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Une "mission" pour Enrico Macias dans le cadre de l'Union Méditerranéenne?

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Sarközy et son ami Enrico, le soir de l'élection présidentielle 
Enrico Macias accompagnera-t-il son ami Sarközy en Algérie? 
Le chef du gouvernement algérien y est opposé, mais déclare, toutefois, qu’Alger n’a pas un droit de regard sur la délégation qui accompagne le président français, Nicolas Sarközy.

Le chanteur pied-noir Enrico Macias (de son vrai nom Gaston Ghrenassia) pourra-t-il enfin réaliser son rêve d’enfance, celui de revoir sa terre natale? Interrogé sur ce sujet par le quotidien L’Expression, le secrétaire général du FLN et chef du gouvernement, Abdelaziz Belkhadem s’est montré quelque peu gêné. «Nous n’avons pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français», a-t-il clairement répondu, en marge d’une halte effectuée, jeudi dernier, chez un notable à Ghardaïa. Si la venue du chanteur a été décidée par l’Elysée, le gouvernement algérien ne peut en aucun cas le refuser. «Ceux qui viennent avec le président, sont nos invités», a-t-il encore précisé. Cependant, ce déplacement dans le cadre du projet de l’Union méditerranéenne est loin d’être apprécié.


M.Belkadem dit qu’il campe toujours sur sa position d’hier. «Je n’ai pas changé d’avis», a-t-il déclaré avant de reprendre son périple.


En 2000, M.Belkhadem s’était clairement opposé à la venue du chanteur français en Algérie. On rappellera également les appels à la «résistance pacifique» lancés par Abdallah Djaballah, alors président du MRN, aux Constantinois, pour s’opposer à la venue du beau-fils de "Cheikh Raymond", l’un des maîtres du malouf. Sept ans après, la chance s’offre au chanteur pour visiter son pays natal. Après une longue attente, Enrico Macias, qui a tant chanté son amour pour l’Algérie, pourra réaliser son rêve. L’actuel locataire de l’Elysée n’hésitera pas à offrir un joli cadeau à son ami Enrico. Même si rien n’est encore confirmé à propos du déplacement du chanteur, il n’en demeure pas moins que l’information a circulé comme une traînée de poudre.

 Selon la presse française, Enrico pourrait se voir confier une mission dans le cadre du projet d’Union Méditerranéenne de Nicolas Sarközy, ce qui justifierait indirectement sa présence au sein de la délégation française et avec l’accord explicite d’Alger. Dans le cadre de sa visite d’Etat en Algérie prévue pour le 3 décembre, Nicolas Sarkozy devrait se rendre à Constantine, ville natale du chanteur,  en compagnie d’Enrico Macias. Du côté de l’Elysée rien n’est encore avancé. Pour les responsables français, il est trop tôt pour parler de la liste des personnes qui feront partie de la délégation. Connaissant la réaction hostile en Algérie, l’Elysée préfère attendre à la dernière minute pour confirmer cette présence. Cependant, cette visite peut toujours raviver les tensions. Une rencontre regroupant des acteurs de ce front anti-Macias est prévue ces jours-ci. Ces derniers accusent le chanteur français d’avoir toujours été un serviteur zélé et un défenseur acharné d’Israël, ce qui lui a valu une décoration du ministère de la Défense israélien.


Le plus important est de savoir quel sera l’impact de cette visite sur les relations entre Alger et Paris. La réponse sera connue le 3 décembre prochain.

(Source: L'Expression - Alger)

 

Commentaires

  • Et si Enrico décidait de rester en Algérie:voilà qui serait une chance pour la culture algérienne.
    Quel enrichissement musical

  • cher marcel: en Algérie, on n'en veut pas, et il est prudent comme le serpent, Enrico, mais en Israël il a toutes ses chances, à moins que là-bas on le juge vraiment trop démodé? On a peut-être meilleur goût musical qu'en France?

    Amitiés!

  • Gaelle,
    les américains devraient diffuser les "chansons" de Gastounet pour interroger les détenus à Guantanamo,nul doute que beaucoup parleraient vite pour échapper à une telle torture sonore.
    Ce bon Gastounet,un vrai Assurancetourix.

  • Encore un missionnaire ! Qui disait que la France n’était pas une terre de mission ?

    Ils en ont de la chance nos ministres : ils n’ont plus rien à faire ; ils n’ont qu’à attendre que les missionnaires fassent leur boulot ! Et ils n’ont plus à se plaindre de la « pénibilité » de leur emploi !

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