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Les Pauvres Blancs

Dans les grandes villes, c'est la ruée chaque soir autour des poubelles des magasins.

 Un phénomène si inquiétant que Martin Hirsch, Haut-commissaire aux Solidarités, va réunir les associations caritatives...

Mais ce n'est pas à Martin Hirsch de s'occuper de la Pauvreté des Français: c'est à Sarközy et à son gouvernement!

C'est un phénomène récent qui touche l'ensemble des supermarchés, des chaînes de boulangerie ou de restauration rapide situés au coeur des grandes villes hexagonales. Vers 19 heures, chaque soir, à la sortie des poubelles des magasins, des milliers de démunis fouillent les sacs et les cagettes de produits alimentaires jetés, invendables en rayons car sur le point d'être périmés mais toujours consommables.

Parfois, ils sont si nombreux à se précipiter sur les denrées que la scène, dans un pays pourtant cinquième puissance économique mondiale, ne peut que révolter.


Selon nos informations, Martin Hirsch, haut-commissaire aux "Solidarités actives contre la pauvreté" et ex-président d'Emmaüs, va réunir ces prochains jours les principales associations caritatives afin de « comprendre les raisons et mesurer précisément l'ampleur » de cette tendance inquiétante.

La nouveauté, dans cette grande précarité, c'est que les farfouilleurs ne sont plus seulement des clochards. On croise des érémistes, des retraités qui perçoivent une faible pension, des mères seules, des travailleurs précaires, des étudiants fauchés. On les appelle les « nouveaux pauvres ». Ils ont un toit, certes, mais de faibles revenus qui ne leur permettent pas de boucler les fins de mois. « Ils sont face à un dilemme : payer le loyer ou manger », décrit Alain Raoul, directeur de la Fondation de l'Armée du salut.

Alors pour se nourrir, ces exclus, victimes de l'envolée des prix des denrées alimentaires, plongent leurs mains dans les conteneurs dans l'espoir de tomber sur un morceau de boeuf, des yaourts ou un paquet de gâteaux dont l'emballage est endommagé. Ce sont les mêmes qui, à la fin des marchés, remplissent leurs paniers de fruits et légumes abîmés laissés par les primeurs.

 Eux en arrivent là par nécessité, pas par choix, à la différence des « freegans » (terme né de la contraction de l'anglais free, gratuit, et vegan, végétalien) qui récupèrent les invendus par militantisme, histoire de dénoncer la société de consommation et son gaspillage.

"Casse-toi, salaud de pauvre!" 

Commentaires

  • Merci infiniment, chère Gaëlle, pour cette note très importante. Elle révèle ce que sont ces soi-disant «organisations humanitaires non-gouvernementales» (sic !) qui vont chercher la misère aux antipodes de la France alors qu’elle crève les yeux aux pas leurs portes. Mais pendant ce temps les responsables de ces ONG s’enrichissent du malheur de ces pauvres gens.
    Et peut-être que le plus grand scandale c’est que les Français, obnubilés par la propagande des ONG, finissent pour oublier et perdent totalement conscience de la misère de leurs concitoyens

  • Cher abad, le lointain est tellement plus "excitznt" pour les cervelles bobos que le prochain, le pauvre à notre port!

    Justement, ce soir, j'ai vu une de ces pauvres femmes, âgée, française, blanche aux yeux bleus, elle n'achète rien chez Monoprix, elle vient juste regarder les rayons... et nous avons un peu parlé... Quelle dignité, à en mourir de faim! Elle ne m'a rien demandé, que de rompre un peu sa solitude... La France, la vraie, pas celle de "la mère de tous les Français", de la Dadu Mallah! - et quelle éducation, quel autre langage!

  • Déplacements fréquents sur Paris depuis des années, je vois cette pauvreté s'étendre. Approfondie dans les grandes métropoles, elle gagne ma campagne, où à l'entrée de la boulangerie, deux dames mendient. Elles ont tous les critères de "race blanche française".
    Ce qui violente ma conscience, ce sont les assauts répétés que je subis pour me culpabiliser.
    La colère fut ma première réaction, elle demeure enfouie en moi, et me garde l'esprit critique ouvert.
    Puis vint une forme de lassitude brève, et enfin aujourd'hui une volonté farouche de détruire cette oligarchie représentative, si loin du Peuple, si égocentrique, si centrée sur ses propres intérêts, que tous ses valets médiatiques et autres devront un jour apprendre ce que veut dire être humble.
    La violence de la colère a fait place à une froide détermination. Je donne ce que je peux quand je suis sollicité, c'est insuffisant.
    La solution est autre.
    Je n'exprime pas de pitié envers ces personnes pauvres, elles ont trop besoin de respect.

  • D'accord avec vous Christian.
    Une petite histoire. Au Bord d'un lac arrive un couple et une petite fille. Le monsieur nous demande si il y a là beaucoup de poisson?. Nous ne le savions pas. De ses lèvres fusent un : Oh il le faut. Et ses paroles étaient si désespérées que nous avons compris qu'ils n'avaient que cette solution pour manger. Mais à part parler entre nous assez fort des légumes que l'on pouvait glaner dans les champs après la récolte, et en espérant qu'ils entendent notre discussion ; nous n'avons pu rien faire. Et ça me rend très froide et très déterminée contre cette oligarchie dont parle Christian. Nous serions certains de gagner si nous prenions le pari que l'an prochain ce sera pire i
    Déjà qui pourra encore se chauffer cet hiver ?

