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QI en France: quelques repères

Le quotient intellectuel (QI) moyen est de 100 sur une échelle de 40 à 160

50% de la population se situe entre 90 et 110

13% affichent un score inférieur à 85

2% des français atteignent 130

0,1% de la population dépasse les 145

Commentaires

  • Chère Gaëlle, merci pour ces points de repères qui peuvent être très utiles à ceux qui passent ce genre de test. Cette distribution statistique n’est pas propre au QI et s’applique d’une manière très générale à toutes sortes de mesures : c’est la célèbre loi de Gauss, mise au point par C.F.Gauss, comme son nom l’indique, pour étudier la distribution des incertitudes des mesures astronomiques.

  • Cher abad, ces tests d'intelligence logique n'ont donc aucune valeur "humaine"? Ils sont de plus en plus à la mode, surtout pour les enfants. ils rapportent bcp aux psychologues qui les font passer (2 à 300 euros la séance par personne!)- Donnez-nous plus de détails si vous avez le temps et l'envie. Je trouve votre comm. passionnant. Merci.

    Amicalement!

  • L'interessant serait de comparer avec une période plus ancienne...

  • Puisque vous m’y inciter, Gaëlle, voici quelques précisions, et aussi mon point de vue sur les tests de QI.

    Effectivement, comme vous le dites, la distribution statistique des QI n’a pas de valeur « humaine ». La loi de Gauss indique qu’environ 5 personnes sur cent mille ont un QI inférieur à 40 ou supérieur à 160 : ces limites de l’échelle du QI ne sont donc pas absolues. On cite souvent un QI de 180 : toujours selon la loi de Gauss, moins d’une personne sur dix millions atteint ce seuil. La distribution du QI n’est pas spécifique des hommes, encore moins des français.

    La vraie question est : que mesure le QI ? En réalité tout repose sur la nature des tests et la méthode utilisée pour les appliquer. En quoi est-ce que ces tests caractérisent « l’intelligence » du sujet ? C’est tout le problème et jusqu’à présent, à ma connaissance, il n’existe aucune preuve de ce fait, d’autant qu’on ne sait pas définir l’intelligence d’une manière qui en permette la mesure. Par contre il est bien connu que des tests bien faits et adaptés permettent de déceler très tôt soit des maladies mentales, comme la débilité, soit des aptitudes particulières, dans certains domaines physiques ou intellectuels.

    Contrairement à ce que l’on veut souvent faire croire, un test de QI repose toujours sur des « connaissances », lesquelles sont inévitablement liées à une culture, une éducation, un enseignement, une expérience et même une civilisation. Parler d’intelligence « pure » ne me semble pas avoir une grande signification. En ce sens, les tests de QI ne se distinguent guère des examens scolaires, mais ne portent pas sur les mêmes connaissances.
    En fait, les contrôles à l’école et les examens sont des mesures de QI tout aussi valables (et à mon sens beaucoup plus valables), mais adaptées aux connaissances des matières sur lesquelles ils portent.
    Exemple du baccalauréat : à quel niveau de QI, relativement aux matières de l’examen, correspond un pourcentage de reçus ? On peut poser la question en ces termes, car aujourd’hui il n’y a presque pas de sélection avant le bac : la population des candidats est donc représentative de l’ensemble de la population. On peut faire abstraction des aléas dus aux corrections car ils sont négligeables. Quand il y a 50% de reçus, c’est équivalent à avoir mis la barre du QI à 100, c’est à dire la moyenne : sont reçus tous ceux qui ont un QI supérieur à 100. Quand il y a 80% de reçus, c’est équivalent à avoir sélectionné les candidats dont le QI est supérieur à 87, au lieu de 100. Et quand il y aura 100% reçus, il n’y a plus besoin de la loi de Gauss pour savoir que le niveau du QI sera ramené à 0 !

  • Merci, cher abad, pour ces précisions et cette mise au point au point.

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