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Le car scolaire a percuté un TER sur le passage à niveau

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Le président Nicolas Sarközy s'est rendu mardi en début de matinée à Allinges (Haute-Savoie) pour se recueillir dans la chapelle ardente où reposent les corps de six des sept collégiens tués lundi 2 mai dans la collision entre leur car scolaire et un TER, a constaté une journaliste de l'AFP.

Le chef de l'Etat, arrivé en voiture depuis Genève à 09h05, était accompagné de Xavier Darcos, ministre de l'Education, Michel Barnier, ministre de l'Agriculture et Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale et député-maire d'Annecy-le-Vieux.

M. Sarközy s'est recueilli pendant une vingtaine de minutes aux côtés des familles éplorées, dans la chapelle ardente ornée de fleurs blanches où avaient été disposés six des sept cercueils des victimes, le septième enfant étant décédé dans un hôpital de Genève.

Le chef de l'Etat, accompagné des deux ministres, s'est ensuite rendu brièvement dans la mairie d'Allinges, (dont le maire est Jean-Pierre Fillon) jouxtant l'église, pour s'entretenir avec le principal du collège de Margencel (Haute-Savoie), où étaient scolarisés les enfants, et les cinq enseignants rescapés de ce tragique accident.

M. Sarközy en est ressorti vers 09h35 sans faire aucune déclaration et, après un bref signe de la main aux nombreux journalistes qui l'attendaient, il est remonté en voiture.

Au moins 7 collégiens ont été tués et 25 personnes blessées, dont trois grièvement, dans cette collision entre un car scolaire et un TER, le plus grave accident de transport d'enfants depuis celui de Beaune en 1982.

L'accident s'est produit peu avant 14h00 au lieu-dit Mésinges, à Allinges, dans des circonstances encore mal établies et alors que le train roulait à 90 km/h.

Dès lundi les familles se sont recueillies dans la petite église d'Allinges.

Sur le parvis, les familles effondrées, en larmes ou le visage fermé, affluaient, encadrées par un important dispositif de gendarmerie. Elles étaient accompagnées de parents dont les enfants ont survécu au drame.

Alors que la nuit commençait à tomber, certaines personnes ressortaient de l'église pour rester un moment sur le parvis et se confier à une connaissance, chercher du réconfort ou, plus rarement, parler de la cérémonie de recueillement qui doit avoir lieu mardi matin.

A quelques kilomètres de là, dans le hameau de Mésinges, où le car scolaire a été percuté, les riverains observaient en début de soirée les mouvements des nombreux pompiers -une centaine- et gendarmes encore sur les lieux.

Un important périmètre de sécurité a été installé peu après l'accident et empêchait toujours badauds et journalistes de s'approcher. Au loin, on pouvait encore observer le car dont l'arrière a été déchiqueté par le train.

Beaucoup s'inquiètent pour les familles touchées par le drame et redoutent de voir leurs enfants emprunter à l'avenir les cars scolaires. "Pour moi, c'est désormais hors de question", lance Elodie, une jeune maman de 24 ans.

Le TER assurant la liaison entre Evian-les-Bains et Genève a percuté le car scolaire transportant 56 personnes, dont 50 élèves de 5ème du collège de Margencel (Haute-Savoie) et six adultes (cinq accompagnateurs et le chauffeur).

Les collégiens se rendaient à la cité médiévale d'Yvoire (Haute-Savoie) dans le cadre d'une classe d'histoire et géographie, a précisé la préfecture.

Selon une automobiliste témoin de l'accident, le car "s'est engagé sur un passage à niveau quand les barrières étaient en train de se fermer". "Il est resté coincé par les barrières et le train l'a coupé en deux. J'ai tout vu", a déclaré cette automobiliste au micro de France-Bleu Pays de Savoie.

Le dernier bilan fourni peu avant 20h00 par la préfecture de Haute-Savoie faisait état de sept morts et 25 blessés, dont trois collégiens grièvement atteints.

Les chauffeurs du TER et du car, indemnes mais "très choqués", ont été entendus par les enquêteurs, a indiqué la gendarmerie. On leur a fait une expertise toxicologique, dont les résultats seront connus dans quelques jours.

Le sous-préfet de Thonon-les-Bains s'est rendu sur les lieux de l'accident et le plan ORSEC a été déclenché. Une cellule de crise a été mise en place à la préfecture.

