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Drogue dans les cités: il est déjà trop tard!

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Michèle Alliot-Marie déclare la guerre aux trafiquants et à l'économie souterraine dans les quartiers. Elle convoque demain les patrons des GIR pour les remobiliser. La demande de drogue n'a jamais été aussi forte, et il est très facile d'en trouver.

C'est une "déclaration de guerre". La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie souhaite faire de l'année 2008 celle de la lutte contre le trafic de drogue en France. Elle convoque d'ailleurs demainles 30 patrons des groupements d'intervention régionaux (GIR) au ministère pour une journée de remobilisation.

Ces groupes réunissant policiers, gendarmes, douaniers et agents du fisc avait été créé en 2002 par l'ancien locataire de la Place Beauvau Nicolas Sarközy pour lutter contre l'économie souterraine liée notamment au trafic de drogue.

Six ans plus tard, c'est pire!

MAM a aussi officialisé son projet de centre opérationnel pour la Méditerranée qu'elle souhaite installer à Toulon (Var) pour lutter contre les importations de stupéfiants par voie maritime. Dans le même temps, la préfecture de police de Paris a lancé un plan antidrogue dans la capitale et plus d'une tonne de résine de cannabis a été saisie dans un garage du XVIIIe arrondissement au début du mois de janvier.

Cette mobilisation générale intervient alors qu'un rapport de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) qui vient d'être publié livredes chiffres sans appel : il y a en France plus d'un million d'usagers « réguliers » de cannabis et plus d'un million de Français avouent aussi avoir déjà « expérimenté » la cocaïne. Pire, les adolescents français seraient les plus gros consommateurs de hasch en Europe.

« Pour gagner le combat, il faut s'attaquer à tout le monde : du petit dealer de quartier à l'organisation criminelle », avance Jean-Michel Colombani, le patron de l'Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS).

Mais, si la matière première vient toujours des mêmes pays, le Maroc pour le cannabis, la Colombie, le Pérou et la Bolivie pour la cocaïne, elle se disperse dans des centaines de réseaux dès son arrivée en France. Se procurer du haschich est d'une facilité déconcertante et la cocaïne s'est aussi considérablement « démocratisée » depuis quelques années. « Les prix de la coke ont baissé et surtout on note un phénomène inquiétant : de plus en plus d'usagers de cannabis passe rapidement vers la cocaïne et les drogues de synthèse comme l'ecstasy », note Jean-Michel Colombani.

Dans un mois, l'effet d'annonce passé, on n'entendra plus parler du "plan antidrogue" de MAM...

Car la politique du Gouvernement est  celle des "coups d'épée dans l'eau"!

Quant au "Plan-banlieue" de Fadela Amara, on se permettra de rire de cette nouvelle imposture quand on sait combien rapporte par jour le commerce de la drogue au plus petit dealer de cité: 150 euros! Soit 4 500 euros par mois, sans formation ni risques de chômage! Et toute la famille en profite dans l'impunité... (voir vidéo 2)

Grâce à la drogue, on vit bien, très bien même, dans les cités!

Commentaires

  • MAM, notre grande cheftaine de guerre, déclare la guerre aux voyous des banlieues. Ca va leur faire très peur. Ils ont dû tous s’esclaffer de rire !

  • la demande de drogue n'a jamais été aussi forte...non mais c'est quoi cette connerie??!!!Il faut repeller que tout les sorciers de toute les cultures, prehistorique, Incas, Gaullois, Bushmen...ont toujours utilisé des substances plus ou moins etrange afin de se faire planer...Certes ont est pas des chamans ou autre autorité religieuse, mais n'empeche que je soit pas sure quon consomme plus au'avant...

  • Hé, la Gaulloise (sic), je crois que vous fumez trop !

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