Une fillette de 4 ans a été grièvement blessée dimanche par un lion qui l'a attrapée par dessus son enclos alors qu'elle avait franchi une barrière de sécurité au zoo de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes), a-t-on appris auprès des pompiers et de la direction du zoo.
Le pronostic vital de l'enfant n'est pas engagé, selon la gendarmerie des Alpes-Maritimes. Sérieusement blessée au visage et au dos, elle a été hospitalisée à Nice.
Selon les premiers éléments de l'enquête, un des trois lions du zoo de Saint-Jean-Cap-Ferrat (Alpes-Maritimes) a sauté jusqu'à la limite supérieure de son enclos et griffé la fillette à laquelle son oncle avait fait franchir la barrière de sécurité se situant devant l'enclos.
L'enfant semble avoir été hissée dans les bras d'un adulte au plus près de l'enclos ce qui aurait permis à l'animal de l'atteindre.
L'oncle ainsi que la mère de l'enfant ont été légèrement griffés aux bras et aux mains. Le lion n'est pas sorti de son enclos et n'a pas entraîné la fillette à l'intérieur de celui-ci. L'accident s'est produit vers 13H20.
"Tout s'est passé très vite. Lorsque l'oncle a attiré la fillette de l'autre côté de la barrière, qu'il avait lui-même franchi, le lion, probablement une lionne, a perçu cette avancée comme une intrusion", a indiqué à l'AFP le directeur du zoo, Gérard Caucheteux.
"Le lion a fait un saut jusqu'à la limite de l'enclos qui monte à 4,50 mètres et a trouvé la fillette à sa portée. Notre règlement stipule bien que les visiteurs ne doivent pas franchir les barrières devant les enclos", a précisé M. Caucheteux.
L'enquête a été confiée à la brigade de gendarmerie de Beaulieu-sur-Mer (Alpes-Maritimes).
Il s'agit du premier accident grave intervenu dans ce zoo depuis 60 ans.
On demeure stupéfait par une telle inconscience! Il suffisait cependant de respecter le règlement. Il est vrai qu'avec tous les dessins animés et livres illustrés où les bêtes sauvages sont représentées sous des traits anthropomorphes, avec des caractères doux et bienveillants, les enfants ignorent que les vrais lions ne sont pas des peluches à qui on va faire un "bisou"... Nous plaignons cette malheureuse fillette victime de parents d'une rare sottise...
© 2008 AFP
Commentaires
Oui, Gaëlle, on reste abasourdi devant tant d’inconscience ! Il faut déplorer aussi l’influence néfaste des médiats qui si souvent répandent l’idée que la dangerosité des animaux sauvages n’existe pas et les gens finissent par le croire. C’est à rapprocher de l’introduction des ours dans les Pyrénées et du laisser faire général pour les chiens qu’on promène sans laisse.
Et n'oublions pas l'idée actuelle que beaucoup se font des lois et des règles : elles sont là pour nous em... et restreintre nos libertés mais pas pour nous protéger ou protéger autrui.
@Pharamond: remarque très juste!
mais même sans Règlement affiché, sans lois, sans rien, on ne va - avec une petite file de 4 ans, en plus- sauter des barrières devant un enclos où il y trois lions! cela me dépasse!
Quoiqu'au Jardin des Plantes, j'ai VU une mère ("normale" en apparence) inciter son jeune fils à allezr caresser un énorme croco qui ne bougeait pas, immobiles comme le sont les reptiles: il y en avait un certain nombre autour, tous parfaitement immobiles... et elle devait les croire empaillées, malgré la pancarte: "crocodiles vivants"! L'enfant enjambait déjà les barrières quand un des crocos a ouvert un oeil doré! des gens s'apprêtaient comme moi à empêcher le petit garçon de passer les barrières! La mère a compris enfin et a déclaré qu'on devrait pas laisser ces bêtes dans un enclos facile à franchir. Je ne pouvais lui donner tort sur ce point. Mais elle avait bien peu de connaissances des reptiles... On les devinait vivants, et il y avait une pancarte visible.
Plus loin, des parents jeunes, sans lire la pancarte sur la cage, disaient à leurs enfants que des lézards exotiques assez grands, gris et rouge, étaient des "grenouilles": "regardez les grenouilles"!
Que faire?
Je suis contre les zoos, en règle générale, mais les enfants aiment voir les bêtes... moi-même, enfant, j'aimais aller les voir... les observer, leur donner du pain...
Oui bien affligeante affaire. Fort heureusement l'enfant est sauve, ce qui tend à démontrer qu'il vaut mieux croiser la route d'un Lion que d'un Pitt-Bull sans laisse, ou pire encore celle de son "maître", une chance à coutelas-qui-rentre-tout-seul-dans-la-chair.