Selon les premiers contrôles des dispositifs de télésurveillance électronique, le passage à niveau a "apparemment fonctionné normalement", a assuré le secrétaire d'Etat aux transports, Dominique Bussereau, qui s'est rendu sur place, aux côtés notamment du ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie.

Seule l'enquête permettra de connaître les circonstances précises de l'accident, a déclaré M. Bussereau ajoutant qu'une équipe d'experts serait dépêchée "dans les prochains jours".

Commentaires

  • Nouvelle pitrerie et hypocrisie de Sarkozy : le gouvernement préfère dépenser l’argent pour truffer le pays de radars anti-automobilistes au lieu de supprimer ces passages à niveaux et de les remplacer par des passages sous-terrains. Il est vrai que les radars rapportent beaucoup d’argent et pas seulement à l’état.

  • Mais c'est quoi ces conneries! Vous n'allez pas me dire que lorsque l'on a la responsabilité de dizaines de personnes, on reste coincé entre deux barrières en plastique!!!!!!! Depuis quand des barrières arrêtent des autobus? Il ne voulait pas, sans doute, ne pas abîmer sa peinture, cet abruti!!! Désolé, j'ai les nerfs...

  • "Les collégiens se rendaient à la cité médiévale d'Yvoire (Haute-Savoie) dans le cadre d'une classe d'histoire et géographie, a précisé la préfecture."

    Est-ce que tous les petits Français doivent visiter la cité médiévale d'Yvoire ? Trop compliqué d'enseigner avec des livres ? Si ces enfants avaient été en classe plutôt qu'à faire du tourisme, ils seraient encore en vie.

  • Les voyages scolaires sont très prisés par l'Education Nationale. Ca "fait bien" pour un établissement d'en organiser. Ca fait moderne. Résultat.

  • Encore heureux que ces petites victimes n'étaient pas en partance pour visiter Oradour ou les camps de la mort vers Büchenval.
    L'éducation Nationale aime beaucoup ces destinations.

  • A part l'horreur que provoque cet accident , un conducteur quel qu'il soit qui "grille " un feu rouge ou un stop est un assassin
    coût pour modifier un passage à niveau : 7 millions (France 2) soit, mais sur un site, il y a 2 jours, un article prétendait que la France accordait 180 millions au CONGO . Si cela est vérifié, je dis bravo ( 180:7=25, ... passages)

  • D’accord avec Arauris : le chauffeur ne pouvait-il pas défoncer la barrière ? Il semble que personne n’envisage cela : c’est étonnant ! Y-a-t-il une explication ?

    Et d’accord avec voyageur et JLA : maintenant les écoles ont la manie de promener les élèves au lieu de les faire travailler !

  • @ Voyageur et JLA: le chauffeur serait le Diable en personne ou un alcoolique notoire qu'ils laisseraient monter les enfants! Un chauffeur de car scolaire qui ne respecte pas les signaux d'un passage à niveaux! mais qui c'est, ce pauvre c.. ?
    On entend très bien le signal, on voit très bien le feu, et les barrières s'abaisser. Le conducteur du train NE PEUT PAS s'arrêter, freiner sur place: c'est impossible. Le seul responsable de cette tragédie, c'est le chauffeur du car. Et ceux qui l'ont engagé.

    Toutes ces sorties scolaires devraient être interdites. Une institutrice avait fait noyer des enfants parce qu'elle ignorait qu'un barrage, en amont, rejettait régulièrement ses eaux dans la rivière... Elle ne savait rien, elle leur parlait d'écologie sans doute...
    Dans les centres de vacances, les pédophiles rôdent... Aucune vraie surveillance.

    Et après les ministres vont "pleurer" sur les cerceuils!

  • Cher abad, les radars rapportent à la Société du frère de Sarközy.

  • J'ai eu à réfléchir sur ce problème de la sécurité des passages à niveau ; j'en avais déduit qu'en rajoutant une paire de barrières quelques mètres avant celle qui défendait la voie, il n'y avait plus aucun risque d'accident; on peut se faire coincer une fois mais pas deux ; et ça n'était pas très coûteux... Nous pouvons toujours suggérer cette idée aux autorités qui n'en feront rien.

