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Traite des Blanches -suite

Amnesty international et le département d’Etat, à Washington, ont aussi publié des rapports s’alarmant de l’ampleur de ce trafic en Israël. Près d’un million de juifs de l’ex-URSS ont immigré en Israël depuis la fin des années 1980, favorisant l’implantation sur place de réseaux mafieux qui ont notamment développé la traite des êtres humains.

Agence télégraphique suisse

 

La traite des Blanches en Israël est une activité qui génère un chiffre d’affaires d’environ un milliard de dollars par an. Ce chiffre étonnant a été révélé ce matin (mercredi 23 mars) au président de la Knesset “Reuven Riflin”, par la commission d’enquête chargée de la lutte contre la traite des blanches, présidée par le membre de la Knesset “Zehava Gal-On”.

Le rapport précise que 3000 à 5000 femmes entrent chaque année clandestinement en Israël pour travailler dans la prostitution. Il existe actuellement en Israël plus de 10 000 femmes exerçant ce métier. Ces femmes sont séquestrées dans environ 300 à 400 maisons closes dans différentes régions du pays. La femme est vendue pour une somme variant entre 8000 et 10000 dollars. Ces femmes travaillent 7 jours sur 7 à raison de 14 à 18 heures par jour. Elles ne perçoivent que 20 shekels sur les 120 payés par chaque client. Le reste de la somme revient au proxénète.

Un communiqué à la presse sur la livraison d'une femme à un marchand d'esclaves blanches "La traite des femmes en Israël en 2003" :
"Le lundi 25 août à dix heures, la commission parlementaire d'enquête chargée de l'affaire dite "de la traite des blanches" participe, sous la présidence du député de la Knesset Zahava Gal-On, à des discussions spéciales sur un rapport dont le titre est : "Livraison d'une femme à un marchand d'esclaves blanches".  Le rapport est publié par le Centre de prise en charge des travailleurs étrangers, le Centre Adva et le Centre La Femme au service de la femme. Ce dernier, nommé également Centre féministe d'Haïfa, s'appuie dans son rapport sur les entretiens effectués auprès de 106 victimes de la traite des femmes entre 2001 et 2002 dans les prisons et les différentes refuges, ainsi que sur les renseignements et informations fournis sur les femmes expulsées, les annonces des journaux, la législation, les arrêts et jugements et les anciennes annonces. Le rapport publie en exclusivité les opinions des femmes elles-mêmes, éclairant l'agression continue dont elles sont victimes quotidiennement et tout au long de l'année.
Les auteurs du rapport indiquent l'incapacité des différentes autorités chargées d'appliquer la loi à affronter ce crime, notamment en ce qui concerne les victimes elles-mêmes. Ils mettent également en garde contre l'implication des policiers dans la traite des femmes, leur implication, en tant que clients de maisons closes, dans des relations amicales avec leurs propriétaires, et dans certains cas, dans des collaborations directes avec les marchands et les proxénètes ainsi que leur participation à ce commerce même. "


Lisez le résumé des données du rapport conformément aux entretiens effectués avec les femmes :

---> Les femmes étaient venues en Israël pour fuir une crise économique, elles se sont retrouvées prostituées par la force.
---> 72% d'entres elles ont témoigné qu'elles étaient passé en Israël par les frontières égyptiennes.
---> Les marchands étaient Israéliens, mais la plupart appartenaient aux états indépendants de l'ex Union soviétique.
---> Les femmes coûtaient entre 5000 et 10 000 $. Elles devaient rembourser leur prix d'achat en travaillent dans des maisons closes.
---> Elles devaient recevoir des clients 7 jours / 7, pendant 13h par jour en moyenne... Pas de congé, jamais, même pendant les périodes de règles...
---> La moitié de ces femmes étaient emprisonnées dans les maisons closes : aucun droit de sortie.
---> 33% étaient victimes de violences quotidiennes (les clients et les proxénètes les considéraient comme des objets et les battaient sans relâche !)
---> Environs 10% étaient à peine nourries.
---> Les maquereaux reçoivent au maximum 600 $ par rencontre, et les femmes obtiennent moins de 20 $ par client (après avoir payé le prix de leur rachat !)
---> 15% n'ont reçu aucun argent.
---> La moitié d'entre elles ont avoué que beaucoup de policiers fréquentaient ces maisons closes, ils étaient des clients réguliers. Ils avaient des relations amicales avec les proxénètes, ils étaient très liés, et souvent en affaire...

