MAM fait face!
La garde à vue de l'architecte soupçonné a été prolongée vendredi soir de 24 heures, a-t-on appris de source judiciaire. Les raisons qui ont présidé à la prolongation de sa garde à vue n'ont pas été précisées alors qu'aurapavant, on avait indiqué de même source qu'il devait être remis en liberté dans la soirée...
"C'est l'une des pistes" explorées par les enquêteurs, indiquait vendredi une source proche de l'enquête.
Me Catherine Gouet-Jenselme, 40 ans, a été entendue jeudi, quelques heures après l'explosion dans le cabinet d'avocats situé boulevard Malesherbes à Paris (VIIIe) du colis piégé qui a tué une secrétaire de 74 ans (une source avait indiqué dans un premier temps qu'elle en avait 60) et blessé l'avocat avec qui elle travaillait, Me Olivier Brane, 58 ans.
Le colis était adressé nominativement à Me Brane, a-t-on appris vendredi de source judiciaire.
L'avocate a indiqué aux enquêteurs qu'elle avait déposé plainte en 2005 pour harcèlement contre un architecte. Depuis ce dernier avait obtenu un non lieu, décision contre laquelle l'avocate avait fait appel.
C'est tout naturellement que les policiers de la brigade criminelle ont donc interpellé jeudi soir l'homme âgé de 45 ans à son domicile d'Antony (Hauts-de-Seine) avant de le placer en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle.
Deux perquisitions menées chez lui et dans son cabinet d'architecte n'ont rien donné, selon une source proche de l'enquête, qui a précisé qu'il "réfutait" sa participation à cet attentat.
Mais au-delà de l'interrogatoire de ce suspect, les policiers, qui ont a priori écarté "la piste politique", ne privilégient aucune piste particulière.
Ils recherchent activement le coursier, "une femme jeune et de petite taille", coiffée d'un casque, qui a déposé le colis piégé à la réception du cabinet d'avocat jeudi 6 peu avant 12H50 -avec deux autres paquets non piégés contenant l'un du champagne et l'autre des chocolats- avant de repartir et qui ne s'est pas manifestée depuis...
C'est tout naturellement que les policiers de la brigade criminelle ont donc interpellé jeudi soir l'homme âgé de 45 ans à son domicile d'Antony (Hauts-de-Seine) avant de le placer en garde à vue dans les locaux de la brigade criminelle.
Deux perquisitions menées chez lui et dans son cabinet d'architecte n'ont rien donné, selon une source proche de l'enquête, qui a précisé qu'il "réfutait" sa participation à cet attentat.
Mais au-delà de l'interrogatoire de ce suspect, les policiers, qui ont a priori écarté "la piste politique", ne privilégient aucune piste particulière.
Ils recherchent activement le coursier, "une femme jeune et de petite taille", coiffée d'un casque, qui a déposé le colis piégé à la réception du cabinet d'avocat jeudi 6 peu avant 12H50 -avec deux autres paquets non piégés contenant l'un du champagne et l'autre des chocolats- avant de repartir et qui ne s'est pas manifestée depuis...
(Le 6 décembre est le jour de la saint Nicolas)
Les enquêteurs ont établi, après l'audition de plusieurs témoins, que l'explosion avait été "quasiment automatique et concomitante" avec le départ de la jeune femme qui fait l'objet "de toutes les investigations" des policiers.
Mais ils attendent également beaucoup des analyses de l'engin explosif effectuées par les experts du laboratoire scientifique de la police parisienne "qui peuvent prendre du temps", selon une source proche de l'enquête.
Enfin l'audition de Me Olivier Brane grièvement blessé à un oeil et à une main et hospitalisé à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpetrière devrait apporter des éléments essentiels à l'enquête, alors que les experts tentent de reconstituer l'étiquette de la caissette en bois pulvérisée par l'explosion. Le cabinet visé ne traite pas de dossiers sensibles mais plutôt de conflits liés aux assurance, d'affaires de divorces ou encore de dossiers immobiliers, que les enquêteurs vont passer au crible
Les enquêteurs ont établi, après l'audition de plusieurs témoins, que l'explosion avait été "quasiment automatique et concomitante" avec le départ de la jeune femme qui fait l'objet "de toutes les investigations" des policiers.
Mais ils attendent également beaucoup des analyses de l'engin explosif effectuées par les experts du laboratoire scientifique de la police parisienne "qui peuvent prendre du temps", selon une source proche de l'enquête.
Enfin l'audition de Me Olivier Brane grièvement blessé à un oeil et à une main et hospitalisé à l'hôpital parisien de la Pitié-Salpetrière devrait apporter des éléments essentiels à l'enquête, alors que les experts tentent de reconstituer l'étiquette de la caissette en bois pulvérisée par l'explosion. Le cabinet visé ne traite pas de dossiers sensibles mais plutôt de conflits liés aux assurance, d'affaires de divorces ou encore de dossiers immobiliers, que les enquêteurs vont passer au crible
Pour rappel: Au 4ème étage, porte droite, sur le même palier que le Cabinet d'avocats apparemment visé, est installé le Siège de la Fondation pour la mémoire de la Shoah.
Au premier étage du 52 Bd Malesherbes (8ème), est situé le Cabinet d'avocats Arnaud Claude et associés cofondé par Nicolas Sarközy: celui loue actuellement les actions qu'il possède à Me Arnaud Claude.
Commentaires
On ne connaîtra probablement jamais la vérité mais c'est du travail d'amateur sinon la bombe aurait fait bien plus de dégâts et n'aurait pas été livrée "à domicile".
Elle ferait mieux de prendre la direction de "Modes et Travaux".
Ces phrases creuses à chaque tragédie sont fatiguantes d'autant plus qu'il ne se passe rien aprés,elle meuble l'évènement et démontre son incapacité à mettre en place des mesures concrétes.
Pour garder sa place de ministre,faut bouffer des couleuvres et faire croire que c'est bon.
si on disait pour faire court qu'une inculpation d'un "suspect" dont on sait qu'il pourra prouver, à terme, son innocence, mais que cette inculpation qui contribuera à fermer toutes les autres pistes rendrait service à bien du monde, aurait-on tort ?
A Paul-Emic : à mon humble avis vous avez raison, mais ça n’est que mon humble avis…
Cher Paul-Emic, on n'aurait pas tort!
Merci pour ton comm. pertinent.
Amitiés
Entièrement d'accord avec Paul Emic... Comme d'hab, on nous cachera tout on nous dira rien!
@CCRIDER: il y a tellement de choses inavouables, infectes, qu'on cache, qu'on recouvre d'une chape de plomb... Puis un jour, on apprend ceci ou cela, il faut alors relier entre eux de petits faits apparemment insignifiants, apparemment indépendants les uns des autres...
Amitié