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Vous y croyez, vous ?

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Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, hélas!

Pour élaborer votre « plan sécurité » à vocation nationale, vous avez mené plusieurs rencontres de concertation en Seine-Saint-Denis. Qu'en ressort-il ?

Michèle Alliot-Marie. En Seine-Saint-Denis, les taux de criminalité et de délinquance sont élevés, mais en même temps on sent une vraie envie de progresser, une créativité et un potentiel énormes. Pour cela, il faut assurer la sécurité, qui ne relève pas uniquement de la police. C'est une chaîne à laquelle participent les élus locaux, la justice, l'Education nationale, les associations... Tous doivent travailler ensemble, mais chacun dans son rôle. A partir de l'exemple du 93, je compte trouver des solutions originales pour les départements qui connaissent les mêmes problèmes. La Seine-Saint-Denis doit être le laboratoire d'excellence de la police moderne. Une police qui bénéficie des moyens les plus novateurs mais qui connaît aussi parfaitement son environnement, ses habitants, ses commerçants...

C'est le retour de la police de proximité ou de l'îlotage...

Ce qui compte, ce n'est pas le nom, c'est le contenu. Je ne veux pas d'une fausse proximité ou d'une mission ambiguë, ni d'une police qui joue le rôle des associations. Je veux une police qui soit proche des gens. Les policiers doivent avant tout assurer leur mission : protéger les citoyens contre les délinquants et lutter contre les trafics. Mon plan prévoit des équipes localisées sur un secteur, formées à l'activité en milieu difficile, assurant une présence permanente, active, visible et dissuasive. Cette expérimentation menée dans des quartiers de Saint-Denis, La Courneuve et Clichy-Montfermeil pourra ensuite être étendue.

Cela suffira-t-il à rétablir la confiance entre la population et la police ?

Je veux créer un véritable pacte de confiance entre la police et la population, grâce à des mesures concrètes et ambitieuses. Cela exige un comportement exemplaire des policiers et impose aussi de mieux expliquer leur action. La police ne fait pas la loi, son rôle c'est de la faire respecter. Les métiers de la sécurité sont trop méconnus des jeunes de ces quartiers. Ils représentent pourtant un champ de promotion professionnelle et sociale. Je trouve anormal qu'il n'y ait pas davantage d'officiers et de commissaires de police issus des quartiers. Un partenariat avec l'Education nationale permettra de mieux faire connaître ces métiers. 



De nombreux policiers se plaignent d'être noyés sous des tâches éloignées de leur mission. Comment comptez-vous remédier à ce problème ?

Les policiers se sont engagés pour travailler à la sécurité des habitants sur le terrain, pas pour être bloqués à des tâches administratives dans les commissariats. En deux ans, 100 policiers en seront libérés pour rejoindre le terrain en Seine-Saint-Denis. Sur toute la France, ce sont au total 3 500 policiers qui retrouveront ainsi leur coeur de métier.

Que proposez-vous pour fidéliser les policiers dans les quartiers difficiles ?

De nombreux jeunes policiers affectés en Seine-Saint-Denis veulent partir dès que leur ancienneté le leur permet, pour rejoindre leur région d'origine. Je veux aller vers un concours régionalisé. Ainsi, les candidats postuleront pour la région parisienne, et auront vocation à y rester entre huit et dix ans. Ils auront naturellement des contreparties. Leur encadrement aussi sera renforcé par des policiers d'expérience.

Quelles seront ces contreparties ?

En travaillant dans des quartiers difficiles, les policiers acquièrent une qualification particulière qui doit être reconnue. Je pense par exemple à des promotions plus rapides. Nous mettrons aussi en place des mesures, en liaison avec les communes, pour faciliter leur vie quotidienne : logement, garde d'enfants... Avec ces mesures, la Seine-Saint-Denis disposera de policiers plus expérimentés, au comportement exemplaire, et d'une police vraiment proche des habitants.

Ce n'est pas la police qu'il faut changer!

Commentaires

  • Ils peuvent toujours essayer, ré-essayer, re-ré-essayer leurs plans machins, leurs plans trucs, leurs plans choses, à toutes les sauces qu’ont voudra, ce sera toujours un cautère sur une jambe de bois. Quand on se cache la vérité parce qu’on n’ose pas la dire, parce qu’elle contredit toute leur propagande, parce qu’elle leur fait peur, toute solution est illusoire et les mensonges ne servent qu’un temps, celui que les gogos mettent à avaler ces mensonges.
    Alors, en attendant rigolons un peu !

  • Bla bla,bla,négociation,discussion,large concertation.
    Quand on a affaire avec ce genre de crapules,on ne négocie pas mais on leur vole dans les plumes,seul langage que ces tarés primitifs comprennent.

    Diplomatie,reculade,compréhension de l'autre poussée à l'excès,tout cela pue la lâcheté démocratique à mille lieues.

    Il ne faudra pas compter sur Madame bobo pour résoudre ce problème.
    Tant que l'on ne fera pas preuve de dureté et de fermeté
    ils continueront à avancer(si on t'oppose la boue,avance mais si on t'oppose le fer recule)

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