L'élève de 16 ans soupçonné d'avoir grièvement blessé un jeune homme de 18 ans, en lui portant un coup de couteau près du coeur, jeudi dans l'enceinte d'un lycée de Calais, a été mis en examen vendredi pour "tentative d'assassinat" et écroué. L'agresseur présumé, rapidement interpellé après avoir pris la fuite, a reconnu les faits. "Nous considérons qu'il y a des éléments de préméditation", justifiant sa mise en examen pour "tentative d'assassinat" et non de meurtre, a précisé le procureur adjoint de la République de Boulogne-sur-Mer, Philippe Muller.
Jeudi, vers 16 heures, le jeune homme de 18 ans, ancien élève du lycée professionnel Pierre-de-Coubertin, a été agressé après être entré avec son scooter dans l'enceinte de l'établissement où il venait chercher son amie. En l'apercevant, le lycéen, qui avait "un différend" avec lui, est allé dans sa direction, a sorti un "couteau à lame dépliable" et l'a poignardé, selon le procureur adjoint. "Il dit que lui-même a été surpris de son geste, il a plutôt voulu menacer, il a tendu le bras et puis le couteau est rentré dans la chair", a-t-il ajouté, en précisant que l'élève commençait "à se rendre compte de la gravité de son acte".
"Il évoque l'altercation qui a eu lieu il y a une huitaine de jours concernant un scooter comme élément de dispute, mais il ne donne pas plus d'éléments là-dessus. C'est à prendre avec beaucoup de précaution", a poursuivi le magistrat, en précisant que ni l'auteur ni la victime ne sont connus des services de police. Le proviseur du lycée, Jean-François Claisse, a lui déclaré que "tout le monde a été surpris" par l'identité (?) de l'agresseur présumé. "Son professeur principal, son chef d'atelier, me dit que c'est un gamin qui ne bougeait pas, qui était gentil. C'était totalement imprévisible", a-t-il souligné.
Les jours de la victime, hospitalisée à Dunkerque dans un état grave et opérée dans la soirée de jeudi, ne sont plus en danger. Vendredi matin, 200 à 300 lycéens se sont rassemblés devant l'établissement pour manifester leur désarroi face à la violence et leur soutien à la victime, avant de reprendre leurs cours vers 9h30.
Ce couteau à lame dépliable est d'un modèle nouveau: il suffit de tendre le bras et il rentre dans la chair!
Commentaires
j'ai fait mon service militaire. Donner un coup de couteau ça ne va pas de soi, ça s'apprend. Ce n'est absolument pas un geste spontané, c'est difficile et surtout dans la région du coeur où la lame peut "riper" sur les côtes..
je me souviens... Il y a longtemps, le petit Nicolas, 15ans, fils unique d'un médecin, assassiné d'un coup de couteau dans le coeur par un babouin du même âge, rejeton d'une portée de quatorze, un Mineur, disait déjà le médiat,( Mineurs, les Gueules Noires disait-on autrefois).Ce "mineur" là, fit ensuite l'objet d'un traitement médiatique compréhensif sur ARte. De Nicolas point de regret. L'assassin était filmé complaisament dans sa vie quotidienne, on le voyait, buté, sûr de lui, son arrogance ridiculement exprimée par son énorme lippe, dans son centre de détention pour mineurs Quatre étoiles, cellules ouvertes avec TV, salles de sport, assistantes sociales à tous les étages. Malgré tous les efforts empathiques de la journaliste , on ne réussit pas à lui faire dire qu'il regrettait son geste... Il doit être libre aujourd'hui, admiré par ses pôtes, et le chéri de ces demoiselles, les petites soeurs et cousines de Nicolas, qui ont les yeux de Chimène pour ces noveaux mâles dominants, ceux qui savent poignarder au coeur ...Nicolas lui, apprenait d'autres choses, et le soleil ne brille plus pour lui, ne réchauffe pas son pauvre coeur déchiré...
Le tohu-bohu médiatik au sujet de ce crime affreux, venait de ce que le F.N local indigné commençât une campagne...Aussitôt réactions d'hystéries anti-racistes...le propre père de Nicolas, son fils unique, déclara refuser l'amalgame et pardonner à l'assassin...Comment un homme peut-il arriver à faire taire en lui un instinct vital d'amour pour sa progéniture devant le qu'en-dira-t'on idéologique d'une époque grotesque??
