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La honte du gouvernement : un SDF découvert mort de froid place de la Concorde

PARIS (Reuters) - Un SDF a été retrouvé mort jeudi matin place de la Concorde à Paris tandis que les associations appellent à maintenir la pression sur le gouvernement face à la situation de milliers de sans-abris.

La cause du décès de l'homme découvert au centre de la capitale, qui n'avait pas de papiers d'identité sur lui, n'a pas été déterminée dans l'immédiat, a-t-on précisé à la préfecture de police de Paris.

Il a été découvert vers 8h40 par des employés des parcs et jardins de la ville de Paris qui ont constaté qu'il n'avait pas de couverture en dépit du froid très vif de ces derniers jours.

Le collectif "Les Morts de la Rue" affirme que plus de 200 personnes de la rue ont "connu une mort prématurée" en un an et dresse un "constat accablant", selon lui, des "promesses non tenues" par l'Etat.

Dans une lettre ouverte adressée à Christine Boutin, le collectif dit être "indigné" par les affirmations de la ministre du Logement affirmant qu'il y a actuellement une réponse suffisante pour l'hébergement en urgence des SDF.

Dans le même temps, les "Enfants de Don Quichotte" entendent relancer les "maraudes citoyennes" avec de bénévoles pour aider les sans-abris à trouver une place d'hébergement et porter sur la place publique les difficultés qu'ils rencontrent.

"Après l'évacuation du campement de Notre Dame par les forces de l'ordre, et devant la communication gouvernementale cherchant à minimiser la gravité de la crise du logement et de l'hébergement, les Enfants de Don Quichotte restent déterminés à porter la voix des sans abris et des mal logés", déclare l'association dans un communiqué.

Les Enfants de Don Quichotte ont été délogés samedi par les forces de l'ordre des abords de Notre-Dame de Paris alors qu'ils tentaient d'installer un camp de 250 tentes.

Trois jours après ce nouveau coup d'éclat, le Premier ministre, François Fillon, a proposé aux associations d'aide aux sans-abri un contrat, dont la signature est fixée au 15 janvier, en vue de résoudre les problèmes d'hébergement des SDF.

Nous rappelons qu'en dépit sa grande charité chrétienne et de toute sa tolérance, Mgr Vingt-Trois n'a pas autorisé l'ouverture des églises parisiennes aux personnes sans abris. Encore moins celle de Notre-Dame.  Il faut que les lieux soient "propres" pour la messe du dimanche, mais les vivants peuvent crever dehors dans la nuit glaciale! Même pas sous l'abri précaire d'une tente...

Pas de tentes.

Pas de soupes chaudes (des fois qu'il y aurait une bout de saucisse ou des lardons dedans!).

RIEN. 

 

Commentaires

  • Oui, on n’entend pas beaucoup, non plus, les béart, bouquet et autres balasko !
    Mais enfin, chère Gaëlle, ce ne sont que des sous-chiens, on ne quand même pas s’occuper d’eux ! Par contre le préfet veille consciencieusement à ce qu’ils ne soient pas contaminés par une soupe au cochon !

  • Chère Gaëlle, une église est un édifice voué au culte. Ce n'est pas adapté à l'hébergement : volume très important à chauffer, absence de sanitaires notamment.

    Il est facile d'accuser ainsi l'Église : c'est bien elle qui a créé les premiers hôpitaux, les orphelinats,... La Ripoublique n'a fait que les annexer.
    On ne parle que rarement des hôpitaux que tenaient les congrégations (voir par exemple les sœurs à cornette) qui ont été expulsées par la Ripoublique laïque.

    Un petit exemple d'une action menée récemment par un évêque et non médiatisée :
    Alors que le froid s’installe durablement, à Calais dans le nord de la France un évêque a décidé d’ouvrir les portes d’un presbytère pour accueillir les migrants sans papiers. Des migrants qui depuis la fermeture du centre de Sangatte errent dans les rues de la ville, dans l’attente de pouvoir passer de l’autre coté de la Manche. Cet hiver après le refus du préfet du Pas-de-Calais, et l’autre refus du maire de Calais, c’est l'évêque d’Arras qui a finalement donné son accord pour ouvrir un local grand froid pour les migrants sans abri de Calais.

  • A Philippe : oui, les églises ouvrent facilement leurs portes aux migrants, mais les ferment énergiquement aux SDF.
    Quand aux migrants, ils feraient mieux de rester chez eux où il fait nettement meilleur qu’en France, même si des organismes mafieux les poussent à migrer. C’est ce qu’une âme véritablement charitable devrait leur expliquer. Et tout le monde s’en trouverait mieux.

