La réunion était organisée lundi soir à Neuilly avec trois des colistiers de David Martinon, dont Jean Sarközy, fils du président, de la République. Ils avaient annoncé dimanche qu'ils lâchaient le porte-parole de l'Elysée et qu'ils lançaient leur propre "liste de rassemblement". Conséquence de ce désaveu, David Martinon a annoncé lundi matin qu'il renonçait à sa candidature, dont les conditions n'étaient selon lui "plus réunies". Un retrait salué par Yves Jégo, porte-parole de l'UMP. "C'est un geste très digne, à la hauteur de ce qu'il est, de l'intelligence qui est la sienne. L'avenir lui en sera reconnaissant", a-t-il déclaré. Ce qui veut dire quoi, en clair?
De son côté, la tête de liste PS à Neuilly-sur-Seine, Lucienne Button, a pourfendu dans un communiqué "la monarchie héréditaire" et "les systèmes féodaux" dans le fief de Nicolas Sarközy, en exprimant son "indignation" et sa "colère". "L'UMP offre à la France l'image d'une ville qui frise le ridicule, l'image de la ville d'un homme, l'image de la ville des petites magouilles entre amis", a-t-elle écrit. "Ceux qui pensaient en avoir fini avec la monarchie et les systèmes féodaux doivent se réveiller avec la gueule de bois".
En visite en Guyane, Nicolas Sarközy a dit qu'il n'avait "pas de commentaire pour l'instant" à faire sur cette affaire. Le président de la République s'était pourtant personnellement investi dans l'affaire en intronisant lui-même David Martinon à Neuilly. L'échec électoral qui semblait se profiler aurait donc d'autant plus rejailli sur le chef de l'Etat, qui ne pouvait accepter une telle défaite dans son propre fief. Selon Le Figaro de samedi, un sondage confidentiel prévoyait en effet la défaite du "poulain" du président Nicolas Sarközy.
(LCI.fr 11.02.08)
Commentaires
Chère Gaëlle, cette ‘affaire’ nous a permis de découvrir la suffisance et l’arrogance des deux principaux protagonistes : le pion et le fils du président. Curieusement, on n’a jamais entendu les ‘journalistes’ parler de népotisme, alors qu’ils ne s’en privent pas quand il s’agit de Marine. Pourtant il n’y a rien de comparable : Jean-Marie n’a rien à offrir à sa fille à part les coups redoublés des mondialistes. C’est ça, notre démocratie dont on rabat tant les oreilles !
Espérons que sa tarlouze hip hop et copain de cpf de fils se ramasse une gamelle à Neuilly.
Le nain aura semé (in)volontairement? une belle confusion dans l'UMP mais quel bonheur de contempler
cette zizanie et les multiples coups de poignards dans le dos.
Cher marcel, c'est trop drôle, en effet!