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Lucy, australopithecus afarensis

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Image de synthèse de Lucy
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Lieu de la découverte de Lucie
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Lucy est le surnom du fossile complet à 40 % de l'espèce Australopithecus afarensis découvert en Éthiopie en 1974 par une équipe de recherche internationale. Datant d'environ 3,2 millions d'années et dotée d'une locomotion en partie bipède, Lucy a longtemps été considérée comme la représentante d’une espèce à l’origine de la lignée humaine avant d'être écartée des ancêtres directs du genre Homo.

 

  Lucy, une femelle de vingt ans environ, mesurant à peine à plus d’un mètre, appartenait à une espèce qui a évolué pendant plusieurs centaines de milliers d’années en Afrique de l’est, de l’actuelle Ethiopie à la Tanzanie, en passant par le Kenya. Les afarensis avaient une capacité crânienne moyenne d’environ 400 centimètres cubes, c’est-à-dire la plus faible de tous les hominidés connus. Ils présentent de nombreux caractères proches des nôtres, leurs mains par exemple étant certainement capables d’une préhension très précise.

Ils possédaient une forme de bipédie, mais qui a du être utilisée par les afarensis en alternance avec le grimper aux arbres. Cette bipédie devait certainement être d’un type éloigné de la nôtre, beaucoup plus chaloupée, avec des balancements latéraux importants. Une démarche qui devait poser certains problèmes à ces hominidés, car elle représentait une dépense énergétique importante, argument plaidant pour la persistance du grimper aux arbres.

Commentaires

  • Merci, chère Gaëlle, pour cette note très bien faite et très intéressante. Elle rétablit la réalité concernant « notre ancêtre » Lucy. Sa découverte fut l’occasion d’un nouvel épisode du bourrage de crâne habituel fondé sur les errements d’un Yves Coppens, bruyamment salué par les médiats. C’est leur habitude quand ce genre de théorie est avancée. Ca ne les gène pas car de toutes façons ils ne comprennent rien à la science. Mais il faut reconnaître qu’avec les ramapithèques qui nous gouvernent, il ne faut s’étonner de rien.

    Plus sérieusement, d’autres australopithèques plus anciens que Lucy ont depuis été découverts et remettent « les pendules à l’heure ». Voici un petit texte extrait du site de Michel Neroucheff :

    « En juillet 2001, une découverte extraordinaire est faite au Tchad dans le désert du Djourab. On y découvre TOUMAÏ, un australopithèque ayant vécu il y 7 millions d'années. Celui-ci serait le plus ancien connu à nos jours. TOUMAÏ mesurait environ 1 mètre et pesait près de 35 kilos et serait un mâle. Il vivait dans les forêts qui jouxtaient le voisinage d'un lac ou d'une rivière. La découverte de TOUMAÏ à 2500 km à l'ouest du rift est-africain a changé les anciennes théories des paléontologues croyant que l'humanité s'était développée à partir de l'est du rift (théorie formulée en 1982 par Yves Coppens). TOUMAÏ signifie "ESPOIR DE VIE" en langue gorane. Ce nom a été choisi par le Président du Tchad. Ce nom désigne les enfants nés juste avant la saison sèche et leur chance de survie est alors plus limitée »

  • Merci, cher abad, pour cet apport à la note sur Lucy. Les textes étaient très longs, et si je les ai lus entièrement, je ne pouvais pas les placer tous sur le blog.
    Cette affaire de Lucy et d'Yves Coppens, Maurice Taïeb et autres est bien dégonflée aujourd'hui. Mais si on enseigne cela aux enfants comme "parole d'Evangile", comme le craignait "Ostara", c'est assez scandaleux!

    Il y avait une photo de la reconstitution grandeur nature de Lucy (galerie de l'Evolution à Paris ?) bien émouvante, TROP émouvante. Un corps de grand singe roux et velu avec une tête quasi humaine qui inspirait de la compassion... Je ne l'ai pas mise car ce genre de procédé est malhonnête: mieux vaut aller voir la tristesse des singes (ceux qui n'ont pas "évolué") enfermés dans des cages de zoo: j'en en ai vu, au zoo de Vincennes, c'était terrible, leur regard de prisonniers... J'en avais honte... Il faisait froid et on les avait mis dans de grandes cages à l'intérieur où ils demeuraient immobiles, prostrés, repliés sur leurs pensées face à l'Homme. De ce jour, datent mon grand amour des animaux, mon total mépris pour ceux qui les font souffrir ou qui se moquent de leurs souffrances. Sans vouloir faire de l'anthropomorphisme, on leur doit le respect. Je le sens mieux que je ne peux l'expliquer.
    Aussi suis-je à fond contre les corridas, j'en ai vu, mais voir mourir le vailllant taureau sur le sable rougi par son sang m'est devenu impossible. D'autant plus qu'il ne s'agit plus de la perpétuation d'un rite ancestral, d'un noble combat, mais d'un business dégradant.

    Amitiés

  • Entièrement d’accord avec vous, chère Gaëlle : ces reconstitutions sont peu crédibles, même si on possède un bon squelette : elles peuvent donner une vague idée de la physionomie de ces êtres d’autrefois, mais cela a peu de valeur scientifique. La mode est de faire « calculer » ces représentations par un ordinateur. Cela n’a pas plus de valeur : l’ordinateur calcule ce qu’on lui dit de calculer et donc fournit la représentation que l’on voulait trouver.
    Moi aussi j’ai toujours été impressionné par le regard des singes, surtout des chimpanzés et des gibbons. Il rappelle celui des jeunes enfants. Mais, vous savez, c’est à peu près pareil avec mon chat, qui est d’ailleurs très bavard ! Mais enfin de compte c’est avec les chiens que l’on communique le plus !

  • Cher abad, vous avez un chat et peut-être des photos de lui? Je cherche des photos de chat pour "la nuit, tous les chats sont gris..." - Si vous avez la possiblité de m'en envoyer, un grand merci!

  • Hélas, chère Gaëlle, je ne peux rien vous promettre car je suis mal équipé pour les photos et je n’ai pas de photo de mon chat !

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