  • Cher abad, c'est ce que j'aurais répondu à Philippe. Je sais que l'Eglise a fait bcp de bien autrefois.
    Mais des immigrés ont occupé l'église St Eustache, et d'autres édifices religieux voués au culte. On n'était pas en hiver! Les lieux ont été souillés, des femmes ont fait la cuisine sur l'autel consacré: il y a des photos. Il a fallu nettoyer les lieux de fond en comble. Occupations, grèves de la faim, c'étaient des immigrés qui menaient une action politique. Là, il s'agit de malheureux SDF non-politisés à qui on interdit de s'installer sous les tentes des Don Quichotte! C'est tout à fait différent!
    Ce n'est pas moi qui ai la mémoire courte.
    De toute manière, et de quelque façon dont on prend la chose, il est monstrueux de laisser des pauvres dans le froid, le Christ a stigmatisé les Pharisiens qui préféraient la lettre à l'esprit, et tout ceci est contraire au Sermon sur la Montagne, aux Béatitudes... à la Charité chrétienne, à l'Amour du prochain!
    Je ne change pas d'avis. Désolée... les exceptions que tu cites ne font, hélas, que confirmer la règle que vient de rappeller sans humanité Mgr Vingt-Trois, archevêque de Paris.

  • Qu'a exactement déclaré Mgr XIII, je n'ai pas suivi, d'où ma réaction ?

  • Chère Gaëlle, tout le mode sait que le premier hôpital français est l’Hôtel-Dieu, fondé, je crois au VIIème siècle par l’archevêché de Paris et cet hôpital fonctionne toujours, 14 siècles plus tard ! Mais le clergé de France a bien changé et se plie désormais au politiquement correct. De sa part, la charité vient après, si elle vient.

  • @Philippe: Mgr XXIII a déclaré qu'il n'autorisait pas l'ouverture des portes des églises parisiennes la nuit pour les sans abri, ni celles de Notre-Dame de Paris. Ces SDF venaient de voir les gendarmes ou CRS arracher brutalerment leurs tentes rouges des Don Quichotte sur le parvis de Notre-Dame. C'était très brutal (voir ma Note). Ces SDF ne sont pas entrés du tout dans Notre-Dame, mais certains interviewés par RTL ont dit ceci: "Une tente, ce n'est pas grand'chose peut-être, mais pour moi, c'est une chambre d'hötel 4 étoiles avec le froid! Car je peux me déshabiller sans qu'on me voit, enlever les chaussures, m'allonger à l'abri du vent, à l'abri des regards, et dormir tranquille. je ne crains plus qu'on me vole dans une tente fermée."
    La réaction de l'archevêque de Paris a été choquante, car la Maison de Dieu doit être ouverte aux pauvres, c'est un refuge, sinon cette religion n'a plus de sens christique. Je n'accable pas l'Eglise, mais en la persone de Mgr XXIII, elle a manqué d'humanité et de charité envers ces SDF à qui on venait de prendre leur petite tente rouge "Don Quichoote" et qui attendaient la nuit glaciale dans l'angoisse. Ils savent qu'ils peuvent mourir de froid. D'autres SDF ont parlé, tous disaient que ces tentes préservaient l'intimité, protégeaient de la bise glaciale, constituaient un abri qui valait mieux que rien.
    Les bouches de métro sont fermées également,ce qui n'étaient pas le vcas les hivers précédents. Mais deux mairies ont ouvert leurs portes, servent des soupes chaudes, offrent des lits. C'est mieux que rien,
    même si c'est une démarche "électorale". Il y a de plus en plus de pauvres, en grande majorité Français ou Européens -parmi bcp de femmes et de persones de 50-60 ans, très vulnérables.
    Ils n'auraient pas plus sali Notre-Dame ou un église que les immigrés africains, musulmans qui n'ont pas respecté les lieux de culte, dans leur ignorance. Et les prêtres les encourageaient. Ces gens occupaient les églises (dont St Eustache) alors qu'ils avaient un logement ailleurs,mais bcp d'enfants... (polygamie, plusieurs épouses). Ils n'avaient pas froid! Les artistes les soutenaient. Leur situation n'était pas du tout comparable à celle des SDF français ou européens de l'est. Mais, ceux-là, on leur claque la porte au nez! Ils ont peur de la police qui les traque sur ordres du GVT! Alors ils se cachent, s'ls n'ont pas de papiers, et meurent de faim et de froid. Dans l'indifférence générale, puisque les médiats ne parlent pas de ces errants qui n'ont pas droit à un domicile, - certains travaillent - Et Augustin legrand sait ce qu'il dit et ce qu'il dénonce, comme l'avait fait jadis l'abbé Pierre.

    Cordialement

  • A l'instant, j'apprends qu'une dizaine de Don Quichotte viennent d'investir la cathédrale de Strasbourg.

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