Le candidat de la gauche aux municipales de Colombes (92), Philippe Sarre (PS), a dénoncé mardi des propos tenus par Rama Yade, numéro 3 de la liste UMP.
Lors de cette réunion à Colombes samedi, Rama Yade raconte sa version de sa visite improvisée en septembre dernier à des squatteurs qui avaient monté un campement en plein air à Aubervilliers, expulsés après que le maire eut obtenu de la justice qu'ils soient délogés. Cette démarche lui avait valu un rappel à l'ordre du Premier ministre François Fillon.
«Je suis allée voir et j'ai découvert que le maire qui avait fait ça, c'était un maire communiste», explique la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme.
«Cette gauche qui dit défendre les modestes, les minorités et les immigrés, c'est cette gauche qui s'en prend à moi, qui ne suis que numéro 3 de la liste, je le rappelle, qui s'en prend à moi parce que je suis noire», ajoute Mme Yade.
Dénonçant des propos d'une «rare violence», Philippe Sarre «trouve désolant que l'UMP en soit rendue à ce niveau et qu'un membre du gouvernement de la République n'ait pas d'autres arguments à faire valoir en direction des Colombiens».
«Il m'a par ailleurs été rapporté par des personnes présentes à cette réunion que Mme Yade s'était plainte du fait que la gauche à Colombes mettait en cause la validité de ses diplômes parce qu'elle était noire et que la gauche n'aimait pas que les noirs réussissent», ajoute encore M. Sarre, dans un communiqué.
(Source Le Parisien 19.02.08)
Commentaires
Ministre,et toujours en train de se plaindre,avec ce genre de pleurnicheuse africaine,notre vénérable Nabot ne remontera plus dans les sondages,ce qui me fais rire quand je me rase.Dur.
La Rama…. tient à ses diplômes ! Mais, qu’est-ce que vous croyez ? Elle en a dans sa tête !
Elle aussi a acheté ses diplômes sur Internet ?
Fut un temps j'étais spammé en parmanence pour devenir Docteur de tout et n'importe quoi.
Effectivement, cher Paul-Emic, il est très facile d’acheter un diplôme sur internet, pour tout niveau et toutes les écoles. Ces faux ressemblent à s’y méprendre aux vrais. Brandir un parchemin n’a donc plus de valeur. C’est pourquoi de plus en plus d’employeurs demandent en outre le relevé des notes obtenues durant les études. C’est plus difficile à contre-faire, mais ça se fera ! On vit une drôle d’époque où le faux s’insinue partout et supplante le vrai : c’est à l’image de nos politiciens pourris.