Un transexuel américain, qui était né femme avant de subir des traitements pour devenir un homme, a donné naissance hier à une petite fille.
Thomas Beatie, qui est légalement un homme mais qui avait gardé ses organes de reproduction féminins tout en subissant une reconstruction de la poitrine et des traitements aux stéroïdes, avait suscité une curiosité internationale en avril lorsqu'il avait annoncé sa grossesse.
Cet homme de 34 ans a donné naissance à une petite fille dans un hôpital de Bend (Oregon, nord-ouest).
Thomas Beatie, qui porte une barbe, est devenu "l'homme enceint" après avoir été invité à l'émission de télévision très populaire d'Oprah Winfrey.
"Le désir d'avoir un enfant n'est ni masculin, ni féminin. C'est un besoin humain. Je suis une personne et j'ai le droit d'avoir biologiquement un enfant", a dit M. Beatie lors de ce show. Son épouse, Nancy, ne pouvait avoir d'enfant après une hystérectomie. L'enfant a été conçu par insémination artificielle.
"Notre situation est pleine d'inconnus, au niveau social, politique, légal", écrivait M. Bettie, ajoutant avoir rencontré l'hostilité ou les réticences de personnel médical, d'amis et de membres de la famille.
Un médecin avait notamment refusé de s'occuper du couple, après avoir consulté un conseil de l'ordre.
AFP. 04.07.08
Commentaires
Il y a dix ans, Thomas s'appelait Tracy, une immonde femelle gomorrhéenne, "qui se sentait mal dans son corps"
Ici commence une ignoble boucherie qui lève le coeur:
Un chirurgien lui enlève d'abord les seins, et elle prend de la testostérone pour faire tuméfier son clitoris au point qu'il devienne un avatar de pénis.
Sa barbe pousse. Ses muscles gonflent. Aux yeux de la loi et de la société, Tracy devient Thomas.
Et il peut enfin se marier avec Nancy, une autre gamahucheuse qui l'a accompagné durant sa métamorphose.
Or dans ce corps d'apparence masculine existent encore, la nature est obtuse, un utérus et des ovaires.
Ca tombe bien: le délicieux ménage veut reproduire et Nancy est, en plus, bréhaigne. Thomas, le mâle donc, décide de faire la "mère porteuse".
Il s'agit donc maintenant d'arriver à inséminer cette abrutie, qui s'est fait greffer des couilles, pousser une verge et coudre la vulve, avec le sperme d'un donneur anonyme.
La tentative d'introduction de la semence anonyme dans les voies génitales de Thomas, en passant par l'urètre du pénis, réussit.
Mais, le sort s'acharnant, le type fait une fausse couche.
On se pince.
La seconde tentative sera la bonne, et désormais le type a mis bas. Il est devenu père et mère de famille cô monsieur Prudhomme...
Mais, cher abbé, que nous racontez-vous là ? Vous en avez de l’imagination ! Même Mary Shelley n’aurait jamais osé inventer une histoire pareille !
et oui.... toujours la m^m antienne: la réalité dépasse la fiction...
Comment pouvoir contrer ce genre de discours avec nos arguments, dans cette société de l'émotion, où tout le monde a droit à? Il faut avouer que nous ne faisons pas le poids. Je pense qu'il nous faut accepter que le tourbillon emporte le monde, et que nous restions accrochés à nos ancres, pour ne pas être pris, et pour dire que nous serons les derniers, les ultimes.
"...une immonde femelle gomorrhéenne..."
Vraiment excellent l'Abbé !
@Arauris: "accepter que le tourbillon emporte le monde".
Nos arguments ne sont plus entendus, les lois de la Nature sont baffouées. C'est ce que je crois aussi; je suis trop fatigué d'essayer de convaincre mes amis, voire des membres de ma famille.
Salutations.
Cher Philippe Maréchal, il y a longtemps que je n'essaie plus de convaincre! c'est peine perdue! mais ce qui marche, c'est d'affirmer tranquillement ses opinions, sans se laisser entamer par la moindre discussion stérile et faussée au départ. L'attitude zen est très bonne. Peu à peu, les gens réfléchissent... "et s'il avait raison?"
Si vous attaquez de front, ça ne marche pas. Il faut contourner l'obstacle, mais rester ferme. En tant que femme, j'ai toujours affirmé: "je considère l'avortement comme un crime". Très difficile de convaincre, je vous assure, même dans son entourage. Je ne parle jamais d'IVG, mais d'avortement, c'est le mot exact. Je dis simplement ma pensée, elle n'a jamais varié.
Il y a tout un article sur le blog, avec photos effrayantes. Comme cela, on sait ce qu'il arrive au foetus. C'est une horreur et c'est ça, l'IVG dans la réalité. Qu'on tourne la question dans un sens ou dans l'autre, c'est la mise à mort d'un foetus qui ne demandait qu'à vivre et à grandir, et à voir la lumière du jour, à être aimé.
C'est bien un crime.
Chère Gaëlle, je viens de lire votre dernier commentaire : il est remarquable, à la fois dans sa vérité et aussi dans sa simplicité. Votre attitude est la meilleure : il n’y a pas à discuter sur cette question, c’est tellement évident. Toute autre attitude ne fait que cacher égoïsme, insensibilité, lâcheté ; en un mot : inhumanité.
@Gaëlle:
Merci pour votre dernier commentaire que j'apprécie beaucoup. Je rejoins abad quant à ce qu'il en dit.
Merci, abad et Philippe Maréchal. On se comprend bien!