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Le "halo du chômage" ou comment on fait baisser les chiffres réels

Le taux de chômage pour la France métropolitaine (hors DOM) est passé sous la barre des 8 % au troisième trimestre 2007 : il a atteint 7,9 % selon les chiffres publiés par l'Insee mardi 11 décembre. La baisse est de 0,2 point par rapport au trimestre précédent et de 1 point en un an. Ce taux, calculé selon la définition du BIT (nombre de chômeurs rapporté au nombre de personnes actives, en emploi ou au chômage), correspond au nombre de 2 203 000 personnes.

 

Il faut remonter à la fin 2002 pour retrouver un taux inférieur à 8 %. En ajoutant les DOM, le taux de chômage au troisième trimestre est de 8,3 %.

Cette baisse du chômage s'accompagne d'une montée du "sous-emploi". Selon l'Insee, 1 443 000 personnes sont en situation de sous-emploi, soit 5,6 % des personnes ayant un emploi. Cette catégorie du BIT recouvre notamment les "personnes qui ont un emploi à temps partiel, qui souhaiteraient travailler plus d'heures et qui sont prêtes à le faire". D'après l'Insee, la part du sous-emploi "augmente depuis le début 2006, soit depuis le début de la baisse du chômage". L'institut national indique aussi que 2 825 000 personnes "n'ont pas d'emploi et souhaitent travailler", soit 5,7 % de la population des 15 ans et plus. Cette nouvelle catégorie, appelée "halo du chômage", regroupe plus de monde que les chômeurs au sens du BIT (en "recherche active d'emploi").

(Source Le Monde)

Soit pour la France hors DOM: 7,9% + 5,7% = 13,6% !

Commentaires

  • Les chômeurs en fin de droit sont-ils repris dans les stats du chômage ou transférés dans une autre catégorie?
    Je pense aussi que 13.6% ou plus reflète mieux les chiffres réels .
    Le nain et sa clique ont intérêt à maintenir un épais brouillard sur ce sujet et à manipuler les stats.
    Comme disait Churchill,je ne crois qu'aux statistiques que j'ai moi-même falsifié.

  • Je pense à la détresse qui se cache derrière ces chiffres, aux vies brisées, sans le rêve simple d'un repas familial où le lien pourrait se nouer autour des rires des enfants, du regard adouci des adultes, où le sourire échangé, donnerait l'espace d'un instant le plaisir du bonheur d'être ensemble heureux.

    Un chiffre n'a de valeur que celle que l'humain lui accorde.

    Je pense et n'oublie jamais que l'unité élémentaire de notre "humanité", c'est l'être humain, rien que cela, tout cela.

  • Cher Christian, très beau commentaire que je partage entièrement. La sécheresse des chiffres, la sécheresse des coeurs... ce Sahel des statistiques (truquées en plus...) où vient mourir la vraie vie... Quelle détresse, en effet, se cache derrière ces tristes colonnes de l'Insee... Monde exsangue, pâle, abstrait... où règnent les vampires...

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