Le radiologue Farid Alsaïd, suspendu pour dysfonctionnements graves dans ses cabinets du Nord et de l'Aisne, s'est vu interdire d'exercer la médecine pendant trois ans, dont deux ans avec sursis, mercredi par l'ordre régional des médecins de Picardie à Amiens.
Le médecin avait reconnu devant la chambre disciplinaire de première instance du cet ordre avoir utilisé "du personnel non qualifié" mais assuré n'avoir "jamais mis la vie des patients en danger".
"Je suis complètement déçu", a-t-il déclaré après la décision des ses pairs, en ajoutant qu'il allait faire appel.
Le radiologue, gérant belge de la société "Centre d'imagerie médicale" regroupant les cabinets en cause (à Wattignies, Anzin, Hautmont, Fourmies dans le Nord et Hirson dans l'Aisne), a été suspendu cinq mois par le préfet de l'Aisne après une enquête des Ddass (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales, ndlr) du Nord et de l'Aisne, en décembre 2007, qui avait constaté des dysfonctionnements.
Il avait été notamment relevé "une absence de protocole de désinfection" sur les sondes utilisées pour les échographies endovaginales de datation de grossesse, au cours desquelles du matériel réutilisable est introduit dans le vagin. L'aménagement de certains locaux était aussi non conforme à la réglementation.
(AFP 6 février 2008)
Commentaires
Ce pseudo-médecin est ignoble : il se défausse sur son personnel qu’il accuse d’être « non qualifié » : c’était à lui d’embaucher le personnel qualifié nécessaire. Mais lui même était-il qualifié ? Que valent ses diplômes et comment les vérifier, vu qu’il vient de Syrie en passant par la Belgique ? Ce drame est aussi une retombée de l’Europe de Bruxelles qui permet à n’importe qui, assez habile pour jouer des équivalences de diplômes, de se prétendre médecin.
Abad a tout dit.
Le bonheur d'une Europe passoire et de la mondialisation qui va forcément au moins-disant. Le nivèlement pas le bas par la pratique