De plus, la plupart des clients des maisons closes sont des Israéliens appartenant à toutes les couches de la société, dont des adolescents de 13 ans !!!

http://www1.france-jeunes.net/lire-la-traite-des-blanches-14749.htm

Commentaires

  • chère zelionaya lagouchka, peut-être ai-je donné un chiffre de façon inconsidédé, mais cet article donne la mesure du phénomène...une rafle des JF d'Europe de l'Est et de Russsie..
    merci Gaëlle

  • Voilà un sujet tabou. On nous abreuve de reportage sur les mafias siciliennes, napolitaines, romaines, … mais jamais sur ce genre de mafia !

  • Merci cher abbé pour ces informations.
    Je me pose la question de savoir si ces jeunes filles sont consentantes par attrait de l'argent facile, ce qui n'est pas très beau mais j'ai lu et vu à la télé que chez nous de très nombreuses étudiantes se prostituaient également, ou alors si elles sont enlevées contre leur volonté et transformées ainsi en esclaves. Dans ce dernier cas cela me paraît infiniment plus grave et je pense que les autorités russes réagiront certainement.
    ps le fait que vous m'écriviez "chère" me fait tout drôle car...finalement je suis plus vieux crapaud que grenouille verte ! (mais c'est entre nous !)

  • La devise d'un célèbre et fort efficace service secret est :
    "'Par la tromperie, tu feras la guerre".

    Déjà au Ier siècle, Tacite raconte que les marchands d'esclaves qui marchaient dans les bagages de l'armée romaine étaient des orientaux particulièrement doués pour le commerce et surtout la traite des blanches.

    C'est qu'elles devaient être belles les filles des Germains dont, selon le grand historien :"l'apparence physique [...] est la même chez tous : yeux farouches et bleus, cheveux d'un blond ardent, grand corps qui n'ont de vigueur que pour un effort violent."

    Aucun rapport avec les laiderons levantins qu'on devait trouver chez eux à l'époque.

  • J'ai lu un récit véridique et effrayant quant à cette traite des Blanches de l'est: elles partent en groupe de leur village (rassurées par la présence d'une fille entremetteuse de leur âge! ou par leurs malheureux parents qui ont été habilement contactés: "votre fille végète ici, elle aura une bonne place de secrétaire" en Occident, Belgique, France, n'importe quelle destination rassurante!), elles montent dans un car, puis les kilomètres se succèdent, ca
    ertaines commencent à prendre peur, mais le car ne s'arrête jamais dans une ville - en pleine campagne, une descend et veut s'enfuir, ayant compris: aussitôt elle est abattue et son corps roué de coups, et poussé dans un fossé. Les autres sont terrorisées, menacées du même sort! Ensuite, à certaines étapes, elles sont sauvagement violées par plusieurs hommes, dans des hôtels de la mafia, battues, et ne sont plus que des loques humaines. Elles sont devenues des esclaves dociles, on les affame pour qu'elles aient peu de forces, on les drogue, et elles savent qu'elles n'ont plus d'espoir, qu'elles n'échapperont à leur souffrance et à leur honte que par la mort. Les clients les trahissent si elles leur confient une lettre! - la police ferme les yeux, est complice.
    Il faut lire ces rares témoignages de filles qui ont réussir à fuir - extrêmement peu - grâce à une association, un relâchement dans la surveillance, une femme qui a eu pitié d'elle... - Pour ajiouter à leur détresse, on prend des photos d'elles dans des poses ignobles et on les menace d'envoyer ces clichés à leur famille restée au village! - Pour les plus indociles, on les tue, purement et simplement, et on envoie leur tête dans un colis à leur parents! Oui, ils font ça! - c'est monstrueux, mais ce sont les méthodes maffieuses des maquereaux orientaux! - Il faut se dire aussi que ces filles sont de jeunes paysannes très naïves, qui ne savent rien, qui croient ce qu'elle voient à la télé, au cinéma, qu'elles n'ont aucune idée de la réalité de la traite des Blanches! Il est très facile de les enlever en leur promettant un bon job en Occident!
    Oui, ce sont bien des crimes.

