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Rachida Dati "n'était pas informée"...

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Nouveau rebondissement dans l'affaire de la fondation Hamon, du nom de ce musée qui n'a jamais vu le jour mais pour lequel des millions d'euros de subventions semblent s'être volatilisés. Me Guméry, l'avocat du mécène éponyme Jean Hamon, a demandé vendredi dernier au tribunal de grande instance de Versailles l'audition de plusieurs responsables du conseil général des Hauts-de-Seine ayant eu vent du dossier. Parmi eux, Rachida Dati, adjointe du directeur général des services au conseil général en 2004 et 2005. Le juge d'instruction en charge de l'affaire a désormais un mois pour donner suite ou non à cette demande.
 
Le musée d'art contemporain aurait du voir le jour sur l'Ile-Saint-Germain, à Issy-les-Moulineaux. 192 toiles données au conseil général par le riche promoteur et mécène Jean Hamon devaient y être exposées. Si la création de ce musée n'a finalement jamais eu lieu, quelque 7 millions d'euros de subventions ont, elles, bel et bien été versées par un syndicat mixte, créé fin 2000. La justice s'interroge notamment sur une somme de 750.000 euros versée à Jean Hamon. Mais d'autres sommes astronomiques sont parties en pure perte pour frais d'études et de chantier. La SEM 92 aurait ainsi reçu 3,8 millions d'euros, note le Journal du Dimanche dans sa dernière édition. 

  
"Nous n'avons pas été informés de cette demande d'acte", a réagi le  porte-parole de Mme Dati, Guillaume Didier, interrogé par l'AFP. Alors que Guillaume Didier affirme que "l'information judiciaire porte sur des faits antérieurs à l'arrivée de Mme Dati au Conseil général des  Hauts-de-Seine", Me Guméry est d'un tout autre avis. Se basant sur le réquisitoire rédigé par le parquet général, l'avocat affirme en effet que les faits examinés par la juge "ne s'achèvent pas en 2003, mais pourraient être étendus jusqu'en 2007".
  
Après quatre ans d'enquête, la juge versaillaise a clos son instruction en octobre. A ce jour, 12 personnes ont été mises en examen, parmi lesquelles André Santini et Charles Pasqua, à l'époque président et vice-président de la SEM 92, pour "détournement de fonds publics, prise illégale d'intérêts, faux et usage".

(LCI.fr 14.01.08)

 

Commentaires

  • Encore une affaire glauque, toujours les mêmes ripoux, mais qui se terminera comme toujours en …queue de poisson.

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