Nicolas Sarközy face aux journalistes embarqués dans une remorque tirée par un tracteur, en Camargue, en avril 2007, lors de la campagne électorale de la présidentielle (Reuters).
Le SNJ (Syndicat national des journalistes) a qualifié hier en fin de journée de «consternants» les reproches à l'égard de la presse formulés mercredi par le Président Nicolas Sarközy devant les députés UMP et rapportés par certains élus.
«A en croire les déclarations de certains députés UMP ayant participé au déjeuner du 7 mai à l'Elysée, le président de la République s'y est montré particulièrement sévère vis-à-vis de la presse», écrit le syndicat dans un communiqué intitulé «Nicolas Sarkozy s'attaque à la presse: consternant».
«Il est singulièrement "abracadabrantesque" de constater que Nicolas Sarkozy attaque ainsi les journalistes en privé, alors que le bilan tiré par le SNJ de sa première année de présidence est particulièrement accablant pour la liberté de la presse», estime le syndicat. «Au lieu de continuer à vouloir faire des journalistes les boucs émissaires de ses déboires dans les sondages, le président de la République serait mieux inspiré d'écouter les inquiétudes grandissantes d'une profession en crise. Et de l'aider à retrouver les conditions d'exercer pleinement, et en toute indépendance, sa mission d'informer auprès des citoyens de ce pays», ajoute le SNJ.
Recevant mercredi les députés UMP pour son premier anniversaire à l'Elysée, le chef de l'Etat avait accusé la presse de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices, selon des participants à cette réception. Nicolas Sarközy a cité L'Express, Marianne, Le Parisien, l'AFP et le Journal du Dimanche, selon certains participants.
«Il est singulièrement "abracadabrantesque" de constater que Nicolas Sarkozy attaque ainsi les journalistes en privé, alors que le bilan tiré par le SNJ de sa première année de présidence est particulièrement accablant pour la liberté de la presse», estime le syndicat. «Au lieu de continuer à vouloir faire des journalistes les boucs émissaires de ses déboires dans les sondages, le président de la République serait mieux inspiré d'écouter les inquiétudes grandissantes d'une profession en crise. Et de l'aider à retrouver les conditions d'exercer pleinement, et en toute indépendance, sa mission d'informer auprès des citoyens de ce pays», ajoute le SNJ.
Recevant mercredi les députés UMP pour son premier anniversaire à l'Elysée, le chef de l'Etat avait accusé la presse de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Ségolène Royal dans l'affaire de ses ex-collaboratrices, selon des participants à cette réception. Nicolas Sarközy a cité L'Express, Marianne, Le Parisien, l'AFP et le Journal du Dimanche, selon certains participants.
Libération - 9 mai 2008
Commentaires
"abracadabrantesque!" pauvre nul! crasseux ignare!
Surprenant, extravagant, inconcevable, phénoménal, extraordinaire...etc..,
on aurait envie de réecrire la "tirade du nez"pour ce minable...
Cher Monsieur l'Abbé, avez-vous admiré la photo grotesque où il est à cheval devant les caméras? Cette photo m'a fait beaucoup rire!
Oui pour la célèbre "tirade du nez": tu as écrit déjà un bon début!
Dieu qu'il est laid !
C’est très bien qu’il attaque la presse, son plus ferme soutien ! Qu’il continue comme ça.
Mais il vient à nouveau d’insulter La France et les Français, en parlant de l’esclavage. Comme il ne connaît rien à l’histoire, il ne se rend pas compte de ses inepties. Mais il a eu le culot de parler de Césaire, alors que précisément Césaire est un beau contre exemple qui illustre bien ce que ces peuples doivent à la France !
c'est sûr que le fils de fonctionnaires ayant eu la possibilité d'accéder à l'école Normale n'a pas vraiment le profil des "damnés de la Terre".
Encore un beau faiseur l'Aimé