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Les propos exacts qu'il a tenus en terre d'Islam

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A Riyad

Le président de la République a évoqué les fondements de sa «politique de civilisation» dans un discours prononcé devant le Conseil consultatif saoudien.

» DOCUMENT - L'intégralité du discours du chef de l'État

Un mois après son discours du Vatican qui avait fait couler beaucoup d'encre, Nicolas Sarközy est revenu hier, dans un tout autre cadre, sur le rôle «civilisateur» qu'il assigne aux grandes religions. Des propos qui, ne manqueront pas de critiquer certains, l'ont amené à frôler, voire à mordre, la ligne jaune que le chef d'un État laïque est tenu de respecter.

Devant le Conseil consultatif (Majlis ach-Choura) du royaume wahhabite, l'Assemblée saoudienne composée de 150 membres, tous nommés par le souverain, le président de la République a rappelé que «les grandes religions divines se rassemblent autour d'un certain nombre de principes communs et partagent les grandes valeurs de tolérance». Un socle sur lequel, pour Nicolas Sarközy, «nous devons fonder la politique de civilisation dont le monde, aujourd'hui, a tant besoin».

Dans l'enceinte officielle d'un pays dont le roi est le «gardien des lieux saints», connu aussi pour sa pratique la plus rigoureuse de l'islam, le président de la République a fait résonner des mots d'un œcuménisme pour le moins inhabituel. «J'ai le devoir de faire en sorte que chacun, qu'il soit juif, catholique, protestant, athée, franc-maçon ou rationaliste, se sente heureux de vivre en France», a-t-il déclaré. Mais, a enchaîné Nicolas Sarközy, «j'ai aussi le devoir de préserver l'héritage d'une longue histoire, d'une culture et, j'ose le mot, d'une civilisation». «C'est peut-être dans le religieux que ce qu'il y a d'universel dans les civilisations est le plus fort», a dit encore le chef de l'État.

«Message dénaturé»

 

Son discours a pris l'intonation d'un sermon quand Nicolas Sarközy a loué «Dieu qui n'asservit pas l'homme, mais qui le libère. Dieu qui est le rempart contre l'orgueil démesuré et la folie des hommes». Ce message, a souligné le président de la République a «souvent été dénaturé». Pourtant, a-t-il dit, «ce n'est pas le sentiment religieux qui est dangereux, c'est son utilisation à des fins régressives au service d'une nouvelle barbarie». Et d'ajouter, «le sentiment religieux n'est pas plus condamnable à cause du fanatisme que le sentiment national ne l'est à cause du nationalisme».

Au pays qui fut l'un des creusets d'al-Qaida, Nicolas Sarkozy a martelé que «l'intégrisme, c'est la négation de l'islam». «La France et l'Arabie saoudite veulent tout faire pour que soit évité le choc des civilisations», a-t-il assuré.

Pour conjurer ce risque, les deux partenaires devraient s'engager, sur la base des valeurs communes aux grandes religions, vers une «politique de civilisation, une politique qui se donne pour but de civiliser la globalisation». Cela implique, a insisté Nicolas Sarközy, de promouvoir une politique de diversité, de solidarité et de partage.

«Une politique de civilisation, c'est d'abord une politique de justice. Car le sentiment de l'injustice nourrit la haine», a déclaré le chef de l'État, en illustrant ses propos par le conflit israélo-palestinien, le Liban, le Darfour et la nécessité d'un «partage plus équitable des rentes» au niveau mondial. «C'est au nom de la justice que la France soutient que l'accès au nucléaire civil doit être un droit pour tous les peuples», a dit encore Nicolas Sarközy avant de s'envoler pour le Qatar et Abu Dhabi, où un accord sur la coopération nucléaire doit être signé, du type de ceux passés avec l'Algérie et la Libye.

