Des centaines de "jeunes" ont pris part, sans raisons apparentes, à des émeutes cette semaine au Danemark, expression, selon les autorités et des militants de gauche, de leur révolte contre la police et contre le racisme dont certains se disent victimes.
Le gouvernement a souligné qu'il appliquerait la tolérance zéro contre les fauteurs de trouble après les violences qui secouent le pays.
Des groupes de jeunes ont incendié des voitures, des bennes à ordures, jeté des pierres et cocktails molotov sur les policiers et les pompiers au cours de six nuits consécutives d'émeutes dans la capitale, qui se sont propagées à d'autres villes.
Plus de 55 personnes, âgées de 15 à 25 ans, ont été arrêtées, inculpées d'incendie volontaire et violences contre agents de la force publique. Alors que l'an passé, des émeutes avaient éclaté en réaction à la fermeture d'une maison de jeunes à Copenhague, les autorités peinent, cette fois, à expliquer l'explosion de violence.
"Nous ne savons pas exactement ce qu'il y a derrière ça", a déclaré à l'AFP Flemming Steen Munch, porte-parole de la police de Copenhague. Les émeutes ont éclaté dimanche dans les quartiers de Noerrebro et Vesterbro à Copenhague, à forte concentration d'immigrés mais elles ont gagné plusieurs localités dont Aarhus, la deuxième plus importante du Danemark.
Selon les médias danois, certains émeutiers étaient très jeunes: 10 à 12 ans. Des CPD !
Certains mettent en cause une nouvelle réglementation qui autorise la police à rechercher de manière aléatoire des armes et aurait abouti à un harcèlement des jeunes de Noerrebro. D'autres accusent la police de "racisme". M. Munch reconnaît que cela peut expliquer ces émeutes tout en avançant d'autres raisons.
"Ils n'aiment pas que nous soyons présents dans le quartier de Noerrebro et que nous recherchions des armes, ils n'apprécient guère que nous essayons d'enrayer le trafic de cannabis. Quelques uns ont invoqué le problème des caricatures de Mahomet", dit-il.
Le porte-parole faisait référence à la reparution d'une caricature controversée mercredi dans 17 journaux danois, qui a suscité une nouvelle vague de colère dans le monde musulman.Rasmus Lingnau Amossen, un jeune co-organisateur vendredi d'une manifestation pacifiste anti-raciste, a expliqué au quotidien Politiken que nombre de jeunes se sentaient "harcelés" par la police.
"J'ai parlé avec quelques uns d'entre eux et je leur ai demandé pourquoi ils faisaient cela. Et ils m'ont répondu que c'était à cause du harcèlement dont ils sont victimes lors des fouilles de police", a-t-il déclaré, supputant que la police se livrait au délit de faciès.
Les étrangers représentent environ 5% de la population danoise qui s'élève à 5,4 millions d'habitants et les étrangers originaires des pays arabo-musulmans 3,5%.
M. Amossen a estimé en revanche que les troubles n'ont rien à voir avec l'affaire des caricatures car ils ont démarré avant.
"Il n'y a pas de racisme au sein de la police à Copenhague ou au sein des forces de police danoises", affirme-t-il, notant que les émeutes touchent des villes où la population étrangère n'est pas significative. Le chef de la police de Copenhague Per Larsen a dit redouter que ces émeutes se propagent comme "un feu de paille".
(Le Parisien 16.02.08)
Commentaires
Mais Monsieur le chef de la police Larsen,c'est la guerre...éthnique,islamique,multiculturelle.
En france,le GVT leur donne des milliards pour être peinard le temps qu'ils sont ministres, ce systéme dure depuis plus de trente ans,rien ne changera!
"il n'y a pas de racisme...":quelle pleureuse que ce chef de la police:ces crapules n'ont pas le respect du pays d'accueil(danemark/france,...)qui les entretient,leur fournit des allocations pour vivre et ,un confort matériel qu'ils ne trouveraient jamais dans leur pays d'origine ou dans le bled pourri de leurs parents.
Non contents d'être d'un poids financier énorme pour les pays européens,de ne guère travailler,ces crapules se permettent de mettre à sac et de piller des quartiers voire d'y mettre le feu.
Dans tout pays "normal",ces crevures seraient impitoyablement traitées et l'expulsion massive serait d'application:j'ai bien dit dans un pays juste normal;donc non contaminé par le cancer de la démocrassouille