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La traite des Noirs par les Arabes

Quelques définitions :

Traite : Commerce et transport d'esclaves
Négrier : Personne qui se livre à la traite des noirs
Esclave : Personne privé de liberté avec soumission absolue à un maître (à ne pas confondre avec les serfs qui avaient des droits car considérés comme chrétiens et propriétaires de leur terre!)  
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Mansa Moussa, empereur du Mali, tient une pépite d'or (carte de 1375)


La traite faite par les musulmans :

Cette traite est aujourd'hui encore tabou alors que celle faite par les Européens ne l'est plus ! Pourtant, les négriers musulmans ont déporté 17 millions d'Africains contre 11 millions pour les Européens (mais quelque soit le chiffre, elle est totalement condamnable).
Les noirs servaient de main d'œuvre, de guerriers, d'épouses... Pour justifier la traite, des musulmans créèrent des proverbes comme "les Africains volent quand ils ont faim et forniquent lorsqu'ils sont rassasiés" mais de nombreux noirs étaient musulmans et la loi musulmane interdit de rendre esclave d'autres musulmans (les chrétiens, païens et autres oui !). Alors, on a dit qu'on pouvait les rendre esclave dû à leur "incroyance passée" ! (Nous sommes là au sommet de l'hypocrisie.)

Commencé au VIIième siècle, la traite du monde arabe s'arrêta pratiquement au XXième sous la pression des occidentaux.
Le monde musulman a donc pratiqué la traite des noirs durant 13 siècles sans interruption et déportés 17 millions d'Africains !



Le premier pays à abolir l'esclavage sera la France en 1794 mais il sera remis en 1802 par Napoléon Bonaparte.
En 1807, l'Angleterre interdit la traite et ce n'est seulement que 26 ans après qu'elle abolit l'esclavage suivit en 1848 de la France ! S'ensuivent les Etats-Unis, les pays européens et d'Amérique latine (le dernier pays d'Amérique à l'avoir aboli est le Brésil en 1888) !
Ce n'est seulement qu'en 1948 que l''ONU interdit l'esclavage et la traite... Un peu contraint et forcé (pas tous quand même) les pays musulmans suivent !
Mais dans certains pays comme la Mauritanie et surtout le Soudan, des milices musulmanes asservissent encore des chrétiens et des animistes !

Mais n'oubliez pas non plus l'esclavage moderne : 20 millions d'adultes et 250 à 300 millions d'enfants de 5 à 14 ans seraient exploités (principalement en Asie, Afrique et Amérique latine) !
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Après la mort de Mahomet et la soumission de la péninsule arabe, les musulmans conquièrent les rives méridionales et orientales de la Méditerranée. Multipliant les prises de guerre, ils inaugurent aussi une longue et douloureuse traite négrière qui va saigner l’Afrique noire jusqu’à la fin du XIXe siècle.

Le Coran entérine l’existence de l’esclavage : la loi islamique ou charia autorise la réduction en esclavage de quiconque provient d’un pays non musulman (si un esclave vient à se convertir, il n’est pas affranchi pour autant).

L’esclavage devient rapidement l’un des piliers de l’islam. Pour s’en convaincre, il n’est que de lire Les Mille et Une Nuits, un recueil de contes arabes qui se déroulent sous le règne du calife Haroun al-Rachid, contemporain de Charlemagne. Les harems du calife et des notables de Bagdad se remplissent de Circassiennes : il s’agit de femmes originaires du Caucase et réputées pour leur beauté. Ces belles esclaves ont continué jusqu’au XXe siècle d’alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d’Éthiopie.

Pour les tâches domestiques et les travaux des ateliers et des champs, les sujets du calife recourent à d’innombrables esclaves en provenance des pays slaves, de l’Europe méditerranéenne et surtout d’Afrique noire. Ces esclaves sont maltraités et souvent mutilés et castrés.

Dans les premiers temps de l’islam, les notables de Bagdad s’approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du Caucase mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.

À la fin du Moyen Âge, comme le vivier slave s’épuise du fait de la christianisation de l’Europe orientale, les musulmans se tournent vers les pirates qui écument la Méditerranée. Ces derniers effectuent des razzias (*) sur les villages côtiers des rivages européens. Le souvenir des combats livrés par les habitants à ces pirates perdure dans… la tête de prisonnier maure qui sert d’emblème à la Corse.

