Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

La SOCGEN devrait remercier Jérôme Kerviel!

Jérôme Kerviel avait fait gagner 1,4 milliard d'euros à la Société générale en 2007!

Le trader à qui la Société Générale impute une perte de 4,9 milliards d'euros, avait réalisé un gain de 1,4 milliards d'euros à la fin de 2007, selon un responsable de la banque.

Pendant les trois premières semaines de janvier 2008, il a accumulé pour 50 milliards d'euros de nouvelles positions.

Le trader avait parié sur la hausse des indices boursiers, mais avec la baisse des Bourses européennes, ces positions se sont retrouvées perdantes.

La liquidation de ces positions par la direction de la Société Générale s'est soldée par une perte de 6,3 milliards d'euros.

La perte de 4,9 milliards d'euros annoncée au moment de la révélation de la «fraude» correspond donc à la différence entre la perte liée au débouclage des positions de Jérôme Kerviel (6,3 milliards) et le gain qu'il avait réalisé à la fin 2007 (1,4 milliard).

La Société Générale va payer l'impôt sur les sociétés au titre de 2007 sur les 1,4 milliard d'euros gagnés fin 2007, a précisé ce responsable, sans en chiffrer le montant.

En revanche, la perte qui résulte de la vente des montants investis par Jérôme Kerviel sera déduite de l'impôt que la banque devra acquitter en 2008.

La banque a annoncé aujourd'hui que son résultat net 2007 devrait atteindre 947 millions d'euros.

La ministre française de l'Economie, Christine Lagarde avait indiqué que ses services allaient examiner le traitement fiscal de la perte attribuée aux opérations de Jérôme Kerviel, «pour vérifier si l'imputation des pertes doit être effectuée sur l'exercice 2007 ou sur la date à laquelle ont été constatées les pertes», soit en janvier 2008.

Si la perte avait été imputée sur 2007, Bercy aurait dû rembourser à la banque un trop-perçu de l'ordre d'un milliard d'euros.

Commentaires

  • C'est vrai que pour moi la haute finance c'est un monde étranger, mais j'ai du mal à saisir pourquoi il fallait se désaisir de positions au bout de quelques jours quand on sait que rien ne peut être rentable dans l'instant.
    A mon avis, les positions de la SG n'étaient pas claires du tout à l'égard de la crise américaine et elle avait besoin de liquidités qu'elle a obtenu en revendant tout ou partie de ses engagements et perdant ainsi 10% de sa mise.
    A ce propos le trou du aux surprimes a été réévalue d'un facteur 10 aux USA passant de 300 et quelques millions de dollars à je crois quelques 4 milliards de dollars.
    Ceci expliquerait cela.

  • Moi non plus je ne connais pas grand chose à la finance, mais je trouve la remarque de Paul-Emic très juste : la Société générale n’avait nullement besoin de vendre ainsi à perte, au plus mauvais moment, sauf si elle avait d’autre obligations auxquelles elles ne pouvaient se soustraire juste à ce moment là, mais que l’on nous cache soigneusement. Cela signifie que derrière le problème Kerviel, il y a un autre problème.

  • Chers abad et Paul-Emic: la SG "travaillait" en liaison avec des banques américaines: cela est sûr, a été dit. mais il y a aussi le fait que ces pertes énormes lui valent de payer beaucoup moins d'impôts: lire la fin de na note: cela a éveillé monattention. Je suis comme vous, quasiment ignorante de la finance, du jeu en Bourse, mais il me semble qu'il vaut mieux vendre à moindre perte que de tout. J'avais des actions qui baissaient (il y a dix ans - depuis j'ai tout liquidé, c'est trop risqué) et j'ai passé l'ordre de les vendre, et j'ai bien fait, car j'ai moins perdu ( et cela est venu en moins-value, c'est bon pour allèger les impôts) que si j'avais attendu plus longtemps, le temps qu'elles "remontent": elles ne sont jamais remontées, elles sont tombées très bas, en-dessous de leur valeur d'achat. - mais dans une boîte énorme comme la SG, et très opaque, il y a forcément des éléments que l'on ignore...

Les commentaires sont fermés.