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Trésor archéologique en Bretagne

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Les travaux ont recouvert le lieu de fouilles à Laniscat
Une découverte archéologique d'importance nationale a été faite dans les Côtes-d'Armor. Il s'agirait d'un trésor monétaire gallo-romain.

Ils ne veulent pas lever le voile sur leur mystérieuse découverte, mais les archéologues parlent d'une trouvaille « exceptionnelle ». Dans un communiqué laconique, l'institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) et la préfecture des Côtes-d'Armor annoncent une conférence de presse, lundi, 14 h, à Saint-Brieuc, pour évoquer une « découverte archéologique d'importance nationale qui vient d'être faite sur le chantier de la RN 164 ». L'axe centre-breton qui relie Montauban-de-Bretagne à Châteaulin. En attendant, ils tentent de préserver le « secret ».

Pourtant, depuis plusieurs mois, des fouilles archéologiques étaient menées sur l'un des tronçons de cette route connue pour traverser une voie gallo-romaine. C'est ici, dans la commune de Laniscat, au niveau de l'échangeur de Rosquelfen, que les recherches se sont intensifiées. Les prospections au sol ont d'abord permis d'attester la présence d'un lieu de vie, peut-être d'un village. Des poteries ont d'abord été trouvées. Puis, en mai dernier, une découverte « majeure » a été faite. Les détecteurs de métaux auraient mis au jour un trésor monétaire. Certains évoquent des pièces en or, d'autres en argent. En tout cas, selon des prospecteurs, il s'agirait d'une quantité importante de métaux précieux datant « avec certitude de l'époque gallo-romaine ». Au plus tard, ils remonteraient à 500 ans avant Jésus-Christ. Depuis, ils ont été saisis par les services de l'État et transportés à Paris.

Pendant les fouilles, les gendarmes ont surveillé nuit et jour le chantier pour que le site ne soit pas pillé. Les quelques personnes mises au courant avaient été invitées à la plus grande discrétion sur le sujet. Élus y compris. Mais, dans la petite commune de 850 habitants, les rumeurs ont mis le temps, mais se sont répandues. Certains auraient vu des photos. Les pièces mesureraient environ 2 cm de diamètre. Leur niveau de conservation serait excellent. Elles comporteraient des inscriptions parfaitement distinguables. Elles seraient donc d'une très grande valeur pour la connaissance de l'époque gallo-romaine. En tout cas, lundi, un pan de l'histoire de Bretagne sera rendu public.

 

Bruno ALVAREZ.

Ouest-France 16-12.07

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