..C'etait les années de la Mitte, SOS racisme crée par Julien Dray, Bedos, Marek Halter, L'UEJF, était encore un joli bambin crépu, et n'avait pas connu la désastreuse scission entre les"sionistes" et les beurs, les Finequellecrotte, Bruchner and C°, n'avaient pas encore tourné casaque....Un jeune bourgeois riche du Marais réalisait "La Haine" Film culte où la masse immigrée était conviée à s'identifier au nègres des gettos US, à se sentir en France dans un pays raciste. Il ne faudra jamais oublier ce que nous devons à ceux qui ,collectivement, en tant que tribu, non seulement favorisèrent cette effroyable immigration, mais l'ont manipulé idéologiquement, pétri de ressentiments, l'ont décompléxée d'avoir "la haine"..... Depuis ces faits sont devenus la norme ,on y fait presque plus attention...inutile donc de préciser l'identité des manieurs de couteaux..
@l'abbé tymon de quimonte: comme je suis d'accord avec toi!
L'affaire Bourgat: Nicolas poignardé rue Consolat, à Marseille, par un jeune Marocain... Jem'en souviens très bien. Le père, le docteur Bourgat (actuellement à la mairie avec Gaudin, je crois, UMP!) n'a pas en effet manifesté sa révolte devant l'assassinat (gratuit, sinon par haine raciale anti-blanc) de son fils Nicolas, garçon inteligent et prometteur. Il a surtout hurlé quand une manifestation organisée par le FN (très actif à l'époque) a rassemblé plusieurs centaines de Marseillais scandalisés par ce crime commis dans une rue calme (où des gens de ma famille ont vécu autrefois) proche du Bd Longchamp, quartier vraiment central et tranquille. le scandale, pour Bourgat, ce n'était pas son fils tué de sang-froid et pour rien par un jeune marocain qui passait, c'était l'extrême-droite, le FN, c'était le Pen!
J'ai été très choquée par l'attitude de ce père. La mère de Nicolas a vite demandé le divorce devant l'attitude de son mari. On la comprend. Pauvre maman! Son fils poignardé, et le père qui pérore, qui excuse l'assassin, lui pardonne alors que ce petit salaud n'a jamais fait repentance de son acte barbare! Mais le Dr Bourgat en a profité pour se faire connaître comme anti-Front national, chrétien qui pardonne les offenses... Ecoeurant!
je crois me souvenir de lasuite:
le dct Bourgeat se consacra à des oeuvres éducatives pour sauver les jeunes beurs de la délinquance et du crime IL y mit le meilleur de lui meme. Il y a qqs années il finit par abandonner lassé des échecs qu'il rencontrait dans ses efforts de sauvetage.
le jeune marocain criminel a depuis retrouvé la liberté ... mais pas pour longtemps . Il terrorisait sa famille dont ses soeurs.Un jour il frappa l'institutrice qui ne voulait pas liberer de l'école la jeune soeur qu'il était venu chercher avant l'heure .
J’ignorai que l’attitude que ce médecin eut lors de l’assassinat de son fils, lui avait permis d’être élu à la mairie de Marseille. A qui profite le crime ?
Tous les jours on apprend des nouvelles écœurantes !
Merci Gaëlle! Ceci dit j'ai dû mélanger deux affaires: il y a tellement de "chances" qui poignardent des petits français!
Je pense souvent que si j'avais 18 ans aujourd'hui, vu mon sale caractère c'eût été probablement mon sort...
Je dois "condenser" l'affaire Bourgat et une autre: un petit Nicolas ou Romain...poignardé à mort par un jeune nègre..sujet du film d'Arte..
soyons clair : qui est immigré et qui ne l'est pas ? et qui volait le scooter de qui, parce que les médias et l'ajustice ont le don de tourner autour du pot.
@Paul-Emic: tout ce que j'ai pu apprendre, c'est que la victime, qui a bien failli mourir ( à deux cm du coeur...), s'appelle Christophe - Tof pour ses copains. Il s'agirait non d'un vol de scooter, mais d'une détérioration... On n'en dit pas davantage... il faut attendre que les infos se fassent un chemin à travers toutes les censures...
@l'abbé tymon: Nicolas Bourgat, mais Romaiin, je ne vois pas, et je n'ai pas vu non plus ce film sur Arte. Il va falloir établir un martyrologue. Il y a eu au printemps un petit blond, d'origine polonaise, famille pauvre, qui s'est fait lynché dans la cour de son école par des "camarades" de couleur, à coups de pied... Il est est tombé dans le coma et il est mort à l'hôpital. Peut-être était-ce ce Romaiin? Je n'ai pas la mémoire des noms. mais il avait été agressé et lynché à cause de son origine nordique: aucun prof ni surveillant n'est venu à son secours, personne!!! on l'a laissé crever, le pauvre enfant! Et après, des poèmes, des larmes hypocrites: les profs ont eu un peu honte... Cet élève vivait un calvaire à cause de ses cheveux blonds et de ses vêtements "qui ne plaisaient pas" ...
@tramoni: c'est cela, en effet, la suite...
Merci pour ces précisions.