  • mais vous ne réfléchissez pas plus loin que le bout de votre nez ou quoi... bien sûr que le chauffeur a essayé de défoncer la barrière, il était coincé, il a calé.. il faut connaître la configuration de ce passage à niveau pour savoir que c'est possible... et bien sûr qu'il n'aurait pas pris la responsabilité de passer au rouge puisqu'il avait passé la première barrière quand le feu s'est mis à clignoter.. c'est après qu'il est resté coincé.. car on est obligé de s'arrêter au milieu de ce passage car il y a un énorme dos d'âne... alors pourquoi n'accuse-t'on pas la configuration de ce passage à niveau et aussi la SNCF qui fait que le train passe 20 secondes après la fermeture des barrières.. pourquoi dans ce cas les barrières ne se fermeraient pas plus tôt, que les gens qui se trouvent au milieu aient le droit à l'hésitation due à la peur de justement rester coincé??? je suis en colère car j'ai failli moi-même restée coincée à ce même endroit avec ma voiture neuve que je ne voulais pas abîmée, j'étais au milieu du passage quand le feu s'est allumé, j'ai eu la présence d'esprit et la possibilité d'avancer (avec un car c'est plus difficile, le dessous a très bien pu toucher par terre, on a déjà vu des camions avec les routes en l'ait à cet endroit!).. ensuite la barrière c'est fermée à peine j'étais passée et le train est tout de suite arrivé! c'est honteux! le problème ne vient pas du chauffeur! pourquoi est-il la seule personne qu'on accuse!!! c'était un passage à niveau DANGEREUX et on a attendu qu'un accident arrive alors que plusieurs personnes avaient signalé ce problème! voilà!

  • Ce chauffeur est un parfait abruti ! J'espère qu'il ira en taule méditer sur ce ce qu'il a fait !

  • @pavot8: je ne sais plus que penser... il y a une enquête... Tout ce que je sais par expérience personnelle, c'est que mon père, mes amis, mon mari s'arrêtaient devant un passage à niveau, regardaient les feux, faisaient très attention. Ils ne franchissaient une passage à niveau que lorsqu'il n'y avait absolument aucun danger, aucune alerte, feux, barrière ou semi barrière pas franchement levée... Mes amis, mon mari, qui conduisaient étaient jeunes mais ils n'essayaient pas de passer avant d'être parfaitement sûrs qu'il n'y avait aucun danger. Je me souviens aussi d'un signal sonore associé aux feux rouges.
    Il paraît là, dans cette tragédie, qu'il y avait de la buée sur les vitres, qu'il a calé sur le passage des rails, qu'il n'a pas pu remettre en route le car... Je pense que ce passage à niveau est très fréquenté par toutes sortes d'automobilistes et qu'ils font attention. Sinon, ce serait une hécatombe à cet endroit.
    On peut construire un tunnel autoroutier sous la voie, 3 à 4 millions d'euros.
    Il faut évidemment faire en sorte que les passages à niveau ne "tuent" plus, même en cas d'imprudence ou de défaillance du chauffeur. C'est trop grave.

  • de toute façon , d'après les témoignages, il est passé lorsque les feux commençaient à clignoter , coincé pas coincé, il en résulte que des enfants sont morts

  • @cat: je vous crois, mais selon mon expérience personnelle, j'ai fait bcp de route dans tous les coins de France, les choses se passaient ainsi, et encore dernièrement en Provence en allant à St Rémy-de-Provence: passage à niveau, feux rouges qui s'allument, barrières qui s'abaissent des deux côtés: les voitures, cars et camions s'arrêtent, une longue queue se forme dans l'ATTENTE du passage du train, c'est assez long, enfin le train de marchandises surgit et passe. Il faut encore attendre un peu que les barrières se soulèvent et se mettent à la verticale. Alors seulement la longue queue des véhicules s'engage sur le passage à niveau et peut le franchir sans danger.
    Il y a eu donc une longue attente entre le moment où les barrières étaient fermées et le moment où le train est passé. Il ne pouvait y avoir là aucun danger. Certains conducteurs rouspétaient pour l'attente, quelques minutes de perdu, mais ce n'est rien à côté d'un accident effroyable.

  • à VLAAMS: dès que les feux se metent à clignoter, tout conducteur raisonnable s'arrête et n'essaie pas de franchir le passage à niveau - que celui soit en dos-d'âne ou pas, mal configuré: on pense surtout au train qui risque de vous broyer. D'autant plus qu'on peut caler au milieu de la voie!
    Pour construire des tunnels autoroutier, il faut encore que le terrain s'y prête, en dehors du coût. Un tunnel présente aussi des dangers: bon éclairage, deux voies larges, des refuges sont à prévoir. Un tunnel peut être aussi un piège mortel. Sans parler de celui du Mont-Blanc...

