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La piste du complice dans le meurtre de l'étudiante suédoise

Sussanna Zetterberg a été retrouvée menottée, poignardée et présentant quatre impacts de calibre 22 dans la tête.

Qualifié de «louche» par Sussanna Zetterberg, le chauffeur de taxi aurait en chemin fébrilement manipulé son téléphone portable.

L'assassinat de Sussanna Zetterberg, étudiante suédoise de 19 ans retrouvée samedi dernier brûlée dans la forêt de Chantilly (Oise), pourrait-il trouver une élucidation rapide ? Jeudi , près d'une quarantaine de policiers de la brigade criminelle poursuivaient leur contre-la-montre pour retrouver le ou peut-être les auteurs de cet acte barbare. Parmi les hypothèses, il est en effet possible qu'il ait été accompli avec un complice.

Selon des sources suédoises, Sussanna, sortie vers 4 h 45 de la boîte de nuit la Scala, où elle venait de passer la nuit avec deux amies venues de Stockholm pour les vacances, aurait pris un taxi et téléphoné aussitôt à sa colocataire en lui confiant en suédois : «Je suis assise dans le taxi, mais le chauffeur a l'air louche.» Ce dernier, toujours selon elle, aurait emprunté un chemin incohérent, tout en envoyant des SMS et en regardant sans cesse son téléphone mobile. Comme s'il attendait le message de quelqu'un pouvant être un complice. Sussanna ne donnera plus signe de vie.

 

Les policiers disposeraient d'ADN

 

Son corps a été retrouvé à plusieurs dizaines de mètres en profondeur d'un chemin forestier d'Avilly-Saint-Léonard. «Assez loin pour qu'un homme seul n'arrive pas à transporter le corps sans l'aide complice», croit pouvoir affirmer un journal de Stockholm. D'ailleurs, différentes traces suspectes de pas auraient été repérées aux côtés du cadavre de la fille calcinée, retrouvée menottée, poignardée et présentant quatre impacts de calibre 22 dans la tête. «Nous ne désespérons pas de sortir vite cette affaire», confiait-on jeudi au 36 Quai des Orfèvres.

Outre trois étuis de cartouche retrouvés aux côtés du corps, les policiers disposeraient d'ADN. Par ailleurs, des vidéos auraient été prises à la sortie de la boîte de nuit, notamment grâce à une caméra de surveillance de circulation plantée à côté, mais aussi au guichet d'un distributeur de billets de Senlis où, à 5 h 30, la carte bancaire de Sussanna a été vainement utilisée. Il se situe à quatre kilomètres de l'endroit où gisait le corps de sa propriétaire… Enfin, outre le passage en revue de tous les crimes sexuels commis en région parisienne ces derniers mois, la Crime travaille sur les routes et les péages vers le nord susceptibles d'avoir été empruntés par le taxi.

(Le Figaro - 25 avril 2008)

Commentaires

  • Cette piste du complice paraît bizarre. On comprend qu’il a pu bénéficier d’un complice pour dissimuler le corps ou même pour le meurtre ; mais pour l’enlèvement à bord du (faux ?) taxi, il est clair qu’il n’y a aucun complice, comme le prouve le message qu’elle a envoyé à son amie.

  • Cher abad, selon la presse, des témoins (ses amies suédoises?) l'ont vue monter d'elle-même dans ce monospace blanc, qu'elle apris pour un vrai taxi: elle n'a donc pas été enlevée? Mais comment a-t-elle pu l'identifier comme taxi (vrai ou faux maquillé) s'il ne portait aucun des accessoires caractéristiqsues des taxis? Il y a le girophare, un numéro sur la portière arrière passager...

    Il y a des éléments que nous ignorons dans cette affaire abominable.
    On ne montre plus le portrait-robot en France; il est visible sur le journal suédois indiqué en lien par "voyageur". Je ne l'avais vu qu'une fois, au début de l'affaire, et puis il a disparu...Je croyais avoir le temps de l'enregistrer. Il faut aller vite! Des infos sont brusquement supprimées des médias...

  • Je ne veux pas dire de bêtises, mais il me semble avoir lu sur le coup une allusion à un complice téléphonant "à l'intérieur" de la boîte de nuit saisi par une caméra de surveillance.
    Pour le repérage des proies, ça fait tout à fait sens.

  • http://petitimmonde.blogspot.com/2008/04/parfois-jprouve-une-telle-haine-de.html

  • @voyageur: je n'ai pas vu ça, mais si c'est exact, cela me semble de la plus haute importance: repérage des proies... J'ai lu qu'une caméra était placée à la sortie de la boîte La Scala et qu'on exploitait le film... Même chose pour le distributeur cartes bleues.
    Peut-être tout un réseau?
    Bruno C. est né à Epernay. Peut-être est-ce un rom, selon ce portrait-robot?

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