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sussanna zetterberg

  • Bruno Cholet: totale dénégation

    Il nie les faits encore et encore. Bruno Cholet, mis en examen pour le meurtre de l'étudiante suédoise Susanna Zetterberg, a «une attitude de totale dénégation» a rapporté mercredi matin Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris.

    «M. Cholet a une attitude de totale dénégation, il n'admet pas s'être trouvé dans un monospace blanc à proximité de la boîte parisienne La Scala (où l'étudiante suédoise de 19 ans se trouvait avant sa disparition), ni d'avoir joué un rôle de taxi clandestin et d'avoir chargé la victime».

    Selon Jean-Claude Marin, «le mis en examen se contente d'éléments laconiques sur son emploi du temps». Il est «très peu loquace» et a «une attitude minimaliste», précisant que le téléphone portable du suspect était éteint la nuit du meurtre «entre 22 heures et 10 heures».

    La présomption de culpabilité s'appuie donc essentiellement sur «des éléments matériels comme des images vidéos ou des vêtements». Des résultats d'analyses ADN et balistiques sont attendus «dans les prochains jours», l'enquête n'ayant toujours pas révélé si l'étudiante suédoise a été agressée sexuellement.

    L'enquête doit aussi révéler si le pistolet 22 long rifle retrouvé dans un sac dans le monospace de Bruno Cholet est bien celui avec lequel quatre balles ont été tirées dans la tête de Susanna après sa mort, occasionnée par un coup de couteau dans le poumon.

    «La brigade criminelle (de la police judiciaire) poursuit ses investigations, aucune autre piste n'est exclue», a conclu le procureur.

    (Le Parisien 30 avril 2008)

  • Meurtre de Sussanna: d'autres indices encore

    Bruno Cholet, suspecté du meurtre d'une étudiante suédoise, a été mis en examen et placé en détention provisoire.

    Un maniaque sexuel multirécidiviste, Bruno Cholet, 51 ans, a été mis en examen dimanche à Paris pour le meurtre de l'étudiante suédoise retrouvée morte le 19 avril en forêt de Chantilly (Oise), à l'issue d'une enquête éclair des enquêteurs de la Criminelle.

    L'homme est poursuivi pour «enlèvement et séquestration suivi de la mort de la victime, vol de deux cartes bancaires et escroquerie et tentatives, le tout en état de récidive légale». Des faits passibles de la réclusion criminelle à perpétuité.

    Présenté dans la soirée à un juge de libertés et de la détention, il a été placé en détention provisoire.

    Cette mise en examen vient clore une enquête menée comme «une course contre la montre» par la brigade criminelle de Paris qui a mobilisé pendant une semaine d'importants effectifs sur cette affaire classée «numéro 1». Pendant ses 48H00 de garde à vue, le suspect, qui a déjà passé une vingtaine d'années en prison pour des faits de violences, viols, atteintes sexuelles parfois accompagnés d'enlèvement, s'est montré «peu coopératif».

    Mais l'enquête a permis la mise au jour d'un «faisceau d'indices» et d'éléments matériels permettant de le mettre en cause, selon le parquet de Paris. La fouille de son monospace a été particulièrement fructueuse. Dans son coffre, les enquêteurs ont découvert dans une boîte enfermée dans un sac, un pistolet 22 long rifle, des cartouches et trois paires de menottes.

    La victime, Susanna Zetterberg, 19 ans, dont le corps en partie brûlé a été découvert il y a 8 jours en forêt de Chantilly, avait les mains menottées dans le dos et avait reçu un coup de couteau au thorax et 4 balles dans la tête. Des projectiles du même calibre que l'arme retrouvée dans le véhicule du suspect.

    Des prélèvements ADN ont été réalisés dans son véhicule même s'il a reconnu en avoir changé les housses. Les résultats sont attendus la semaine prochaine avec ceux de l'expertise balistique. Un sac portant l'inscription «Susanna 777» a également été retrouvé dans le monospace. Une découverte «troublante» pour le parquet qui dit ignorer pour l'instant s'il appartenait ou non à la victime.

    Autre indice, la présence d'un monospace blanc, semblable à celui de Cholet, a été signalé par des témoins aux abords de la boîte de nuit, la Scala, où la jeune étudiante suédoise a été vue vivante pour la dernière fois, dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 avril, avant de prendre ce qu'elle pensait être un taxi.

    Un chauffeur de taxi a notamment raconté avoir refusé de prendre en charge ce soir là Susanna qui sortait de l'établissement et l'avoir ensuite vu monter dans un monospace blanc. Enfin, un témoin a affirmé avoir aperçu un véhicule de ce type samedi dans la forêt de Chantilly. Parmi les autres indices du dossier figurent certains vêtements du suspect saisis par les policiers à son domicile.

    Ils pourraient correspondre à ceux portés par l'individu filmé par une caméra de surveillance, peu après le meurtre, en train d'utiliser la carte bancaire de la victime dans une agence BNP de Senlis (Oise) à quelques kilomètres de la scène de crime.

    Ils correspondraient également à ceux portés par le suspect, filmé par une autre caméra de surveillance dans un hôtel où il a reconnu, lors de sa garde à vue, avoir passé la nuit du samedi 19 au dimanche 20 avril. La compagne du suspect a expliqué à la police que son compagnon avait quitté leur domicile parisien le jeudi ou le vendredi précédant le drame après une dispute, car elle souhaitait rompre. Elle ne l'a plus revu ensuite.

    (Source: Le Parisien 27 avril 2008)