  • D’après ce nous dit Cat, les feux ne sont mis à clignoter qu’après que le chauffeur s’est engagé et, à cause de l’énorme dos d’âne, il a calé et s’est trouvé coincé. Dans ces conditions la responsabilité de la SNCF (et donc de l’état) parait engagée. En effet ce passage à niveau serait non seulement mal fait, mais dangereux intentionnellement car un dos d’âne ne vient pas par hasard ! Ce n’est pas la première fois que l’on constate cela : de nombreux ronds-points sont rendus dangereux intentionnellement : leur bord extérieur au lieu d’être relevé, conformément aux lois élémentaires de la physique, est rabaissé ! En cas de pluie, c’est le dérapage assuré ! En outre la mode actuelle est de planter au centre de ces rond-points des arbres qui bouchent la vue. Il est clair que, dans ce cas, la responsabilité de la DDE est engagée, mais on n’en parle jamais.

  • Chère Gaëlle, il me semble que la longueur des tunnels nécessaires (ou des ponts) pour supprimer les passages à niveau ne dépassent pas la dizaine de mètres : rien à voir avec celui de Mont-blanc ; on peut donc les rendre absolument sans danger ! Il parait que ça ne coûte pas plus de 2 à 3 millions d’euros : une goutte d’eau comparé à ce que nous coûte Bruxelles !
    Quoiqu’il en soit on aurait mieux fait de garder ces enfants à l’école et de cesser ces sorties fantaisistes qu’on leur impose ; les enseignants exercent une pression morale sur les parents pour qu’ils acceptent de laisser sortir leurs enfants : c’est scandaleux !

  • Cher Dragon, votre suggestion me paraît excellente! Et peu coûteuse, en effet! Cela pourrait sauver des vies innocentes, à l'arrière d'un car scolaire.

    Amitiés!

  • NONNNNNNNNNNN il n'y a pas d'attente entre le moment où les barrières se baissent et où le train passe, c'est bien ça le problème à cet endroit là, je vous le dis par expérience et de nombreuses plaintes ont été déposées avant l'accident!!! vous ne voulez pas comprendre que le problème vient de la SNCF mais que l'on ne va pas les attaquer eux, on préfère mettre en prison un honnête homme qui est effondré et qui par respect pour les familles ne va pas faire appel... mais je soutiens qu'il n'est pas passé au rouge, sinon la barrière se serait refermée à l'avant du car et pas à l'arrière, il s'est engagé, les feux ont clignoté, il est resté coincé sur le dos d'âne et en même pas 20 secondes le train est passé.. ce qui est arrivé est insupportable et je comprends que les familles puissent en vouloir au chauffeur mais ayant vécu la même chose avec une fin plus joyeuse, juste des cris et des rires nerveux vu l'absurdité de ce passage à niveau, je peux vous dire que toutes les règles du code de la route ont été respectées à cet endroit... ils n'ont pas eu de chance, à cet endroit, il ne faut pas se trouver au milieu de la voie quand les feux se mettent à clignoter, sinon, on a beaucoup de chances d'y passer, et ça plusieurs personnes l'avaient signalé, je le répète!!

  • Que le chauffeur soit responsable ou pas, il sera de toute façon responsable. Et s'il est vrai que le train passe tout de suite après la fermeture des barrières, (je l'ai vu dans une autre région) on changera la donne et le chauffeur sera responsable.
    Mais je ne comprends pas les enseignants qui interdisent que l'on apporte des gateaux fait maison pour l'anniversaire des enfants (principe de précaution) et qui promène nos enfants sur les routes. Car même avec un chauffeur au dessus de tout soupçon il peut y avoir un accident. que font-ils là du principe de précaution. Pendant ma scolarité j'ai appris à connaître la France par des documentaires très bien fait et je me vante dans savoir plus que ces enfants que l'on promène sans cesse et qui ne savent pas grand chose. Par exemple ils habitent Nantes et ne savent pas que c'est la loire le fleuve qui aboutit là.

  • A Cat : ce que vous nous expliquez me paraît important et devrait jouer en faveur du chauffeur. J’espère que son avocat pourra recourir à votre témoignage ainsi qu’à celui des autres personnes qui ont pu constater ce dysfonctionnement, surtout si des plaintes ont été déposées. Mais je crains que la lutte avec la SNCF (donc l’état) ne soit trop inégale.

