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La pente savonnée ?

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Le nouveau fiancé n'a pas lieu en effet d'être satisfait... 
Les rentrées sont toujours difficiles », dit-on à l'Elysée. Confirmation pour Nicolas SarkÖzy avec le premier sondage où moins de 50 % des Français lui accordent leur confiance. Mardi, en conférence de presse, il redonnera le sens de son action.

Les mécontents ne sont pas encore majoritaires, mais les satisfaits ne le sont déjà plus. C'est la première fois que cela se produit depuis l'élection présidentielle du 6mai :Nicolas SarkÖzy vient de passer sous la barre des 50%. Les Français, interrogés par CSA pour « le Parisien », « Aujourd'hui en France » et i>télé, ne sont plus que 48 % à accorder leur confiance au président de la République, contre 55 % en décembre.

Et 45 % à ne pas lui faire confiance (contre 38 % il y a un mois) avec 7 % de sondés qui ne se prononcent toujours pas. Pour Sarkozy, c'est une alerte qui sera, on l'imagine, commentée et analysée.

Mardi, devant la presse, le président doit justement aborder, deux heures durant, tous les sujets de préoccupation du moment : le pouvoir d'achat, l'emploi, les négociations sociales, l'hypothèse d'un remaniementministériel et la fameuse « notation » des membres du gouvernement, les élections municipales et cantonales des 9 et 16 mars. Mais aussi des sujets plus mineurs : le chef de l'Etat, qui a refusé de le faire la semaine dernière en Egypte, a promis qu'il évoquerait ses voyages avec Carla Bruni, avec laquelle il était hier à Pétra, en Jordanie.

Que s'est-il donc passé depuis un mois, qui puisse expliquer cette chute ? La visite controversée du colonel Kadhafi à Paris ? Les inquiétudes sur le pouvoir d'achat ? La surmédiatisation de la vie privée du président de la République ? Un peu de tout cela, sans doute. D'autant, se consolait-on hier soir dans l'entourage de Nicolas Sarközy, que « les rentrées sont toujours difficiles ».

La conférence de presse de mardi tombe donc à pic pour le président : il pourra repréciser sa feuille de route -y compris la « politique de civilisation » promise lors des voeux le 31 décembre.

(Source Le Parisien 06.01.08)

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