On évalue à plus d’un million le nombre d’habitants enlevés en Europe occidentale entre le XVIe et le XVIIIe siècle, au temps de François 1er, Louis XIV et Louis XV. Ces esclaves, surtout des hommes, sont exploités de la pire des façons dans les orangeraies, les carrières de pierres, les galères, les chantiers,… d’Afrique du nord . Des organisations chrétiennes déploient beaucoup d’énergie dans le rachat de ces malheureux, tel Miguel de Cervantès.

En Europe orientale et dans les Balkans, pendant la même période, les Ottomans prélèvent environ trois millions d’esclaves. Mais l’expansion européenne, à partir de la fin du XVIIIe siècle, met fin à ces razzias.

Si la traite des esclaves blancs a rapidement buté sur la résistance des Européens, il n’en a pas été de même du trafic d’esclaves noirs en provenance du continent africain.

La traite arabe commence en 652, vingt ans après la mort de Mahomet, lorsque le général arabe Abdallah ben Sayd impose aux chrétiens de Nubie (les habitants de la vallée supérieure du Nil) la livraison de 360 esclaves par an. Elle ne va cesser dès lors de s’amplifier. Les spécialistes évaluent de douze à dix-huit millions d’individus le nombre d’Africains victimes de la traite arabe au cours du dernier millénaire, du VIIe au XXe siècle, soit à peu près autant que la traite européenne à travers l’océan Atlantique, du XVIe siècle au XIXe siècle.

Le trafic suit d’abord les routes transsahariennes. Des caravanes vendent, à Tombouctou par exemple, des chevaux, du sel et des produits manufacturés. Elles en repartent l’année suivante avec de l’or, de l’ivoire, de l’ébène et… des esclaves pour gagner le Maroc, l’Algérie, l’Égypte et, au-delà, le Moyen-Orient. Au XIXe siècle se développe aussi la traite maritime entre le port de Zanzibar (aujourd’hui en Tanzanie) et les côtes de la mer Rouge et du Golfe persique.

Le sort de ces esclaves, razziés par les chefs noirs à la solde des marchands arabes, est dramatique. Après l’éprouvant voyage à travers le désert, les hommes et les garçons sont systématiquement castrés avant leur mise sur le marché, au prix d’une mortalité effrayante, ce qui fait dire à l’anthropologue et économiste Tidiane N’Diyae : «Le douloureux chapitre de la déportation des Africains en terre d’Islam est comparable à un génocide. Cette déportation ne s’est pas seulement limitée à la privation de liberté et au travail forcé. Elle fut aussi - et dans une large mesure- une véritable entreprise programmée de ce que l’on pourrait qualifier d’ “extinction ethnique par castration”».

Les contes des Mille et Une Nuits, écrits au temps du calife Haroun al-Rachid (et de Charlemagne), témoignent des mauvais traitements infligés aux esclaves noirs et du mépris à leur égard (bien qu’ils fussent musulmans comme leurs maîtres). Ce mépris a perduré au fil des siècles. Ainsi peut-on lire sous la plume de l’historien arabe Ibn Khaldoun (1332-1406): «Les seuls peuples à accepter l’esclavage sont les nègres, en raison d’un degré inférieur d’humanité, leur place étant plus proche du stade animal». Ces propos, notons-le, précèdent de deux siècles la traite atlantique des Occidentaux.

Les contingents très importants de main-d’oeuvre servile ont contribué à la stagnation économique et sociale du monde musulman. Ils ont causé aussi de nombreux troubles. C’est ainsi qu’à la fin du IXe siècle, la terrible révolte des Zendj (ou Zenj, d’un mot arabe qui désigne les esclaves noirs), dans les marais du sud de l’Irak, a entraîné l’empire de Bagdad sur la voie de la ruine et de la décadence.

«Comparé à la traite des Noirs organisée par les Européens, le trafic d’esclaves du monde musulman a démarré plus tôt, a duré plus longtemps et, ce qui est plus important, a touché un plus grand nombre d’esclaves», écrit en résumé l’économiste Paul Bairoch. Cet auteur, ainsi que Tidiane N’Diaye, rappelle qu’il ne reste pratiquement plus trace des esclaves noirs en terre d’islam en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d’une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d’environ 70 millions sur le continent américain.

Notons le parallèle avec les États arabes du Golfe Persique qui recourent massivement à des travailleurs étrangers tout en empêchant ceux-ci de faire souche sur place… à la différence des pays occidentaux.

(Source: fde souche)

Consulter également sur le même sujet le blog d'HOPLITE : http://hoplite.hautetfort.com

Commentaires

  • N'oublions pas aussi les esclaves chrétiens en Afrique du nord. Ce fut d'ailleurs le motif de l'intervention en Algérie sous Louis Philipe.
    L'Éducation Nationale voudrait-elle passer ce fait sous silence?
    Probablement que oui, car il ne faut pas vexer les nombreux maghrébins présent sur notre sol (la repentance n'est pas pour eux, mais seulement pour nous).

