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Bruno Cholet: totale dénégation

Il nie les faits encore et encore. Bruno Cholet, mis en examen pour le meurtre de l'étudiante suédoise Susanna Zetterberg, a «une attitude de totale dénégation» a rapporté mercredi matin Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris.

«M. Cholet a une attitude de totale dénégation, il n'admet pas s'être trouvé dans un monospace blanc à proximité de la boîte parisienne La Scala (où l'étudiante suédoise de 19 ans se trouvait avant sa disparition), ni d'avoir joué un rôle de taxi clandestin et d'avoir chargé la victime».

Selon Jean-Claude Marin, «le mis en examen se contente d'éléments laconiques sur son emploi du temps». Il est «très peu loquace» et a «une attitude minimaliste», précisant que le téléphone portable du suspect était éteint la nuit du meurtre «entre 22 heures et 10 heures».

La présomption de culpabilité s'appuie donc essentiellement sur «des éléments matériels comme des images vidéos ou des vêtements». Des résultats d'analyses ADN et balistiques sont attendus «dans les prochains jours», l'enquête n'ayant toujours pas révélé si l'étudiante suédoise a été agressée sexuellement.

L'enquête doit aussi révéler si le pistolet 22 long rifle retrouvé dans un sac dans le monospace de Bruno Cholet est bien celui avec lequel quatre balles ont été tirées dans la tête de Susanna après sa mort, occasionnée par un coup de couteau dans le poumon.

«La brigade criminelle (de la police judiciaire) poursuit ses investigations, aucune autre piste n'est exclue», a conclu le procureur.

(Le Parisien 30 avril 2008)

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