  • à Cat: ce n'est pas sur ce blog, mais à la gendarmerie et à l'avocat du chauffeur qu'il faut apporter votre témoignage. Vous avez assisté à l'accident? Parce qu'il y a d'autres témoignages visuels de personnes qui ont assisté à la collision qui vous contredisent. Mais il faut apporter le vôtre, et sans hurler "NONNNNNNNN" comme vous le faites sur mon blog, car vous ne serez guère crédible. Reprenez votre calme et envoyez aussi votre témoignage aux journaux. Ce sera plus utile pour défendre ce chauffeur, qui est effondré: qui ne le serait pas avec 7 enfants morts, et 2 grièvement blessés?
    Vous le connaissez, Jean-Jacques P. ?

  • SVP..... regardez !

    http://hommagemargencel.skyrock.com/4.html

    c'est trés émouvant.

  • Bonjour Gaelle, je me suis calmée, pour répondre à votre question, bien sûr j'ai fait une déposition à la gendarmerie et écrit aussi au directeur de la société de car qui a déjà reçu de nombreux témoignages de camions qui sont déjà restés coincés... je ne connais pas le chauffeur mais je sais qu'il est effondré, qu'il ne mange plus et que ses enfants se font traités de fils d'assassin à l'école, je connais par contre des familles qui ont perdu leur enfant et je compatie vraiment.. mais ce qui me révolte en effet c'est qu'on ne peut rien contre la SNCF.. il y a des témoignages qui l'ont vu passer au rouge effectivement, et je ne doute pas de leur bonne foi mais n'était-il pas déjà engagé quand les feux se sont allumés? c'était un chauffeur très consentieux qui ne partait jamais sans une veilleuse défaillante ou quelque chose de ce genre (je le sais pas un ami qui s'occupait de l'entretien de son car), il n'aurait pas pris le risque de s'engager au rouge, en plus il connaissait le coin. Il y a autant de témoignages qui disent qu'il n'est pas passé au rouge... mais on en parle pas car il faut un coupable et que ce ne sera pas la SNCF. Maintenant il faut faire en sorte que ce chauffeur puisse reprendre goût à la vie, à mon avis, il se fout de ce que l'attend l'avenir car il est profondément touché, mais pour ses enfants, il faut qu'il vive!... il est peut-être coupable d'avoir pris cet itinéraire, voilà sa responsabilité! j'ai appris qu'aujourd'hui le passage à niveau est réouvert, mais les cars n'ont pas le droit de passer!! et pourquoi?? puisqu'il n'il n'est pas dangereux ce passage??!!.. c'est aberrant...

  • Apparement il y a beaucoup de cons ici !
    Sachez qu'organiser une sortie n'est pas une partie de plaisir et qu'on le fait pour vos enfants ( hein Monique).

  • Dernier métier à la mode : prof (sic) d’insultes et d’invectives ! Je reconnais que pour certains c’est assez facile à enseigner. Je plains les parents obligés de confier leurs enfants à de pareils individus. Dans quel état doivent-ils les retrouver !

  • Cher abad, je suis suffoquée qu'un enseignant s'exprime de cette façon. Oui, profs d'insultes (hein Monique) et de hargne!

    Hélas, la sortie n'a pas été une partie de plaisir pour les "profs"!

    Je suis triste pour les enfants, pour les parents, ceux qui sont blessés dans leur chair et dans leur âme.
    Quant aux sept élèves qui sont morts, croyant que leurs profs étaient heureux de cette sortie à Yvoire... - Quelle honte, ce commentaire!

    J'espère que personne à Allinges ne lira le commentaire de "prof": il y a des personnes sensibles à qui il pourrait causer une peine immense.

    On fait un autre métier quand on n'aime pas les enfants.

  • bonjour je ne connais pas les circonstances de cette accident mais ce que je peux dire c'est que je suis solidaire du chauffeur de car qui a du faire un maximun pour sauver la vie de ses enfants car ne l'oublier pas un chauffeur de car passe par une formation de 2 mois pour apprendre la Formation Initiale Minimun Obligatoire concernant la sécurité dans un cars ainsi que la Formation Continue Obligatoire de Sécurité.En un mot de rejeter pas toute la faute sur le chauffeur de car merçi parce que tué sept enfants en travaillant n'est pas un plaisir mais une horreur pour tout les chauffeurs de cars conscient que nous transportant des etres humains qui ne demande pas a mourir merçi un chauffeur de car.

  • Merci à Eric pour son témoignage. Tout le monde comprend la responsabilité des chauffeurs de car, surtout des transports d’enfants.

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