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Les aliments de base de plus en plus chers

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Travaillez plus! 

Les aliments de première nécessité coûtent de plus en plus cher notamment en grande surface : c'est ce que dénonce l'association Familles rurales dans son observatoire des prix publié hier. Il compare l'évolution des prix d'un panel de 34 produits de consommation courante durant l'année 2007.

Le petit déjeuner et le surgelé sont chers. Les prix des produits du panier ont évolué de 1,36 % en moyenne : en janvier, le panier était à 124,33 €, il est passé à 130,87 € fin 2007. Une évolution plus modérée qu'en 2006, mais qui cache de fortes disparités. « On note des hausses sur les produits premier prix », insiste Jean-Yves Martin, président de l'association. Dans cette catégorie, le petit déjeuner a augmenté de 3,83 %, le surgelé de 2,35 % et les aliments pour animaux de 1,56 %. Côté grandes marques, ce sont les jus de fruit qui ont le plus augmenté, chez les marques de distributeurs ce sont les eaux et les aliments pour animaux. Les desserts et les produits d'hygiène sont ceux qui ont baissé le plus.

Les aliments de base aussi. L'association a relevé un prix de la baguette en hausse de 12 centimes d'euro au kilo en boulangerie et de 5 centimes d'euro en grande surface. « Le poids de la baguette varie selon le lieu de vente, cela rend la comparaison difficile », note son leader. Les pâtes « premier prix » affichent une hausse moyenne de 13,84 %, celles des grandes marques de 3,72 % et celles des marques de distributeurs une baisse de 0,47 %. Dans le hard discount, les hausses vont de 6 à 27 %. Ce sont aussi les produits laitiers premiers prix qui augmentent le plus : 6,40 % en hyper, 2 % dans les supermarchés et 4 % dans le hard discount. Dans le petit commerce, le prix baisse.

Les hypers les plus coûteux. Dans les hypers, le panel premier prix connaît la hausse la plus importante - 5,47 % - alors que celui des produits de grandes marques se stabilise. Dans les supermarchés, le panier « marques de distributeurs » augmente le plus, suivi de celui des produits premier prix. « L'augmentation continue du prix des produits premier prix surtout en hypers remet en cause leur qualité de bonne affaire », insiste l'association. « Cette hausse affecte les familles les plus modestes. » Le prix moyen du panel « grandes marques » croît de 1,74 %, celui des marques de distributeurs de 1,37, celui du hard discount de 1,47 %.

(Le Parisien - 16.01.08)

 

 

 

Commentaires

  • Et ce n'est qu'un début...

  • @tutti quanti: oui, ce n'est qu'un début, je le sens... Nous allons droit à la paupérisation, et surtout vers une très pauvre nourriture, coupée des plus humbles traditions culinaires : une simple omelette aux fines herbes, ou au jambon, sera un plat de luxe!
    Il faut les "casser", ces Français qui ne pensent qu'à manger! - Avec quelques pommes de terre, un peu de beurre, de fromage, une Française sait préparer un plat royal!
    Oh oui! nous allons "le"payer", au deux sens du terme!
    Tu as bien compris le sens réel de ma note, que j'avais d'abord hésité à mettre.

  • Bien sûr que ça n’est qu’un début.
    De toutes façons, contrairement à ce que l’on veut nous faire avaler, les grandes surfaces n’ont jamais été faites pour lutter contre la vie chère. Lorsqu’elles ouvrent, soutenues par les banques, elles vendent à bas prix pour attirer la clientèle et finissent par ruiner les petits commerces du voisinage, sans compter les avantages que les communes leur accordent : accès faciles, parkings gratuits et illimités, etc. Lorsqu’elles n’ont plus de concurrence, elles peuvent tranquillement augmenter leurs prix. Et lorsque l’on entend Monsieur GrandeSurface claironner dans les médiats qu’il a créé une cinquantaine d’emplois, il n’y a personnes pour lui faire remarquer qu’il en fait disparaître plusieurs centaines.

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