Le soutien militaire des Etats-Unis à Israël a commencé dans les années 60. Il a atteint son paroxysme avec les faucons de l’administration Bush.
Le 19 Octobre 1962, Mike Feldman, conseiller à la Maison-Blanche de J. F Kennedy et lien infatigable entre le pouvoir américain, se rend à Tel-Aviv et annonce à David Ben-Gourion et à Golda Meir que « le Président a décidé d’autoriser la vente de missiles Hawk à Israël ».
Depuis la crise de Suez de 1956, Eisenhower avait décrété un embargo sur les armements vers Israël. Cependant la levée de l’embargo par Kennedy ne sera que partielle. En réalité le Président américain à travers deux lettres à Ben-Gourion, le 18 Mai et le 15 Juin 1963, l’avertit que cette livraison de missiles ne doit en aucun cas servir à empêcher les attaques du site nucléaire de Dimona. Se rendant compte que la réalité est différente, Kennedy menace Israël. Il est assassiné le 22 Novembre 1963 et remplacé par Lyndon B. Johnson.
Ce dernier décide de reprendre la vente d’un grand nombre de blindés et d’avions de combats avant la « Guerre des 6 Jours », procurant à Israël un net avantage sur ses voisins. Johnson est le père de l’alliance militaire américano-israélienne : une industrie moderne et lucrative dont l’économie américaine tire profit. Les relations entre les Etats-Unis et Israël n’ont alors plus d’obstacles et se développent.
Par la suite, Henry Kissinger a fondé la relation d’amitié qui existe encore aujourd’hui entre les deux pays.
Source: Irenees.net
Commentaires
A cette époque les USA étaient encore relativement indépendants. Avec Kennedy on n’est plus à un mystère prés. Je crois que Johnson est celui qui a décidé ces fameux bombardements sur le Nord-Vietnam totalement inefficaces et qui ont contribué à la déroute médiatique et militaire de l’Armée américaine.