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La vulgarité lui colle à la peau!

Les photos de Nicolas Sarközy et de Carla Bruni à Louxor (Haute-Egypte) ont fait, mercredi 26 décembre, le tour du monde. Aux Etats-Unis, elles ont été reprises par les journaux accompagnées d'une courte synthèse dans la page people. C'est surtout en Europe que les commentateurs politiques s'y sont intéressés, s'interrogeant, souvent de façon peu amène, sur le nouveau style de la présidence française.

 

Ainsi, en Italie, le quotidien La Repubblica, sous la plume de Bernardo Valli, se demande, jeudi 27 décembre, si, "à la veille de son cinquantième anniversaire, la Ve République n'a pas changé de visage", si "son sixième président, actuellement en fonction, n'est pas en train d'en écrire l'épitaphe". L'éditorialiste décrit "sur le trône de De Gaulle, un président en manches de chemise, avec la chemise déboutonnée et les lunettes de soleil d'Alain Delon, qui reçoit ses ministres les pieds sur la table et tutoie (presque) tout le monde".

"CELA TOURNE VITE AU VULGAIRE"

L'autre grand quotidien, Il Corriere della Sera, consacre sur deux pages un reportage très illustré et plutôt ironique aux "deux fiancés". En Espagne, où M. Sarkozy est bien en cour et suscite depuis sa campagne présidentielle une curiosité bienveillante, même les journaux conservateurs El Mundo et ABC s'étendent sur le coût du séjour et le rôle de Vincent Bolloré, après le prêt de son yacht à Malte.

C'est en Allemagne que les commentaires sont les plus durs, confirmant la difficulté outre-Rhin à s'habituer à un président de la République française dont les comportements désarçonnent les Allemands, qui ont toujours eu le sentiment qu'il ne les portait pas dans son cœur. A l'unisson, la presse accuse le chef d'Etat de chercher une fois encore à se mettre en scène, souvent au préjudice de sa fonction. "Au lieu de se démener, comme le reste de la classe politique du pays, sur le pouvoir d'achat, les retraites ou les délocalisations, il s'en va le week-end à Disneyland", note le magazine de droite Focus dans son édition en ligne, qui décrit un président à la recherche de "trophées".

"Ehonté, irritant, narcissique", s'agaçait la Süddeutsche Zeitung dès le 21 décembre : "Ses prédécesseurs aussi aimaient le luxe. Chez Sarkozy, cependant, cela tourne vite au vulgaire." "Les Français ne peuvent que constater à quel point ce nouveau Napoléon est imprévisible", conclut le Berliner Zeitung du 24 décembre.

En Belgique, tous les titres, francophones et néerlandophones, plaçaient en "une", mercredi, les photos de Louxor. Une "virée people" selon Le Soir, pour lequel "Sarko termine 2007 sûr de lui, arrogant, espérant mettre un voile sur ses premiers vrais déboires".

Aux Pays-Bas, le quotidien de référence NRC-Handelsblad s'interrogeait, jeudi, sur "ce qui se déroule vraiment à l'Elysée, où l'on semble tourner un remake de Louis de Funès".

Peut-être par trop habituée aux controverses entourant les voyages privés de l'ancien premier ministre Tony Blair, la presse britannique, qui avait fait ses choux gras de l'officialisation de la nouvelle liaison présidentielle au parc Disneyland, s'est faite plus discrète. "Kozy et sa copine sur les rives du Nil", titrait le tabloïd The Sun. Dimanche, The Independent ironisait sur un "Sarkozy qui a réinventé la présidence de la France à l'époque du star-system". M. Sarkozy est "le candidat unique d'un studio de 'Loft Story' appelé Elysée, une star de soap opera", écrivait le journal.

(LE MONDE- Henri de Bresson (avec nos correspondants en Europe et à Washington)

Commentaires

  • Les journaux se paient son scalp et je n'ose imaginer avec quel mépris les dirigeants européens doivent considérer l'abbé sarkozy.

    Nouveau riche 1er ne s'en rend pas compte persuadé qu'un homme comme lui ne peut qu'être admiré et aimé.
    Quand je pense que cet imbécile est toujours en vie alors que benazir bhutto dont le courage est indénable a été assassinée par des lâches.
    Il est temps d'en finir avec le nain.

  • @marcel: oui, mais comment?

  • Gaelle,
    difficile de préciser sur ce site because modération des propos obligatoire mais la voie violente semble la seule option possible.

  • On veut nous faire croire que c’est Bolloré qui lui paye régulièrement ses vacances. A d’autres ! Seuls les gogos croiront cela. En réalité, l’Etat, c’est à dire le contribuable, le lui remboursera au centuple sur ordre de sarkozy ! Et ça, ce n’est pas la moindre des vulgarités : pas capable de payer lui-même ses escapades !

  • Relisons Sade, et sa critique du système en place.
    Que de ressemblances, c'est déroutant.

    Amicalement

  • Merci pour tous ces commentaires, qui rejoignent toatement ma propre pensée. Bolloré& prête son avion, matériellement, mais tout lui est remboursé au centuple! C'est bien la France qui paie, c'est ahurissant que les gens ne le comprennent pas... Comme dit abad, il est doublement vulgaire! Et elle, cette p... de grand luxe qu'il s'offre! Nous payons ses coucheries! Et les gens hébétés s'extasient devant "l'idylle"! Elle a 39 ans, ce n'est plus la première fraîcheur, certes, mais elle doit avoir son prix! je vais mettre une vidéoclip trouvé sur Youtube!

    (Mon hébergeur émet depuis la France. Ce qui n'est pas le cas pour tous les blogs, pour les plus hardis. Mais je n'ai pas de tuyau à ce sujet).

    Amicalement!

  • Cher Christian, j'ai lu une fois toute l'oeuvre de Sade et je le ferai pas deux fois! C'est horrifique, même si la critique sociale (lui-même faisant partie de cette société condamnée...) est extrêmement lucide! - C'est l'être que je hais le plus au monde. Un malade, un pervers, un fou, avec sa femme, complice de ses crimes. Le Roi avait parfaitement eu raison l'embastiller! D'où se haine!

    Amitiés!

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