Selon Gordon Brown, le premier ministre britannique, cet appel aurait été entendu à Pékin. Devant la Chambre des communes, il a dit s'être entretenu avec son homologue chinois, Wen Jiabao, qui se serait dit "prêt à entamer un dialogue avec le dalaï-lama".
Le dalaï-lama s'est adressé à la communauté internationale, exhortant les dirigeants du monde entier à "appeler les dirigeants chinois à la plus grande retenue face aux troubles actuels". Dans sa résidence de Dharamsala, dans le nord de l'Inde, le chef spirituel des Tibétains, avait auparavant reçu des représentants de groupes tibétains en exil, notamment de certains groupes de jeunes militants qui ont organisé ou cautionné des marches de protestation, en particulier en Inde. "Il leur a expliqué quels étaient ses sentiments et leur a dit qu'il fallait peut-être aujourd'hui se pencher sur le long terme. Quant à savoir s'il a été entendu...", a indiqué à Reuters un autre porte-parole, Chhime Chhoekyapa.
"APPROCHE DE LA 'VOIE MOYENNE'"
"Sa Sainteté reste engagée dans son approche de la 'voie moyenne', dans la poursuite du dialogue", préconisant une autonomie culturelle et non pas une indépendance totale vis-à-vis de Pékin, assurent ces porte-parole. Les dernières négociations directes entre Tibétains et Chinois remontent à juillet 2007 et s'étaient soldées par un échec.
Dans les provinces chinoises avoisinantes du Tibet, les forces de sécurité interdisent toujours aux étrangers de circuler, selon des témoignages recueillis par l'AFP. La délivrance des permis de séjour dans la région himalayenne a été suspendue et de nombreux journalistes expulsés. "Il n'y a rien à voir maintenant mais vous serez les bienvenus si vous revenez plus tard", s'est contenté de répondre un policier chinois au barrage de Yajiang.
Commentaires
L’affaire du Tibet met en pleine lumière la nullité des prétendus journalistes qui pérorent à la télé ou dans les « grands journaux » (sic !). Pas un n’est capable de donner de vraies informations recueillies par lui-même. Habituellement, ils sont très fiers de ramener des reportages lorsqu’il s’agit de narguer des petits potentats locaux qu’ils savent à la merci des mondialistes, et qu’eux-mêmes sont sous leur protection. Mais lorsqu’il s’agit d’un réel pouvoir, il n’y a plus personne. Alors qu’ils aient la pudeur de s’abstenir désormais de donner des leçons de « transparence », « d’information », de « démocratie », etc…tout leur bla-bla habituel… qui n’est que du bourrage de crâne : ils ne sont pas bons à rien, il sont mauvais en tout, comme dirait Pagnol.
Les communistes aiment toujours autant le sang et ne s'en privent pas.
Q'en pensent nos ténors communistes français?