricide…

    Boucherie absurde : sans doute, le nombre de soldats morts dépasse l’entendement, la guerre de tranchées fut affreusement mortifère et la progression des troupes, de quelques mètres gagnés, perdus, regagnés, reperdus, semble dérisoire au vu de son coût humain. Cette guerre était elle évitable ? Sans doute. Fallait-il cependant la faire ? Oui, car la France était attaquée. Il ne faut jamais perdre de vue cette dimension, qui donne toute sa gloire à notre armée, luttant pour sa première mission, la défense du territoire national. Il est vain de dire qu’il ne faut plus jamais la guerre. Quand elle arrive, il n’est plus temps de tergiverser.

    Laboratoire de la barbarie industrielle : oui. La première guerre mondiale est le sanglant acte de naissance du « complexe militaro-industriel », principal bénéficiaire du conflit. Pour autant, il semble que ce développement était inéluctable dans la mesure où l’innovation technologique, la production massive et, en un mot, la supériorité des moyens furent les conditions de la victoire de l’entente contre les agresseurs de la triplice.

    Combat fratricide : certainement. Encore fallait-il que la fraternité s’impose aux consciences des peuples, ce qui a nécessité plusieurs affrontements. Et puis, rappelez-vous Abel et Caïn, le principal ressort tragique de l’histoire de l’humanité.

    En bref, la première guerre mondiale fut effrayante. Cette guerre restera comme l’apogée dramatique de la puissance européenne, vouée par la suite à une lente décrépitude, qui ne nous a malheureusement pas épargné d’autres conflits. Il faut pourtant, sans hésiter, rendre grâce à nos soldats qui ont fait œuvre utile, alors.

    Je veux aussi souligner l’action des quelques chefs militaires d’exception, et singulièrement le maréchal Pétain, trop souvent réduit à sa présidence lors d’un autre chapitre tragique de l’histoire européenne. Je ne supporte pas de lire ni d’entendre des mouflets gavés et gâtés répétant avec zèle que Pétain est avant tout un vieillard sénile ayant inventé la collaboration. Il faut lire le livre de Guy Pedroncini, Pétain, 1856-1918 : le soldat et la gloire. Allez lire ce qui concerne la grande guerre dans la bio du maréchal sur Wikipedia, au moins.

  • Merci, Phiconvers, pour ce commentaire que je viens de lire avec émotion. Il apporte des précisions et une vue synthétique sur cette guerre effroyable. J'ai écris "fraticide", non pas au sens de "conscience d'une fraternité", mais au sens de Caïn et d'Abel, pourtant sortis de la même mère. La saignée a été terrible pour les meilleurs éléments de la jeunesse des deux peuples, français et allemands. Ces jeunes hommes n'ont pas eu le temps de se marier, pour la plupart, de fonder un foyer et d'avoir des enfants. Ces enfants et leur descendance manquent à la France. La Bretagne a fourni avec ses solides paysans, si rudes et courageux, de la "chair à canon" ...
    Le maréchal Pétain, je ne supporte pas, moi non plus... C'était un homme magnifique, un guerrier, un vrai chef gaulois. Qu'on aille bassement souiller sa tombe à l'ïle d'Yeu me remplit de dégoût et d'indignation. Il doit être à Verdun parmi ses soldats, comme il l'avait souhaité. Mitterrand était sur le point de faire transférer ses cendres, je crois. Mais Chirac s'y est opposé... (je peux me tromper...) Apprendre le mépris de Pétain aux enfants, en faire rire, c'est révoltant, c'est immonde. Je connais, hélas, des gens qui se sont faits réformés pour l'Algérie, par piston, (alors qu'ils se portaient fort bien et le disent sans honte...) et qui osent déblatérer sur Philippe Pétain. Je ne le tolère pas. Je ne peux être amie avec des gens pareils. Cela m'est impossible.

    Amitié

  • Merci Phiconvers pour cette remarquable analyse de ce que fut cette terrible guerre.
    Gaëlle, vous avez, bien sûr, raison ce fut une guerre fratricide : les européens se sont entretués !
    Concernant le Maréchal Pétain, il est clair que ce qu’on enseigne et écrit maintenant un peu partout, est clairement du révisionnisme. Mais, suivant leurs bonnes habitudes, ce sont les menteurs qui accusent ceux qui disent la vérité de dire des mensonges. On connaît cela depuis 1789 !

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