  • Chère Gaëlle,
    merci pour le témoignage de cette pauvre femme réduite à regarder les rayons du Monoprix sans pouvoir s’acheter le nécessaire. Ce qui nous fend le cœur ce n’est pas tellement sa pauvreté, cette femme est tellement digne, mais de savoir qu’étant une sous-chienne, elle ne bénéficiera d’aucune aide. Il vaut mieux pour elle qu’elle ne tombe pas malade. Ce ne sont ni les services de l’état, ni les prétendues organisations caritatives, encore moins les divers collectifs ou comités de soutien qui s’intéresseront à elle. Au contraire, à la moindre difficulté, ils lui cracheront à la figure, comme on les voit faire tous les jours. Malheur à elle si un jour elle ne peut plus payer son électricité ou son loyer, elle sera impitoyablement jetée à la rue. Voilà où nous conduisent l’abjecte «charity-business» et l’ignoble politique d’immigration anti-française.
    Excusez, chère Gaëlle, ce coup de colère, mais il faut dire qu’il y a de quoi avec ce qu’on entend et voit depuis hier avec le festival de Cannes. Ces gens, qui moralement et intellectuellement sont la lie de notre société, mais sont pleins de fric volé au peuple, ont le culot d’afficher leur médiocrité et d’étaler au grand jour leurs immenses richesses qui insultent les Français. Et les journalistes de la gauche-caviar nous les montrent sans retenue, avec une immense complaisance, dans la plus totale inconscience. Ces images m’ont donné envie de vomir. Ces scènes se passaient à quelques kilomètres de chez vous ! Alors, vous comprendrez que lorsque j’ai lu votre commentaire …
    Avec toute mon amitié.

  • Comme vous, mon écoeurement est profond, en particulier pour cette racaille journalistique qui fait complaisamment la publicité de ces minables saltimbanques multi-milionnaires qui nous donnent des leçons et appellent à notre générosité. Pas de noms, tout le monde les connaît.

    Moi aussi, ces scènes quotidiennes de Français dont les ancêtres se sont sacrifiés pour construire ce pays mises en parallèle avec la piétaille exotique qui ne recule devant aucune bassesse pour récolter tout ce qu'elle peut ne fait que renforcer ma détermination à résister à cette tyrannie.

    Je connais beaucoup de gens qui réagissent de la même façon. L'heure avance.

  • Je suis entièrement d'accord, bien sûr, avec tous ces commentaires et je vous en remercie. Nous avons tous des exemples en tête, nous en connaissons. A ces personnes, nous ne pouvons pas faire l'aumône, ce serait affreux pour elles, elles ont le plus grand besoin de RESPECT, et pour une fois je vais employer ce mot dans le sens où je l'entends. Je n'ai même pas regardé la TV (je ne la regarde plus...), et le festival de Cannes: je "sais", d'instinct, que c'est une pourriture insultante pour la misère des Français de souche. Mais je vais aller voir pour le blog.
    Dans ma famille, il y a eu de ces dames réduites quasiment à la misère silencieuse, aux privations discrètes, mais la situation n'en était pas à ce point! Leurs enfants les choyaient! Elles ne pouvaient plus mener le même train de vie, même moyen, mais ce n'était pas grave: elles n'étaient pas moralement isolées. Maintenant si, car un grand égoïsme s'est répandu dans les familles (pas toutes, mais...).

    A propos de chauffage, une de leurs vieilles amis demandait de vieux journaux, pour lire... Puis on a appris qu'elle en faisait des boulets de "charbon" pour son poële... elle crevait de froid dans une chambre de bonne... mais il ne fallait rien dire, ç'aurait été la blesser. Privations qui vont s'accentuer cette année et dans les années à venir pour les FDS! Les charges de logement vont augmenter! Forcément! - Tout est devenu subitement plus cher! - Et quand on est français, et âgé, il ne faut surtout compter sur AUCUNE aide! - oui, je pense à ces pêcheurs au bord d'un lac: le poisson, c'est pour manger! Nous entrons dans une période noire pour les Pauvres de France! les maisons de retraite sont hors de prix! Il y a, je crois, Les Petits Frères des Pauvres qui soulagent avec délicatesse les misères les plus crueles. Je reçois leur journal, très simple. Leur devise, magnifique, c'est " Des fleurs avant le pain!" - Fondé par un laïc, André Marquiset. Ils organisent de petites vacances, voyages, ils appportent un peu de chaleur humaine, ils montrent des photos: ce sont tous des Blancs! Cette association déjà ancienne ne compte que des bénévoles: on peut donner un peu de temps, ou un peu d'argent (reçu pour le fisc: tout est en règle!). La vraie solidarité ne fait pas de bruit. Des jeunes étudiants ou des scouts vont repeindre les vieux logements, mettre un peu de joie dans les yeux! Cette association n'est pas "religieuse", mais laïque.
    Je crois qu'elle fait beaucoup de bien. Mais que de misères qui se cachent, par honte! Alors que la honte, ce sont d'autres, "en haut", qui devraient l'avoir! Faire de la France et des Français un pays et un peuple de misère, craignant le lendemain... désespéré...

    Ils le paieront un jour! Je le souhaite vivement!

  • @ voyageur: oui, je réagis comme toi... L'heure avance, dis-tu, j'en suis convaincue, et c'est aussi pour cela que je tiens ce blog. Que je signale tout ce que je peux, car on ne peut pas accepter cette tyrannie de l'argent dégueulasse qui pérore devant la misère blanche. Cela m'est insupportable. "Rendez l'argent!"

    Amitiés

  • Il est bon que certains grattent le sol pour se nourrir,que d'autres les regardent gratter en se disant que finalement ça pourrait etre pire,d'autres mieux lotis se disent que par rapport aux seconds leur place est enviable,quant à ceux qui sont en haut de la pyramide,ils sont tranquilles au chaud,en sécurité,leurs manettes médiatiques en main,ils peuvent alarmer les uns et les autres,occupant les esprits qui pourraient s'interroger sur la vie en haut de la pyramide.

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