  • Il suffit de lire les prétendues annonces matrimoniales pour « les filles de l’est » pour comprendre que le sort de ces jeunes filles n’est certainement pas enviable, et que toute sorte de trafic humain s’est installée dans ce pays.

    Gaëlle ce que vous nous décrivez est terrifiant ; quand on pense que tous ces crimes sont commis avec l’assentiment (pour ne pas dire plus) des mondialiste !

  • cher abad: oui, c'est terrifiant, mais c'est un récit véridique - très précis et détaillé. Je ne sais pas où j'ai mis ce livre, qui est très pénible à lire, je l'avais lu il y a 4-5 ans, et j'avais été bouleversée. Il y avait des photos. Quand elle est enfin retournée dans son village d'Ukraine, elle a appris que sa mère était morte de chagrin après avoir attendu un signe de sa fille pendant de longues années. Elle n'avait plus personne. C'était par un "ami" de son frère aîné, un bon à rien, qu'elle avait fait connaissance du premier entremetteur, qui travaillait en secret pour cette Mafia... Elle était alors très jeune.

  • M'en voudrez vous beaucoup, ma chère Gaëlle, de n'avoir pu m'empêcher de faire ça:
    http://petitimmonde.blogspot.com/2008/05/son-grand-pre-sest-fait-tuer-stalingrad.html ???

    Félix Niesche. (L'abbé, ce bon abbé, n'y est pour rien)

  • Ma pauvre Gaëlle, j'avais lu une critique du même livre dans un magazine (Paris Match ?).
    C'est une horreur. Parfaitement connue et tolérée par les maîtres du moment.
    Monsieur l'abbé, vous avez bien fait. Les gens préfèrent fermer les yeux.
    Les crèves -a-faim lointains du tiers monde les émeuvent bien plus. Une indulg... euh, je veux dire un petit chèque apaise toujours aussi bien la conscience des tartuffes.
    Il y aura un prix à payer un jour.

  • Cher abbé, vous avez bien fait au contraire! Je ne suis pas féministe. Mais toutes les femmes ne sont pas stupides, même dans les campagnes les plus reculées et les plus pauvres! Il ne faut pas généraliser.

  • Merci encore, Voyageur. C'est une horreur, en effet, et il d=faut en parler. Ces JF sont peut-être extrêmement naïves (pas plus que les infirmières bulgares qui sont parties en Libye... dans un sens) mais elles ne sont pas coupables: les immondes salauds, ce sont ces souteneurs, maquereaux, proxénètes qui savent si bien les tromper, qui ne les considèrent que comme de la "viande", ce sont ceux aussi qui laissent faire ce trafic et qui savent très bien de quoi il retourne! Et on célèbre l'abolition de l'esclavage! mais il y a toujours des esclaves dans le monde!

  • Quelle étrange aberration fait que ça ne va pas vraiment mieux en France malgré nos lois et malgré l'action des associations d'aide aux femmes en détresse? On en vient à se demander si par hasard certains de nos policiers et de nos magistrats ne seraient pas un peu laxistes sur ce sujet mais c'est évidemment impossible car ce sont des citoyens d'élite et leurs vertus républicaines et citoyennes leur interdisent certains arrangements qui se font ailleurs. Cependant il faut être réaliste: si ces abominations marchent si bien, c'est qu'il y a un marché, il suffit de voir les cohortes de clients, tous citoyens respectables et respectés qui s'adressent à ces "professionnelles" et qui ne se demandent pas si les filles qu'ils vont voir sont toutes vraiment "consentantes". Et la pornographie envahissante banalise les choses...Alors parler d'Israel ou de tel autre pays (l'Espagne avec ses "clubs" se défend pas mal sur le sujet)est totalement injustifié. Ce n'est pas pire ailleurs que chez nous. Mais ailleurs ça sort parfois au grand jour tandis que chez nous on est discrets et indulgents.

  • @ didi: l'article parle de la traite des Blanches et non de la prostitution en elle-même. La prostitution sans racolage n'est pas interdite en France.
    Pourquoi ne pourrait-on pas parler du problème de la traite des Blanches de l'Est en Israël? C'est un fait connu.

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