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  • les instituteurs réfractaires devraient mettre au programme des lectures :"Tamango ' ,la nouvelle de Prosper Merimé
    pour balancer l'effet Aimé Césaire.
    C'est mieux écrit et met en scène la figure noire du vendeur d'esclaves africain

    C'est sur la cote ouest de l'Afrique que le navigateur blanc a pris ce Vice noir qu'est l'Esclavage.

    Ce fut la première de ses Valeurs que le Noir transmit au Blanc

  • Edifiant.

    Mais le but à peine dissimulé est de mettre tout le monde "à égalité".
    Une seule solution donc : abaisser et salir les uns, et remonter artificiellement et hors de proportion les autres.
    C'est avouer par défaut la situation réelle de départ avant manipulation. En bref : la réalité.

  • Merci, BOGOMIR. Les Arabes et maghrébins ont été des négriers impitoyables! Ma note a ce sujet est je crois explicite. Repentance pour eux aussi! 13 siècles d'esclavagisme, d'eunuques noirs pour les harems, d'esclaves blancs capturés par des pirates en Méditerranée! Les pirates continuent leurs forfaits en Somalie musulmane! - Arthur Rimbaud a vu en Ethiopie les esclaves noirs traités comme des bêtes par les Arabes!

  • Chère Gaëlle, je ne vous sais pas assez gré de tout le travail que vous faites pour nous éclairer sur tous ces sujets fondamentaux. Vous ne contribuez pas peu au dévoilement progressif de la véritable Mémoire et à sa diffusion.
    Merci.

  • bonjour

    je suis d' accord pour ne pas oublier ce qui s' est passé dans l' histoire de l' humanité.
    Tout homme, d' où qu' il vienne a ses parts d' ombres : le nier est une erreure qui peut s' avérer dangereuse.
    Par contre,
    je me méfie de cette pensée dite "correcte" qui s' est développée ces dernières années :

    - dénoncer l' esclavage : ok
    - dénoncer la Shoa : ok
    - dénoncer toutes formes de racismes : ok

    mais il y a (eu) aussi

    - les camps de rééducation par la pensée (ex URSS par exemple)
    - les pénibles travaux au Goulag
    - le génocide arménien par la Turquie

    puis ailleurs

    - l' envie de rayer Israel de la carte (le président iranien d' aujourd' hui)

    cela pour dire que beaucoup de journalistes ou gens en général veulent faire l' impasse là-dessus car cela parait contraire à un mode de pensée généralisé qui prédomine aujourd' hui.

    Xavier

  • A Xavier : en ce qui concerne la France (je pense que c’est ce qui nous touche en premier) vous avez oublié pas mal de taches : par exemple les crimes terroristes du FLN couverts par des responsables politiques français et l’abandon de l’Algérie Française, au terme d’une honteuse trahison conduite par De Gaulle, qui a fait tirer sur des Français désarmés y compris sur des enfants et qui a abouti au génocide des Harkis dont les rescapés ont été enfermés dans des camps en France pendant plus de trente ans.

  • @ Voyageur: merci pour vos encouragements! J'y suis très sensible. Il faut que les Français retrouvent la mémoire, la vraie, pas celle que l'on nous impose et serine, mais celle des faits réels, prouvés, datés. J'aime bien les légendes et les mythes en littérature, mais pour l'Histoire, et particulièrement l'histoire de la France, je préfère la vraie vérité, celle qui au fond du puits.

    Amicalement!

  • pour excuser,expliquer le retard de civilisation des noirs ,les historiens africains disent que c'est la traite durant des sièckles qui a épuisé ,stérilisé le continent . il aurait manqué trop d'hommes pour l'épanouissement

    Donc l"Afrique fut victime d'un crime

    Mais aujourdhui que des millions d'africains vont spontanément se livrer à l'Europe,les intellectuels noirs au lieu de craindre un nouveau retard du continent ,de stopper cette hémorragie humaine ,crient au "racisme " si on veut interrompre cet exode.
    Ils n'ont pas peur des contradictions

  • @ tramoni: contradiction énorme, en effet! Mais il faut bien trouver une explication au retard de l'Afrique noire - et cette explication est forcément anti-blanche!
    Apprendre aux écoliers noirs: " Nos ancêtres les Gaulois" relève en effet de l'absurde. Encore un méfait de la Colonisation!

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