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Biographie d'Edgar Morin (une "politique de civilisation")

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Edgar Morin, de son vrai nom Edgar Nahoum (נחום), né à Paris le 8 juillet 1921, est un sociologue et philosophe français.
D'origine juive séfarade, descendant d'un père commerçant juif de Salonique mais se déclarant laïc (il se décrit lui-même comme d'identité néo-marrane), et fils unique, sa mère décède alors qu'il a 10 ans. Il obtient une licence en Histoire et Géographie et une licence en droit (1942), il entre alors dans la Résistance de 1942 à 1944 : lieutenant des Forces françaises combattantes. Il y joue un rôle actif et il rencontre notamment François Mitterrand. Il adopte alors le pseudonyme de Morin, qu’il garde par la suite. Attaché à l'État-major de la 1re Armée française en Allemagne (1945), puis Chef du bureau "Propagande" au Gouvernement militaire français (1946). À la Libération, il écrit L’an zéro de l’Allemagne où il décrit la situation du peuple allemand de cette époque. Ce livre a été apprécié en particulier par Maurice Thorez qui l'invite à écrire dans la revue Lettres Françaises. À partir de 1949, il s’éloigne du parti communiste dont il est exclu peu après, en tant que résistant anti-stalinien. En 1955, il anime un comité contre la guerre d'Algérie. Il défend, en particulier, Messali Hadj.

Sur les conseils de Georges Friedmann qu'il a rencontré pendant l'Occupation et avec l'appui de Maurice Merleau-Ponty, de Vladimir Jankélévitch et de Pierre Georges, il entre au CNRS (1950), il y conduit en 1965 notamment une étude pluridisciplinaire sur une commune en Bretagne, publiée sous le nom de La Métamorphose de Plozevet (1967). Il y séjourne près d'un an. Ce fut un des premiers essais d’ethnologie dans la société française contemporaine.

Il s’intéresse très vite aux pratiques culturelles qui sont encore émergentes et mal considérées par les intellectuels : L'Esprit du temps (1960), La Rumeur d'Orléans (1969). Il co-fonde la revue Arguments en 1956. Il fonde (co-directeur de 1973 à 1989) et dirige le CECMAS Centre d’Études des Communications de Masse, qui publie des recherches sur la télévision, la chanson dans la revue Communications qu’il dirige et qui paraît encore aujourd’hui.

Durant les années 60, il part près de deux ans en Amérique latine où il enseigne à la Faculté latino-américaine des sciences sociales. En 1969, il est invité à l'Institut Salk de San Diego. Il y rencontre Jacques Monod, l'auteur du Hasard et de la Nécessité et y conçoit les fondements de la pensée complexe et de ce qui deviendra sa Méthode.

Aujourd'hui directeur de recherche émérite au CNRS, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde. Son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine.

(Source WIKIPEDIA)

Commentaires

  • Pitié, Gaëlle, pourquoi nous infliger ce pensum biographique de cet imposteur? Ses théories fumeuses de « la pensée complexe » et de la « méthode » ne sont que logomachies charlatanesques. A ranger au rayon des oubliettes.

  • Cher abad, Henri Guaino, conseiller et "plume" de notre président, lui emprunte bcp d'idées, dont dernièrement celle de la "politique de civilisation". Il faut donc que les lecteurs du blog sachent qui inspire (malgré lui sans doute!) les discours de Sarközy, écrits par H.Gaino, qui fait des "emprunts" au sociologue et philosophe Edgar Morin. Tout le monde ne connaît pas son parcours, et moi, la première, je ne savais presque rien à son sujet! Je ne connaissais que "La rumeur d'Orléans", lu il y a longtemps. Pour le reste je suis bien d'accord avec vous.

    Amitiés!

  • On peut ne pas apprécier Edgar Morin pour des raisons que je respecte. Toutefois, il a osé s'exposer en écrivant et donc en s'engageant sur ce qu'il pense et croit. Un seul homme peut-il convaincre l'humanité entière, cette tâche me semble impossible, vu la complexité de notre société.
    Très certainement, Morin souffre-t-il d'un syndrome du Moi, ce qui est possible. Toutefois, plusieurs de ces écrits sont des découvertes pour ceux, qui comme moi, découvrent et apprennent à savourer des écrits sociologiques qui interpellent.
    Je ne le condamnerai pas pour une seule écriture qui pose, somme toute, de vraies questions.
    Je me permettrai de souhaiter que le nain de l'Elysée ait autant de respect et ne cite pas à tort et à travers une personne qui réfléchit, somme toute.

  • Cher christian, Edgar Morin est couvert d'honneurs! Il n'est pas "subversif" et ne bouleversera jamais l'ordre établi: où prend-il des risques?

  • A Christian : ce n’est parce qu’on s’expose en écrivant, qu’on n’écrit pas des impostures. Il n’est certes pas le premier à l’avoir fait, et ne sera certainement pas le dernier, mais ce n’est pas une excuse.

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