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Les pirates somaliens et le "Ponant"

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"Le Ponant"
Les autorités françaises n'ont pas eu de contact avec les pirates qui se sont emparés vendredi 4 avril du Ponant, un voilier de croisière de luxe français au large de la Somalie, retenant une trentaine de membres d'équipage, a indiqué, samedi 5 avril, le ministre de la défense, Hervé Morin. "Nous n'avons eu aucun contact, ni avec l'équipage du bateau, ni avec les pirates," depuis l'attaque, a indiqué le ministre, interrogé sur France Inter sur une éventuelle demande de rançon, pratique habituelles des pirates qui opèrent au large des côtes somaliennes.

 

Il s'est refusé à toute précision sur les plans des autorités, qui ont déclenché vendredi le plan "Pirate-mer". Ce plan prévoit notamment l'intervention possible d'unités d'élite entraînées notamment à intervenir contre des pirates telles que les Commandos Marine, dont certains détachements peuvent se trouver sur des navires de la Marine nationale, et le Groupe d'intervention de la gendarmerie nationale (GIGN) cantonné en région parisienne. Des groupes de ces deux unités ont été mis en alerte, mais les forces françaises étaient toujours samedi dans une "phase d'obervation", selon des sources proches des opérations interrogées par l'AFP. Les forces françaises suivent le voilier avec un hélicoptère et l'aviso Commandant Bouan, détourné temporairement de sa mission liée à l'opération ''Liberté immuable''.

 

Le Ponant avait été survolé vendredi par un hélicoptère militaire français pour s'assurer que des pirates étaient bien à bord, après un appel de détresse. "Ce qui se passe en général c'est que les pirates vont dans les eaux territoriales somaliennes et c'est ensuite que, parfois, il y a des revendications particulières, qui sont souvent des demandes de rançon", a déclaré M. Morin.

L'attaque a été, "a priori, conduite par une dizaine d'hommes" et "concerne une vingtaine de Français", selon le ministre de la défense. L'armateur CMA-CGM, propriétaire du Ponant, avait indiqué vendredi que l'équipage comptait une trentaine de membres, "en majorité" Français, les autres étant Ukrainiens. Au moment de l'attaque, le trois-mâts naviguait sans passagers pour regagner la Méditerranée depuis les Seychelles. Il a été abordé par des pirates alors qu'il se trouvait dans le golfe d'Aden, qui mène à la mer Rouge et au Canal de Suez.

(Le Monde - 05.04.08)

Commentaires

  • Encore des connards de bobos à qui on devrait faire lire
    Henri de Monfreid.

    Bien fait pour leur pomme!!

Les commentaires sont fermés.