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  • Entente "amicale": déjà une divergence?

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    Gordon Brown a affirmé que son pays ne boycotterait pas la cérémonie d'ouverture. Nicolas Sarközy, qui n'avait pas exclu cette possibilité mardi, indique désormais qu'il consultera ses partenaires européens avant d'agir...Pas un revirement, mais une "temporisation". Nicolas Sarközy a indiqué jeudi à Londres qu'il comptait consulter les autres pays de l'Union européenne avant un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques de Pékin, qu'il n'a pas exclu mardi.

    «Moi je serai président de l'Union au moment de la cérémonie d'ouverture, il faut donc que je consulte les autres sur leurs positions pour savoir si j'irai à la cérémonie d'ouverture ou pas», a-t-il expliqué lors d'une conférence de presse conjointe avec Gordon Brown. Avant de préciser : «J'espère bien qu'on va mettre à profit ces mois qui nous restent pour que la situation s'apaise et partant, en fonction de la situation au Tibet, je me réserverai le droit de dire si je vais ou non à la cérémonie d'ouverture et s'il y a lieu de prendre d'autres initiatives», a-t-il expliqué.

    Réunion franco-britannique trimestrielle

     

    La consultation par la France de ses partenaires européens pourrait se solder par la négative. De nombreux pays de l'Union ne comptent en effet pas boycotter la cérémonie. A commencer par la Grande-Bretagne. «Nous ne boycotterons pas les jeux Olympiques», a confirmé Gordon Brown. «La Grande-Bretagne participera à la cérémonie d'ouverture». Une divergence de vue assumée avec la France, donc, au lendemain du discours de Nicolas Sarkozy sur «l'Entente amicale» entre les deux pays.

  • Le dalaï-lama veut renouer le dialogue avec Pékin

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    En orange, zone revendiquée par le Tibet (Wikipédia)
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    Le dalaï-lama en exil à Dharamsala (Inde) le 18 mars 2008
     Alors que les autorités chinoises quadrillent toujours la capitale tibétaine, Lhassa, mercredi 19 mars, à la recherche de personnes ayant participé aux manifestations de la semaine dernière, le dalaï-lama a appelé à une reprise du dialogue avec Pékin. "Sa Sainteté est engagée à dialoguer avec les Chinois. Nous devons venir les uns devant les autres et nous parler", a déclaré Tenzin Taklha, proche collaborateur du chef spirituel tibétain. Il a estimé que les Chinois "ne résoudront jamais la question tibétaine en envoyant des troupes. La seule solution est de se retrouver face à face, d'entamer un dialogue et de trouver une solution".

    Selon Gordon Brown, le premier ministre britannique, cet appel aurait été entendu à Pékin. Devant la Chambre des communes, il a dit s'être entretenu avec son homologue chinois, Wen Jiabao, qui se serait dit "prêt à entamer un dialogue avec le dalaï-lama".

     

    epape, on e u ps le plèmes avec la violence"

     

    Le dalaï-lama s'est adressé à la communauté internationale, exhortant les dirigeants du monde entier à "appeler les dirigeants chinois à la plus grande retenue face aux troubles actuels". Dans sa résidence de Dharamsala, dans le nord de l'Inde, le chef spirituel des Tibétains, avait auparavant reçu des représentants de groupes tibétains en exil, notamment de certains groupes de jeunes militants qui ont organisé ou cautionné des marches de protestation, en particulier en Inde. "Il leur a expliqué quels étaient ses sentiments et leur a dit qu'il fallait peut-être aujourd'hui se pencher sur le long terme. Quant à savoir s'il a été entendu...", a indiqué à Reuters un autre porte-parole, Chhime Chhoekyapa.
     
    "APPROCHE DE LA 'VOIE MOYENNE'"

    "Sa Sainteté reste engagée dans son approche de la 'voie moyenne', dans la poursuite du dialogue", préconisant une autonomie culturelle et non pas une indépendance totale vis-à-vis de Pékin, assurent ces porte-parole. Les dernières négociations directes entre Tibétains et Chinois remontent à juillet 2007 et s'étaient soldées par un échec.

    Au Népal, où l'accès à l'Everest est toujours fermé, des manifestations de Tibétains aux abords des installations des Nations unies à Katmandou se sont poursuivies, mercredi. Selon l'Associated Press, la centaine de manifestants ont pu défiler sans être inquiétés, mais sans pouvoir accéder au siège de l'ONU ni pouvoir crier des slogans anti-chinois. Il s'agissait de la quatrième manifestation de ce type depuis dimanche.

     

    Dans les provinces chinoises avoisinantes du Tibet, les forces de sécurité interdisent toujours aux étrangers de circuler, selon des témoignages recueillis par l'AFP. La délivrance des permis de séjour dans la région himalayenne a été suspendue et de nombreux journalistes expulsés. "Il n'y a rien à voir maintenant mais vous serez les bienvenus si vous revenez plus tard", s'est contenté de répondre un policier chinois au barrage de Yajiang.