(Le Figaro - 15.01.08)

     

Commentaires

  • Ces propos sont proprement hilarants !
    Au milieu de ce charabia, sorte de bouillie pour les chats, on découvre quelques perles plutôt surprenantes :
    « les grandes religions divines » j’aimerais qu’il nous explique ce qu’est une religion non divine ;
    « juif, catholique, protestant, athée, franc-maçon ou rationaliste » on est heureux d’apprendre que l’athéisme, la franc-maçonnerie et le rationalisme sont des religions. Certains me feront remarquer que pour la franc-maçonnerie, ce n’est pas un scoop ! Par contre les bouddhistes, hindouistes et autres taoïstes peuvent aller se rhabiller.
    «l'intégrisme, c'est la négation de l'islam» : par conséquent l’Islam est la négation de l’intégrisme (pour les nuls en logiques, rappelons que deux négations valent une affirmation : négation de la négation de l’Islam=Islam). On croit comprendre que Sarkozy nie l’intégrisme, ce serait donc un islamiste.
    « civiliser la globalisation » ou globaliser la civilisation ? Ce serait plus simple, à mon avis.
    « partage plus équitable des rentes » : alors là 100% d’accord !Vite partageons toutes les rentes !
    « l'accès au nucléaire civil doit être un droit pour tous les peuples » : le droit d’être atomisé en premier, comme Saddam Hussein ?

    et le meilleur pour la fin : « le sentiment national ne l'est à cause du nationalisme». J’ajouterais : le bonheur à cause du joyeux pessimisme ! N’est-ce pas, chère Gaëlle ?

  • D'accord avec vous Abad:
    L'intégrisme,c'est le véritable islam:que cet abruti lise donc des sourates/versets du coran(texte imprécateur , profondément bête et ennuyeux) avant de parler de cette religion infecte.

    Qu'il cesse aussi de manier des mots dont il ne comprend rien.

  • Cher marcel, j'ai lu le Coran. Le Coran est intégriste ou il n'est pas! Sarközy veut-il dire "terroriste"? Visiblement, il ne sait pas de quoi il parle... Ce qu'il raconte est creux, mais peut être dangereux.
    D'ailleurs comment une religion pourrait-elle être "tolérante" puisqu'elle prétend détenir la Vérité? - ou alors ce n'est pas une religion mais une philosophie. Il est réellement inculte.

  • Gaelle:
    j'ai enduré plusieurs sourates dont chacune à un nom:
    cela demande un courage peu commun .
    Ce livre est un appel au meurtre et à la guerre,un point c'est tout et la seule miséricorde qui y figure est celle d'Allah pour ses fidèles et non pour les mécréants.

  • Il me plait de me dire mécréant, voire marginal. Refuser le ou les dictats de ceux qui pensent et réfléchissent à ma place m'est insupportable.
    Mais quand le nain, dans l'habit de Président d'une République qui a su montrer au travers de son Histoire l'intelligence et le courage de celles et ceux qui l'ont faite, n'est capable que de développer autant de bêtises, je prends peur sur la direction des affaires du monde.
    Ce nain est dangereux pour la Paix. Inculte de surcroit, je le pense sincèrement. Je sais de quoi je parle, je le suis moi-même !

  • Cher marcel, je suis absolument de ton avis: ce livre est un appel au meurtre ou ala soumission des mécréants. Persone ne le lit, et c'est un tort. Livre découpé en sourates, triste et violent. Il y a eu un monde arabe avant l'islam, joyeux et créatif (les miniatures persanes, les contes érotiques, ou malicieux): là, rien, une chape de plomb... Pour les femmes, c'est le livre du malheur. J'avais vu enfant un film "Goha le Simple", qui m'avait paru effrayant: une jeune fille, promise à un vieux mari, aimait le jeune Goha... On découvrait leur amour (très chaste!) et on mettait la jeune fille à mort. (je crois que l'intrigue se déroulait en Tunisie?). C'est une religion faite uniquement pour les hommes, sexiste donc, et facile à observer, sans se casser la tête. Tuer un infidèle te mène droit au paradis, avec des houris...
    C'est la religion de l'intolérance, de l'intégrisme: il suffit de lire les sourates. Le nain n'a rien compris...

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