George W. Bush devait s'adresser directement aux Iraniens dimanche dans ce que la Maison Blanche présente comme le grand discours d'une tournée au Proche-Orient placée sous le signe de la "menace" posée par le régime islamique selon le président américain.
Samedi encore, M. Bush a dénoncé les agissements des Iraniens en Irak comme une entrave à la stabilisation d'un pays où pourtant "l'espoir renaît".
Dimanche, à la fin d'un discours sur les libertés à Abou Dhabi, M. Bush se tournera vers différents peuples de la région et "parlera à nouveau aux Iraniens eux-mêmes et leur dira qu'il existe pour eux un avenir meilleur", a dit la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino.
Dans cette allocution prévue à 15H30 locales (11H30 GMT) dans des Emirats arabes unis, faisant physiquement face à l'Iran de l'autre côté du Golfe, M. Bush devrait aussi affirmer l'engagement des Etats-Unis à assurer la sécurité dans ces eaux stratégiques bordées de producteurs pétroliers, a dit Mme Perino.
Il aura auparavant pris le petit déjeuner avec les soldats de la Vème flotte américaine à Bahreïn.
M. Bush devrait aussi parler du Liban et, plus largement de démocratie, de lutte contre l'extrémisme et des efforts de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Pousser à un accord de paix et rallier les pays arabes à cette entreprise constituait l'une des grandes priorités de la tournée de M. Bush, commencée mercredi en Israël et dans les Territoires palestiniens.
L'autre, c'est d'affirmer sa détermination à contenir l'Iran chiite dont l'influence grandissante inquiète les alliés sunnites des Etats-Unis.
Plus encore que les menées iraniennes, les pays arabes du Golfe redoutent les conséquences d'une nouvelle guerre américaine dans la région.
M. Bush a réaffirmé lors de son voyage que "toutes les options étaient sur la table", mais qu'il entendait épuiser les recours diplomatiques.
Samedi, il s'en est pris à l'Iran lors d'une visite au camp Arifjan (Koweït), base américaine par laquelle transitent les soldats combattant en Irak .
"L'Iran doit cesser de soutenir les groupes spéciaux des milices qui attaquent les forces irakiennes et de la coalition, et qui enlèvent et tuent des responsables irakiens", a-t-il dit.
Le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, a noté que si certaines attaques perpétrées avec des armes "portant la signature" iranienne avaient baissé ces derniers mois, elles ont de nouveau été multipliées par deux ou trois ces derniers jours.
Le général Petraeus et l'ambassadeur à Bagdad, Ryan Crocker, ont rendu compte à M. Bush de la situation en Irak, au bord de la guerre civile il y a un an.
"Il reste beaucoup de travail à accomplir, mais le niveau de violence a été réduit de manière significative. L'espoir revient à Bagdad, et l'espoir revient dans les villes et les villages à travers le pays", a dit M. Bush à la presse.
"Il n'y a aucun doute dans mon esprit que nous allons réussir, il n'y a aucun doute dans mon esprit que quand l'histoire aura été écrite, la dernière page dira: les Etats-Unis d'Amérique ont remporté la victoire pour le bien du monde", a-t-il lancé ensuite à 1.500 soldats qui ont acclamé plusieurs fois leur président impopulaire.
Le même jour, le Parlement irakien a approuvé une loi sur la réhabilitation des anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein, une réforme saluée par M. Bush comme "un pas important vers la réconciliation".
Samedi encore, M. Bush a dénoncé les agissements des Iraniens en Irak comme une entrave à la stabilisation d'un pays où pourtant "l'espoir renaît".
Dimanche, à la fin d'un discours sur les libertés à Abou Dhabi, M. Bush se tournera vers différents peuples de la région et "parlera à nouveau aux Iraniens eux-mêmes et leur dira qu'il existe pour eux un avenir meilleur", a dit la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino.
Dans cette allocution prévue à 15H30 locales (11H30 GMT) dans des Emirats arabes unis, faisant physiquement face à l'Iran de l'autre côté du Golfe, M. Bush devrait aussi affirmer l'engagement des Etats-Unis à assurer la sécurité dans ces eaux stratégiques bordées de producteurs pétroliers, a dit Mme Perino.
Il aura auparavant pris le petit déjeuner avec les soldats de la Vème flotte américaine à Bahreïn.
M. Bush devrait aussi parler du Liban et, plus largement de démocratie, de lutte contre l'extrémisme et des efforts de paix entre Israéliens et Palestiniens.
Pousser à un accord de paix et rallier les pays arabes à cette entreprise constituait l'une des grandes priorités de la tournée de M. Bush, commencée mercredi en Israël et dans les Territoires palestiniens.
L'autre, c'est d'affirmer sa détermination à contenir l'Iran chiite dont l'influence grandissante inquiète les alliés sunnites des Etats-Unis.
Plus encore que les menées iraniennes, les pays arabes du Golfe redoutent les conséquences d'une nouvelle guerre américaine dans la région.
M. Bush a réaffirmé lors de son voyage que "toutes les options étaient sur la table", mais qu'il entendait épuiser les recours diplomatiques.
Samedi, il s'en est pris à l'Iran lors d'une visite au camp Arifjan (Koweït), base américaine par laquelle transitent les soldats combattant en Irak .
"L'Iran doit cesser de soutenir les groupes spéciaux des milices qui attaquent les forces irakiennes et de la coalition, et qui enlèvent et tuent des responsables irakiens", a-t-il dit.
Le général David Petraeus, commandant des forces américaines en Irak, a noté que si certaines attaques perpétrées avec des armes "portant la signature" iranienne avaient baissé ces derniers mois, elles ont de nouveau été multipliées par deux ou trois ces derniers jours.
Le général Petraeus et l'ambassadeur à Bagdad, Ryan Crocker, ont rendu compte à M. Bush de la situation en Irak, au bord de la guerre civile il y a un an.
"Il reste beaucoup de travail à accomplir, mais le niveau de violence a été réduit de manière significative. L'espoir revient à Bagdad, et l'espoir revient dans les villes et les villages à travers le pays", a dit M. Bush à la presse.
"Il n'y a aucun doute dans mon esprit que nous allons réussir, il n'y a aucun doute dans mon esprit que quand l'histoire aura été écrite, la dernière page dira: les Etats-Unis d'Amérique ont remporté la victoire pour le bien du monde", a-t-il lancé ensuite à 1.500 soldats qui ont acclamé plusieurs fois leur président impopulaire.
Le même jour, le Parlement irakien a approuvé une loi sur la réhabilitation des anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein, une réforme saluée par M. Bush comme "un pas important vers la réconciliation".
Commentaires
« les Etats-Unis d'Amérique ont remporté la victoire pour le bien du monde » : je crois qu’aucun chef d’état, aucun dictateur n’a jusqu’à présent osé proférer une telle énormité. Décidément rien ne l’arrête, il ose tout et son arrogance n’a d’égale que sa fourberie.
« Le même jour, le Parlement irakien a approuvé une loi sur la réhabilitation des anciens membres du parti Baas de Saddam Hussein, une réforme saluée par M. Bush comme "un pas important vers la réconciliation" » tiens, il va donc se réconcilier avec Saddam Hussein ! ah, mais c’est dommage, il l’a déjà exécuté ! Trop tard ! Ce sera pour la prochaine fois.