Novembre, décembre... La période des pots de fin d'année pointe dans les entreprises. Avec leur convivialité, mais aussi leur dangerosité pour ceux qui rentrent motorisés. Une association de prévention du risque routier lance l'alerte.
Au cours des six derniers mois, sept salariés sur dix avouent avoir trinqué au boulot au moins une fois ! A la veille des fêtes, et des fameux pots de fin d'année, qui célèbrent l'année qui s'achève et les congés de Noël qui arrivent, l'association Prévention et Suivi de la sécurité routière en entreprise (PSRE) s'inquiète de ces pratiques traditionnelles et lance un signal d'alarme. Pour elle, ces moments conviviaux autour d'un verre de champagne mettent trop souvent la vie des salariés en danger, quand ils reprennent la route après avoir bu.
Les chefs d'entreprise responsables.
Mais plus qu'aux salariés, c'est directement aux chefs d'entreprise qu'elle s'adresse car ces pots engagent directement leur responsabilité civile et pénale en cas d'accident de la route. Au nom de l'obligation de sécurité qu'ils doivent à leurs salariés, tant au cours des missions pour l'entreprise qu'au cours du trajet domicile-travail. « Si le patron était au courant, s'il a donné son autorisation, encore plus s'il a participé au pot, il est responsable en cas d'accident d'un des salariés qui a bu et repris la route ensuite, que ce soit pour aller à un rendez-vous ou pour rentrer chez lui, assène Sandro Mantovani, le président de PSRE. Il risque quinze ans de prison et 75 000 € d'amende. » Bien plus qu'un certain dealer trafiquant de drogue!
Plus de la moitié des accidents mortels au travail sont des accidents de la route, sachant que le déplacement travail-domicile est considéré comme un trajet professionnel. « Et surtout il faut se souvenir que l'alcool est la première cause des accidents de la circulation, précise le président : 28 % des accidents mortels de la route sont dus à l'alcool ! »
Pour prévenir ces dangers, PSRE prône la solution radicale : l'interdiction pure et dure d'introduire des boissons alcoolisées sur le lieu de travail, comme le stipulent déjà bon nombre de règlements intérieurs. « Sauf que, même si c'est interdit, les salariés ont toujours la possibilité de demander l'autorisation de faire un pot à leur patron, continue-t-il. A lui désormais d'être ferme et de répondre non, avec une phrase du type : Il y a un bon nombre d'entre nous qui rentrent en voiture, ce n'est vraiment pas prudent. A moins bien sûr qu'ils soient tous en métro ou à bicyclette ! »
Plus facile à dire qu'à faire... La consommation d'alcool est profondément ancrée dans les usages sociaux. Dans les entreprises de plus de 50 salariés, l'alcool est reconnu comme faisant partie de la culture du milieu professionnel par 31 % des dirigeants ! Huit personnes sur dix avouent ainsi consommer des boissons alcoolisées lors des pots et près d'une personne sur deux estime qu'il est difficile de refuser de boire quand on est invité... Et contrairement aux idées reçues, ce sont les plus diplômés qui boivent le plus sur leur lieu de travail !
D es cocktails de fruits plutôt que du champagne. Les alcoologues rappellent, eux, que les accidents touchent le plus souvent les personnes qui ne sont pas habituées à boire... et que la seule absorption d'un ou deux verres de vin entraîne des modifications sensibles des capacités de travail : temps de réaction diminué, champ de vision réduit... Alors pour ne pas casser l'ambiance, l'association conseille les pots... sans alcool. « Ah ! le champagne... Je sais que c'est culturel en France, surtout en fin d'année, sourit Sandro Mantovani. Mais nous avons récemment testé des cocktails de jus de fruits frais, c'est délicieux et même marrant. Et finalement tout le monde a trouvé ça tout aussi convivial. »
On peut remarquer que le beaujolais nouveau n'a guère été fêté cette année en France! Nos innocentes traditions se perdent, mais d'autres vont peut-être les remplacer ?
Commentaires
La nouvelle tradition consiste à brûler des bagnoles.
Il est clair que, sous divers prétexte dont celui de la sécurité routière ou au travail, qui ont bon dos, cette attitude est un aspect de l’islamisation de la France ! Dans ma région des prêtres organisent des repas « œcuméniques » ( je ne sais pas en quoi ils le sont !). Ils réunissent donc des chrétiens et des musulmans. Mais ils demandent aux chrétiens d’apporter de la nourriture Hallal, car, disent-ils, les musulmans n’en mangeraient pas et il n’y aurait pas de repas !
Cher abad, il ne peut y avoir meilleur commentaire à cette Note!
C'est suspect, toutes ces interdictions sous des prétextes variés... Depuis quand du vin et du saucisson font-ils mal? Allons donc... Et ces curés "oecuméniques"! Fascinés par l'Islam! Le porc, bête "impure"! Grotesque!
Amitiés!