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Bernard Thibault : douche froide pour Fillon et Sarközy

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Le secrétaire national de la CGT Bernard Thibault a estimé dimanche que le conflit sur la réforme des régimes spéciaux n'était "pas totalement achevé", expliquant que son issue dépendra de l'évolutions des négociations dans les entreprises (SNCF, RATP, EDF, GDF).

"Le conflit n'est pas totalement achevé, il y a encore beaucoup devant nous", a-t-il indiqué lors du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro. "La grève est  suspendue, cela veut dire qu'elle peut reprendre si les négociations n'avancent pas réellement".

Mais, a-t-il souligné, "je ne pars pas du principe qu'il faut relancer la grève", sachant que "les grévistes ne font pas grève par plaisir". "Nous ne sommes pas dans l'état d'esprit de prendre la période de vacances scolaires, de fêtes de fin d'année pour déclencher une grève", a aussi précisé M. Thibault.

Si le résultat des négociations, qui sera soumis aux agents concernés, "est vraiment apprécié comme inacceptable, nous verrons ce qu'il conviendra de faire", a-t-il déclaré.

Interrogé sur le coût des neuf jours de grève, le leader cégétiste a déclaré: "Bien sûr que cela a un coût" mais a jugé qu'"on aurait pu éviter ce scénario" si le projet de réforme avait été "discuté avec les intéressés".

"On ne peut pas toucher à la chose sociale par décret ou alors, si on le fait par décret, on prend des risques", a-t-il lancé.

Quant à une "coproduction" de la grève entre la CGT et l'Elysée, comme suggéré par le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, M. Thibault a trouvé que "ce serait un peu fort de café alors que la CGT a été l'organisation syndicale la plus sifflée dans les meetings de l'UMP pendant la campagne présidentielle".

"Il se trouve que dans ce conflit, la CGT était la plus influente dans les entreprises concernées", comme à la SNCF où elle est le premier syndicat, "alors qu'il y ait un peu de jalousie sur la présence des uns et des autres...", a-t-il glissé.

M. Thibault a enfin assuré être en phase avec le responsable de la CGT-Cheminots Didier Le Reste. "On entend dire que nous serions opposés. C'est totalement faux puisque cela fait trois semaines que nous travaillons plusieurs fois par jour ensemble chacun dans ces responsabilités. Il n'y a eu aucun problème de stratégie entre nous durant toute cette période", a-t-il assuré.

Selon lui, la CGT-cheminots a enregistré "200 adhésions" pendant le conflit.
Et Fillon qui ne cesse de se rengorger pour sa "victoire"...

Commentaires

  • Chère Gaëlle,
    Je pense que ces rodomontades ne sont que du cinéma. En fait, tous ces syndicalistes sont tenus par Sarkozy, car les médiats lui sont complètement acquis. De ce côté il n’a rien à craindre et les syndicats vont se tenir cois. Leur seule inquiétude concerne les réactions de la base. Celle-ci peut déborder leurs dirigeants syndicaux. Mais les faux « provocateurs » sont là, prêts à faire échouer toute tentative de nouveau mouvement de grève, et il est très probable que la base sera aussi muselée. Mais, peut-être suis-je pessimiste ? Heureusement, il y a Jean Giono et votre devise ! Merci.
    Avec toute mon amitié.

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