Le président Vladimir Poutine
Le président russe Vladimir Poutine a appelé jeudi les Russes à choisir entre son parti et le retour à "l'humiliation" et à la "désintégration" aux législatives de dimanche qui "donneront le ton" pour l'élection du "nouveau président" en 2008.
Un des chefs de file de l'opposition russe, Garry Kasparov *, légende des échecs , a été libéré après cinq jours de prison pour manifestation illégale et a aussitôt dénoncé les dérives "dictatoriales" du président Vladimir Poutine.
"Je vous appelle à aller voter et à voter pour Russie unie. Je crois en votre soutien", a déclaré le président, tête de liste de ce parti aux législatives, dans un message diffusé sur les chaînes de télévision publiques Rossia et Pervyï Kanal.
"Le résultat des élections parlementaires va, sans aucun doute, donner le ton pour l'élection d'un nouveau président" en mars 2008, a ajouté M. Poutine dans un court message de trois à quatre minutes, interpellant ses concitoyens d'un "Chers amis !". "De fait, le pays entre dès à présent dans une phase de renouvellement complet des pouvoirs législatif et exécutif", a-t-il répété.
M. Poutine a ainsi une nouvelle fois suggéré qu'il partirait du Kremlin en 2008, mais n'a fait aucun commentaire sur son successeur potentiel ni sur ses propres intentions, pendant que les appels pour qu'il reste le "leader national" se multiplient dans le pays.
Jusqu'à son message télévisé, les spéculations allaient bon train sur une possible démission du président ou l'annonce du nom de son dauphin à la présidentielle.
Après les législatives, M. Poutine devra décider s'il reste président jusqu'au printemps 2008 ou s'il démissionne du Kremlin pour entrer au Parlement, où il pourrait alors endosser les habits de chef de la majorité parlementaire.
D'autres scénarios sont aussi évoqués pour son maintien au pouvoir : Premier ministre ou chef de Russie unie, un parti surpuissant - avec plus de 60% des intentions de vote aux législatives - qui choisirait le chef du gouvernement et le président.
Agitant le spectre de la déstabilisation, tandis que les Russes restent traumatisés par le choc économique consécutif à la chute de l'URSS, M. Poutine a mis en garde contre le retour au pouvoir des libéraux (les affairistes mondialistes), aux commandes dans les années 90 sous la présidence de Boris Eltsine.
Un des chefs de file de l'opposition russe, Garry Kasparov *, légende des échecs , a été libéré après cinq jours de prison pour manifestation illégale et a aussitôt dénoncé les dérives "dictatoriales" du président Vladimir Poutine.
"Je vous appelle à aller voter et à voter pour Russie unie. Je crois en votre soutien", a déclaré le président, tête de liste de ce parti aux législatives, dans un message diffusé sur les chaînes de télévision publiques Rossia et Pervyï Kanal.
"Le résultat des élections parlementaires va, sans aucun doute, donner le ton pour l'élection d'un nouveau président" en mars 2008, a ajouté M. Poutine dans un court message de trois à quatre minutes, interpellant ses concitoyens d'un "Chers amis !". "De fait, le pays entre dès à présent dans une phase de renouvellement complet des pouvoirs législatif et exécutif", a-t-il répété.
M. Poutine a ainsi une nouvelle fois suggéré qu'il partirait du Kremlin en 2008, mais n'a fait aucun commentaire sur son successeur potentiel ni sur ses propres intentions, pendant que les appels pour qu'il reste le "leader national" se multiplient dans le pays.
Jusqu'à son message télévisé, les spéculations allaient bon train sur une possible démission du président ou l'annonce du nom de son dauphin à la présidentielle.
Après les législatives, M. Poutine devra décider s'il reste président jusqu'au printemps 2008 ou s'il démissionne du Kremlin pour entrer au Parlement, où il pourrait alors endosser les habits de chef de la majorité parlementaire.
D'autres scénarios sont aussi évoqués pour son maintien au pouvoir : Premier ministre ou chef de Russie unie, un parti surpuissant - avec plus de 60% des intentions de vote aux législatives - qui choisirait le chef du gouvernement et le président.
Agitant le spectre de la déstabilisation, tandis que les Russes restent traumatisés par le choc économique consécutif à la chute de l'URSS, M. Poutine a mis en garde contre le retour au pouvoir des libéraux (les affairistes mondialistes), aux commandes dans les années 90 sous la présidence de Boris Eltsine.
* Il faut savoir que Kasparov est en Russie "l'homme" des Américains ": les Etats-Unis voient en effet d'un mauvais oeil s'affirmer la puissance de la Russie et son indépendance sous le présidence de Vladimir Poutine. Garry Kasparov, natif de Bakou, est soutenu dans sa propagande par de petits groupes de "nationaux-bolcheviks" nostalgiques du passé.
Commentaires
Kasparov sera vaincu sur l'échiquier politique et j'avoue que si j'étais à sa place, je ne la ramènerais pas trop car là-bas un accident mortel est si vite arrivé et les témoins peu diserts.
On dit que kasparov est du peuple élu.
Oui, Kasparov est du peuple élu (Garik Kimovitch Weinstein de son vrai nom d'après Wikipédia). Et même si il avait quelque chance aux élections, cela le ferait sans doute perdre : les russes sont très antisémites.