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La crise mondiale déferle sur une France affaiblie

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Plan de relance aux Etats-Unis, Bourses en recul, inflation : les signaux inquiétants se multiplient. Le gouvernement se montre optimiste, mais reconnaît que la croissance faiblira en 2008. Epargne, immobilier, emploi...

Récession? Cette menace-là, personne ne l'avait anticipée. Pas même le gratin de l'économie mondiale qui se réunit à Davos (Suisse) à partir de mercredi. Ce mot qui rappelle de bien mauvais souvenirs, notamment le krach de 1929, Nicolas Sarközy n'a pourtant pas hésité à le prononcer vendredi. Pour jurer du contraire. « On n'est pas dans une récession », affirme le locataire de l'Elysée. Pourtant, aux Etats-Unis d'où est partie cet été la crise des subprimes, ces crédits immobiliers à hauts risques, on s'y prépare. En annonçant vendredi un plan de 140 milliards de dollars pour redonner du souffle à la première économie mondiale, George W. Bush, le président américain, a pris acte du danger.

De passage à Paris où il doit rencontrer aujourd'hui Nicolas Sarkozy, le directeur général du FMI, Dominique Strauss-Kahn, ne cache pas, lui aussi, sa préoccupation. « Nous sommes assez inquiets de la situation actuelle. Il y a un risque sérieux », confie-t-il à notre journal. Au mois de décembre, l'ex-ministre socialiste des Finances, qui ne perd pas de vue l'échéance présidentielle de 2012, avait déjà longuement briefé ses amis. Son analyse : la crise financière mondiale liée à l'émergence des capitaux des pays du Sud ne sera pas facile à surmonter.

Ceux qui ont des actions en Bourse en subissent déjà les effets. Depuis le début janvier, le CAC 40 a le mal de mer. La semaine dernière, l'indice des valeurs vedettes de la Bourse de Paris a plongé de 5,20 %. Il pourrait vite passer sous la barre symbolique des 5 000 points. Pas de chance pour Nicolas Sarközy, son plan Tepa (Travail, emploi, pouvoir d'achat), basé sur les heures supplémentaires, risque d'être sans effet si l'activité ralentit. Avec une croissance dont Christine Lagarde, la ministre de l'Economie, vient de reconnaître qu'elle sera plus faible que prévu cette année - aux alentours de 2 % - et une inflation qui repart à la hausse (+ 2,6 %, un record depuis 2004), les choses sont également mal engagées côté pouvoir d'achat et emploi. A sept semaines des élections municipales et cantonales, les conséquences politiques pourraient bien être douloureuses pour le gouvernement.

(Source Le Parisien 21.01.08)

Cette crise peut être politiquement salutaire pour la France

 

Commentaires

  • Reconnaissons que Bush est d’une efficacité redoutable.
    Le lendemain même où il assurait les Palestiniens de son soutien, des dizaines de Palestiniens étaient tués, le camp de Gaza complètement bouclé et privé de tout.
    Le lendemain même où il annonce injecter 140 milliards de dollars dans l’économie, les marchés de la planète entière s’effondrent.
    Bravo ! Même Sarkozy n’a rien pu faire pour lui ! Heureusement que Carla est là pour nous divertir, sinon qu’est-ce qu’on s’ennuierait !

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